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Vote unanime en faveur de la grève pour l'Ecole Maimonide

Nicolas, Lunes, Septiembre 1, 2003 - 10:07

FPEP-CSQ

MONTREAL, le 29 août - Les membres du Syndicat du personnel des écoles juives affilié à la Fédération du personnel de l'enseignement privé (FPEP-CSQ), ont voté à l'unanimité pour que des moyens de pression pouvant aller jusqu'à la grève illimitée soient entrepris dès aujourd'hui à l'Ecole Maimonide. Le vote de grève, pris mercredi dernier en assemblée générale, pourra être appliqué au moment jugé opportun. Les négociations en vue de signer une nouvelle convention collective traînent depuis près de 17 mois.

Les conditions de travail des enseignantes et enseignants de cette école juive francophone de Montréal sont nettement en deçà de celles qui prévalent dans la majorité des écoles juives de Montréal et dans le réseau public, rappelle la FPEP-CSQ. Les écarts salariaux de la cinquantaine de membres du personnel enseignant se situent depuis plusieurs années déjà entre 58 % et 89 % des salaires du réseau public. L'Ecole Maimonide est fréquentée par quelque 650 jeunes des niveaux préscolaire, primaire et secondaire issus de la communauté juive Sépharade.

Le syndicat demande à ce que ses membres rattrapent l'écart qui les sépare des conditions salariales de la majeure partie des enseignants du Québec. Plusieurs clauses normatives sont encore à discuter, mais sur les salaires l'employeur est loin d'offrir ce qui est demandé. La convention collective échue depuis août 2001 a fait l'objet de plus d'une vingtaine de rencontres entre le syndicat et l'employeur depuis la mise en place du processus de négociation, en avril 2002.

"Or, l'employeur, durant plus d'une année, s'est contenté de ressortir l'ancienne convention collective lors des séances de négociation, comme base de référence. C'est clair que l'on a affaire à un employeur qui a freiné les négociations et qui refuse d'améliorer les conditions de travail des enseignantes et enseignants", a déploré la présidente de la FPEP-CSQ, Mme Francine Lamoureux.

"Nous avons été très patients et nous avons donné toutes les chances à la négociation, mais ce sont des conditions de travail inacceptables", a commenté la présidente du syndicat, Mme Judith Bensimon El Fassy. Le syndicat et la FPEP-CSQ déplorent d'ailleurs que les mauvaises conditions de travail puissent avoir aussi un impact sur les élèves. "Dans plusieurs classes du primaire et du secondaire, ils sont parfois 33, 34 ou 35 élèves sans que le personnel enseignant ne reçoive de support additionnel. C'est sûr que c'est un facteur qui non seulement alourdit considérablement leur tâche, mais qui a aussi un impact sur la qualité de l'enseignement dispensé aux enfants", a ajouté Mme Bensimon El Fassy.

"Après tous ces efforts pour en arriver à une nouvelle convention collective, les membres du syndicat ont lancé un message très clair à l'employeur hier soir. Nous pouvons lui donner l'assurance que nos moyens de pression vont aller en s'accentuant, et ce, dès aujourd'hui", a conclu Mme
Bensimon El Fassy.

Rappelons que la FPEP est affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et qu'elle regroupe plus de 2000 travailleuses et travailleurs répartis dans 40 établissements à travers tout le Québec.

www.csq.qc.net


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