Analyse du caractère des personnes impliquées dans le débat sur le mariage des couples homosexuels.
Ayant lu un article de Brian Myles dans Le Devoir du 1er août 2003 disant que l’Église catholique s’opposait à la législations des unions homosexuelles et entrait du coup dans une certaine polémique à l’endroit du gouvernement canadien, je voudrais exprimer quelques impressions personnelles à ce sujet.
L’article en question faisait état de la position du Vatican, farouchement opposé à toute loi qui autoriserait le mariage des couples homosexuels, et donc au projet de loi du gouvernement fédéral. Si Brian Myles a eu le génie de soulever l’opinion d’un révérend de Toronto dénommé Hawkes qui, de son côté, célèbre ce type peu orthodoxe de mariages, il ne faudrait pas oublier que la majorité des protestants ont une vision beaucoup plus conservatrice que le révérend en question et que, tout comme le Président G.W. Bush, ces derniers s’affirmeront avec fermeté contre le dit projet de loi du gouvernement fédéral. Le protestantisme étant une religion du Livre, jamais il ne pourra faire dire à la Bible, malgré tous ses efforts visant à l’interpréter dans cette optique, qu’il est souhaitable que de telles unions soient reconnues comme causant la joie du Créateur et qu’elles s’harmonisent avec les principes naturels. Inutile de rappeler Sodome et Gomorrhe, ce qui d’ailleurs ne fait plus frémir personne et avec raison. Toutefois, je crains qu’on sous-estime l’opposition qui s’élève au projet de loi canadien. Bien que l’Église catholique ait du mal à gérer la relativisation de son autorité que lui impose notre société pluraliste, qui a pour le moins saper son influence sur la population civile, il ne faudrait pas sous-peser l’importance politique de la position adoptée par la conférence canadienne des évêques catholiques. En effet, il faut comprendre que la totalité de la classe ecclésiale catholique se rangera dans le camp du Vatican. D’ailleurs, pour avoir entendu des dizaines de prêtres, diacres, vicaires et évêques qui tour à tour répètent machinalement le point de vue de leur institution Mère, il semble que le catholicisme n’acceptera jamais de plier le genou devant les instances politiques branlant le drapeau de la démocratie en défendant des principes qui vont à l’encontre de leur Tradition. Qui plus est, un nombre pratiquement incommensurable d’individus en qui est encore ancré le souci de l’éternité et dont l’existence procède toujours de ce qu’on appelons la religiosité, provenant de dénominations religieuses diverses et de croyances multiples, viendront d’un même élan appuyer le catholicisme dans la petite croisade de son initiative. Mentionnons que des regroupements inter-religieux ont déjà eu lieu : une lettre condamnant le projet de loi du gouvernement fédéral et signée par des religieux appartenant à dix (10) communautés religieuses différentes fut adressée au premier ministre Jean Chrétien et publiée par un quotidien de la région d’Ottawa [Le Droit, 31 juillet 2003, sous la rubrique « Boîte aux lettres ». Les signataires sont les suivants : Mgr Marcel Gervais, archevêque d'Ottawa; Imam Dr Gamal Solaiman, Communauté musulmane d’Ottawa; Très rév. Ghattas Hajal, Église orthodoxe antiochienne; Très rév. Alex Michalopulos, Église grecque orthodoxe; Très rév. Exarque Habib Kwaiter et rév. François Beyrouti, Église catholique melkite; Pandit (Dr) Madhu R. Sahasrabudhe, Temple hindou d'Ottawa Carleton; Abdul Rashid, Communauté musulmane d'Ottawa; Révérand Shenoude Boutros, Église orthodoxe copte; Mgr Raymond Hanna, Église maronite; Iain T. Benson, avocat, Centre du renouveau culturel], et ce serait un projet dépassant largement mes capacités que de vouloir retracer toutes les initiatives de la sorte. Certes, je n’ai d’autre choix que de me persuader que cette bataille ne s’estompera pas de sitôt. Et ce ne seront certainement pas non plus les associations pour la défense des droits des personnes homosexuelles qui perdront de leur fierté face à cette opposition, ayant pour leur avantage les fabuleux principes de l’égalité et de la tolérance, armes redoutables en matière de moralité.
Maintenant, j’aimerais attirer l’attention sur un aspect du débat qui selon moi fut négligé par les médias mais dont l’expression ne relève pas du devoir journalistique. Je veux parler du caractère des gens impliqués dans cette histoire. Un passage du document signé de la main papale témoigne, à ma grande surprise, d’une éloquence et d’un aplomb existentiels tels qu’il m’est apparu digne de respect, et cela indépendamment de la position exprimée. « Tout parlementaire catholique a le devoir moral de s’opposer de façon claire et incisive à la législations des unions homosexuelles et de manifester publiquement son opposition » (cité de mémoire et recoupé). Si le fait que Sa Sainteté ait besoin d’appeler les fidèles canadiens à la reconnaissance des principes naturels de leur Seigneur constitue pratiquement une honte pour ces derniers qui ne fait que mettre en valeur leur indifférence éthique et leur étourderie morale, l’énergie de ce sursaut papal a néanmoins le mérite de son enthousiasme, la gloire de sa conviction face à une opinion populaire gonflée d’un vent illusoire d’égalitarisme radical et la puissance de son implacabilité devant l’opposition du pouvoir politique officiel. Ainsi, bien que je ne sois nullement catholique romain (je ne suis d’ailleurs jamais allé à Rome), je puis avouer être rempli de respect envers l’auteur de cette missive militante. Le caractère dont elle vibre m’a presque fait oublié ce malaise que tout bon citoyen d’un État démocratique ressent devant une prise de position morale déterminée comme telle.
Toutefois, l’édifiante émotivité qui tendait à s’éveiller en moi à la lecture du document provenant du Vatican s’est du tout au tout transformée lorsque l’article de M. Myles se tourna vers le premier ministre Jean Chrétien, dont le nom porte ici plus que partout ailleurs à confusion, et Paul Martin, qui deviendra sous peu Très Honorable, desquels il fallait évidemment recueillir les commentaires. Comment taire de si hautes opinions? Le devoir journalistique devait être rempli et le fut en bonne et due forme. La question qui s’empara de mes pensées fut cependant d’une curiosité d’une tout autre nature. Tout d’abord, pour ce qui est de Jean Chrétien, la compassion fut victorieuse de ma méchanceté de sorte que je ne puisse que sourire ironiquement en songeant au nom qu’il porte aujourd’hui avec un ridicule sans pareil. Chez Paul Martin, c’est la contradiction qui piqua mon attention. Outre de me demander comment un homme pouvait se contredire tant de fois en une année et se pavaner malgré tout le nez en l’air, je réfléchis au rapport personnel qu’il prétend entretenir avec la religion chrétienne. Car c’est une chose d’être politicien, de devoir séduire pour acquérir un certaine popularité et s’attirer les votes; c’est même là un devoir civil que l’on doit respecter au plus haut point et un accomplissement professionnel digne de mention. Mais c’en est une autre, et combien différente, de prétendre entretenir un rapport intime avec le christianisme. Dans le cas où un individu a cette prétention, comment son devoir civil peut-il être placé au sommet de l’échelle de ses préoccupations, au-delà même de son intégrité personnelle? Je m’interrogeai à son propos : comment un catholique « pratiquant » peut-il, alors même qu’il s’affirme tel, oser dire que le jugement des parlementaires doit procéder de principes supérieurs à ceux tirés de leur croyance religieuse personnelle? Quelle est donc cette perspective qui surclasse la religiosité pour un croyant? Pour ce dernier, la foi n’est-elle pas l’ultime raison de son existence? Pour le pratiquant, renier sa foi, qui est supposée le faire vivre, n’est-ce pas se renier soi-même? Si donc Paul Martin est un catholique « pratiquant », j’aimerais bien savoir quelle pratique il juge chrétienne alors que la gouvernance même du Canada n’est pas pour lui une tâche assez importante pour qu’il y mette en œuvres ses vertus les plus chères et les principes de base de la croyance par laquelle il prétend être ennobli. …Il préfère juger suivant des principes supérieurs, ceux de la masse, de l’opinion populaire et de son propre intérêt politique. Tels sont les hommes de caractère du gouvernement du Canada : ils savent sourire d’un océan à l’autre et parler avec une telle assurance qu’ils ne s’enfargent pas dans leurs propres contradictions.
On l’aura aisément constater, je n’ai pas voulu ici lutter pour une position plus qu’une autre dans le débat sur le mariage des personnes homosexuelles. Mon intérêt était de mettre en valeur le caractère des personnes qui y participent. Ce ne fut donc qu’une simple remarque psycho-existentielle.
et d'egalité. Pourtant, n'esct pas les homosexuels qui sont les plus drogués,volages et defile nu. Egalité il y a Egalité entre un couple gay(triste) et hetero? Pourtant il me semblait qu'un couple gay est sterile et ne peu donner l'affection et le modele des deux sexes. Rendre egal de quoi qu'il est pas.....La position de l'église est sans nul doute contestable parce qu'elle se base sur des dogmes. Mais pourtant le mot mariage a une connotation religieuse et veut, veut pas c'est controlé par l'eglise desolé
en réponse à Dominic dont j'espère que le message sera effacé.
Totalement faux comme réplique. Le mariage n'est religieux qu'historiquement et encore l'a il n'en est pas ainsi partout et de tous temps. C'est du mariage civil qu'on parle et l'église catholique romaine n'a pas son mot à dire là-dedans: de toutes façons, des mariages de plusieurs religions existent et sont reconnus civilement. Un mariage religieux non-reconnu civilement n'a aucune validité juridique. Donc le mariage religieux n'est valide que si reconnu par l'État, et donc l'Église n'a pas à se mêler des affaires de l'État.
Pour ce qui est de ton petit commentaire méprisant "Pourtant, n'est-ce pas les homosexuels qui sont les plus drogués,volages et defile nu", on peut tout simplement répondre par Non. Mais permet moi d'extrapoler: tu parles ici d'une culture gaie "Drag" qui n'est d'ailleurs pas plus ridicule que nombre d'habitudes que les hétéros ont (je ne trouve pas la parade de la Saint-Jean beaucoup plus intellectuelle...), la drogue n'est pas particulièrement dans le milieu gai, et fait une étude sur les comportements sexuels des hétéro et on en reparlera.
Pour ce qui est du modèle parental bisexué, il n'est valable que si on tiens à transmettre à nos enfants des modèles stéréotypés des genres, et à reproduire la domination patriarcale. Ce qui est important pour un enfant, c'est d'avoir des parents attentionnéEs, peut importe leur sexe: ce sera toujours mieux que d'avoir un père irresponsable et absent.
"La position de l'église est sans nul doute contestable parce qu'elle se base sur des dogmes"
Ta position est tout aussi contestable puisqu'elle se base sur les dogmes homophobes et patriarcaux qui rendent notre société invivable pour quiconque n'a pas un phallus entre les deux oreilles.
je crois d'ailleurs que je vais demander au CMAQ de retirer ton message pour homophobie.
et je connais des tristes et je ne les detestent pas et les deux modeles sont necessaire car les 2 sexes n'agissent pas pareil et c biologique et non sociologique comme tu le laisse croire toi fait tes etudes de facon non biaisée et on en reparlera pour le patriarcat au risque de me repeter voici la definition du petit larousse 1994 : "Organisation familiale et sociale fondée sur la descendance par les males et sur le pouvoir exclusif et preponderant du pere. " De nos jours, Il y beaucoup de divorce et les femmes ont beaucoup de privileges juridiques et les hommes rien. Dans plus de 80% cas la guarde est donné exclusivement a la femme. Donc qui eleve nos futurs citoyens et qui decident habituellement ce qui est bon pour l'enfant et contredis l'homme et ca peut aller jusqu'au divorce. LA femme ben oui. Quand tu parle te patriarcat tu te calle tu te bas contre du vent. Que ce passe t'il dans les raves? la debauche la decadence et la drogue et les rapports sexuels peu importe le sexe. Tu oses te levé contre la famille? tu est famillophobe? Famille ca comprend au moins 3 individus 2 adultes de sexe opposé et un enfant. Toi tu parle de famille homsexuelle qui n'est pas une famille au sens stricte du terme. Comme la monoparentale d'ou la necessité de ces qualificatifs. Donc toi tu est pour la femme sans homme et homme avec homme. Donc anti-enfant et conception NATURELLE de la vie c'est ca.? Belle perception mon gars
tu fais de la projection c'est ta pensée qui est basée sur des dogmes rien n'a jamais été prouvé. Tout est partie de these douteuse. Et je suis nullement homophobe je n'ai pas peur d'eux et je ne les hais pas. Pourtant je n'accepterait pas qu'ils est tous les droits d'un couple qui fait ou peu faire des enfants. J'ai hate a dans 40 ans si on se rend la. La societé va etre completement decadente et certaines personnes va accussé l'etat pour avoir permis ou couple homosexuel de les adoptés. En 18 ans ils risquent de voir leur "pere" changer de "pere" des centaines de fois. Ca ca fait des enfants forts et stable non?
Je me trompe peut-être mais l'article semble commenter une article du Devoir et parler plutôt du traitement médiatique, de la lutte féroce de l'institution catholique et de la contradiction dans le discours politique (avec un petit «p») de Chrétien et Martin. Je n'ai pas compris que l'auteur émettait une opinion moral.
Autre chose.
Tu sembles très traditionnaliste dans ta conception de la famille(1) et du couple et tu as très bien le droit de l'être et de t'exprimer ainsi. Je ne veux pas te convaincre de quoi que ce soit. Simplement te dire que je ne suis pas d'accord avec la conception traditionnaliste de la famille et du couple et que je te fais part de mon point de vue. Pour moi, une famille - qu'elle soit monoparentale ou biparentale (parents de même sexe ou non)- est un groupe de personnes humaines(2) formé d'un ou deux adulte(s) et d'un ou plusieurs enfant(s) dont il existe un lien affectif fort voir intense. Pour moi, un couple adulte(3) est formé deux personnes humaines dont, comme pour la famille, il existe un lien affectif fort voir intense. L'état doit reconnaître toutes les familles (monoparentale, biparentale avec parents hétérosexuels ou homosexuels). Et, tous les couples (hétérosexuels ou homosexuels) qui veulent être officialisés et légalisés doivent l'être en toute impunité. Or, l'institution catholique n'a pas à légiférer à la place de l'État surtout quand il s'agit de mariage en tant qu'union légale et non en tant que Sacrement de l'Église. Bref, qu'elle se mêle de ses affaire.
En passant, je connais des couples hétérosexuels «stérile», c'est-à-dire qu'ils ne donnent pas «l'affection et le modèle des deux sexes». Je ne suis pas supérieur à mes ami(e)s homosexuel(le)s parce que je suis un hétérosexuel. Pour moi, l'orientation sexuel n'est qu'un détail parmi toute la conception de la personne humaine. Quand toute personne humaine va être reconnu pour son ensemble et non son détail, ça ira beaucoup mieux dans le monde.
Denis
Une Personne ben Ordinaire
(1) J'ai en tête des commentaires que t'as écrit antérieurement.
(2) -Personnes : individus ayant des sentiments et une morale.
-humaines : individus de l'espèce humaine.
(3) Je parle ici de personnes majeurs qui officialisent et/ou légalisent leur union.
ta personne n'est pas supereieur c'est certain tk d'un point de vu general. Mais si tu es en couple hetero ton couple est superieur a l'homo. l'affection de la famille ne signifie enfant sain. L'enfant qui beneficie de l'affection que d'un seul sexe va souvent avoir de la difficulté a donné et accepté de l'affection aux autres gens du sexe manquant. Pour ton sacrement il n'ont pas a obligé l'eglise. Sacrement viens de sacré. Ils ont l'union civil c'est deja assez. Quand un couple hetero est sterile c'est pas biologiquement mais du a notre "beau monde moderne"
je me souviens avoir vu plusieurs etudes et reportages qui avaient comme conclusion ce que je dis. Bizarrement sur internet on en parle plus. On a du tout censurer comme on fait ici. Donc je ne peux que parler de mes experiences personnelles. J'ai resté dans le quartier triste coin beaudry ontario. Et j'ai connu plusieurs gay(pas de loin de 30) pour la plupart ils etaient tous celibataire et changeait de partenaire comme ils changeaient de sous vetements. Et aussi plusieurs etaient adeptes de party rave ou allait au gros bar gay sur 3 etages dont je me souviens plus le nom. Et sans drogue cocaine speed extasy et n'etait pas question pour eux d'y aller. Encore ils ne sont pas tous comme ca. Mais j'ai connu beaucoup plus d'hommes hetero et j'ai vu beaucoup moins de drogués et de volages. Defile nu... Juste a aller au gaypride pour voir ca. va lire ca : clique ici et aussi ca clique ici
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