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Côte-Nord : l’attitude de la direction de Provigo–Loblaw a provoqué le conflit dans les quatre magasins

Nicolas, Viernes, Septiembre 12, 2003 - 18:20

FC-CSN

L’attitude de la direction de Provigo–Loblaw a provoqué le conflit dans quatre magazins de la Côte-Nord. À la suite du déclenchement de la grève le 29 août dernier, les syndicats tiennent à faire le point sur cette négociation. Ils sont également conscients que le conflit cause des désagréments importants à la population.

À la suite du rejet de l’offre globale de l’employeur en janvier 2003, les syndiqué-es avaient voté la grève générale dans une proportion de 98 %. En constatant que le conflit était inévitable, le comité syndical de négociation proposait alors à l’employeur de procéder à six jours de négociation « exploratoire » afin de trouver une solution aux points litigieux.

Malgré son adhésion à la démarche, la direction de Provigo–Loblaw n’a cessé de changer de position au cours des différentes rencontres. De plus, elle ne respectait pas ses propres engagements envers le comité syndical et le conciliateur. Provigo–Loblaw n’a fait que gagner du temps sans négocier de bonne foi. D’ailleurs, « l’offre finale » du 29 juillet dernier ne respectait pas les dernières ententes intervenues à la table de négociation sur des points majeurs pour les salarié-es. Certaines propositions étaient même inférieures à l’offre du mois de janvier. Comme cela était prévisible, les quatre groupes de syndiqué-es ont rejeté massivement cette dernière proposition et ont confirmé leur volonté de déclencher la grève.

Par la suite, toujours avec l’objectif d’éviter le conflit, les quatre syndicats ont accepté de reporter la date fixée pour le débrayage afin de procéder à une rencontre de la dernière chance avec l’employeur. Mais ces 19 heures d’échanges et de pourparlers n’ont pas permis d’en arriver à une entente. Le comité de négociation a plutôt constaté une fois de plus l’absence de bonne foi et de volonté de Provigo–Loblaw de trouver un règlement.

Devant une telle attitude, les syndiqués des quatre établissements n’ont eu d’autres choix que de recourir à la grève. Ils se battent pour préserver leur emploi et leur qualité de vie. Provigo–Loblaw tente de leur imposer des conditions de travail qui ne leur permettront plus de vivre décemment de leur emploi. Par exemple, la compagnie veut instaurer des clauses « orphelins » pour les nouveaux salariés. De plus, l’employeur ne tient pas compte de la réalité régionale. Pour la majorité des salarié-es, il s’agit de leur emploi principal et non d’un emploi d’étudiant, tel que cela peut exister dans les grandes villes.

Après plus de 14 mois de négociation, les syndiqués sont convaincus d’avoir fait tout ce qui était possible pour éviter un conflit qui a des répercussions sur eux-mêmes et sur la population. Ils ont essayé d’innover quant à la forme des négociations. Ils ont consenti des réaménagements importants dans leurs conditions de travail. Ils ont accepté des concessions majeures pour régler les grandes priorités de l’employeur. Les demandes de Provigo–Loblaw sont exagérées et inacceptables. Et contrairement aux autres régions, l’employeur ne propose aucune garantie d’investissement pour augmenter ses parts de marché et sécuriser les emplois.

Enfin, les membres des quatre syndicats s’excusent auprès de la population pour les difficultés occasionnées par le conflit. Pour un règlement plus rapide du conflit, les syndiqué-es demandent aux clients de faire leur épicerie ailleurs que chez Maxi qui, comme Provigo, appartient à Loblaw. Ainsi, Provigo–Loblaw ressentira l’impact économique de la grève et aura intérêt à négocier de bonne foi.

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