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les OGM : Je me souviensNicolas, Lunes, Julio 7, 2003 - 08:33 (Communiqués | GMO / OGM)
Greenpeace
QUEBEC, le 7 juillet - Dès 8h15, des militants de Greenpeace, des AmiEs de la Terre de Québec, de l'ACEF de Québec et d'ENvironnement JEUnesse manifestaient devant le ministère de l'Agriculture (MAPAQ) à Québec, pour rappeler à la ministre, madame Françoise Gauthier, la promesse du PLQ en faveur de l'étiquetage obligatoire des OGM. Les militants se sont ensuite déplacés à 10h30 devant le magasin METRO au 977 de la rue Cartier pour dire aux administrateurs de cette chaîne que la grande majorité des consommateurs et consommatrices ne veut pas d'OGM dans son assiette et réclame, comme mesure intérimaire, leur étiquetage obligatoire. Une douzaine de représentants des groupes, vêtue de combinaisons blanches, portait autour du cou une reproduction d'une plaque d'immatriculation automobile, immatriculée ainsi : "Etiquetage obligatoire, OGM - PLQ, je me souviens". Les militants ont également distribué des copies du Guide OGM(1). "Le gouvernement du Québec devrait prendre acte du vote du Parlement européen qui vient de renforcer les règles de l'étiquetage obligatoire et de la traçabilité des OGM et adopter rapidement un étiquetage obligatoire similaire afin de donner aux consommatrices et consommateurs d'ici la possibilité de ne pas manger d'OGM comme le souhaite une écrasante majorité", déclare Eric Darier, responsable de campagne OGM pour Greenpeace à Montréal. "Nous refusons d'être les cobayes de la plus vaste expérience scientifique de tous les temps, puisque 60 à 75% des produits alimentaires transformés disponibles dans nos épiceries contiennent des OGM bien que personne ne connaisse encore les impacts à long terme sur la santé humaine et les écosystèmes. C'est pourquoi, nous réclamons une approche de précaution en matière d'OGM", affirme Denis Falardeau de l'ACEF de Québec. Les groupes exigent trois choses de METRO, ainsi que de l'ensemble des chaînes alimentaires comme Loblaws-Provigo-Maxi : 1. Comme mesure intérimaire, qu'elle commence immédiatement à étiqueter les produits contenant des OGM; 2. Qu'elle retire tous les produits contenant des OGM de toutes les marques maison comme Sélection Mérite; 3. Qu'elle avertisse tous ses fournisseurs qu'elle va progressivement cesser d'acheter les produits contenant des OGM. "L'entreprise Métro occupe environ 40 % du marché québécois de l'alimentation. Elle est en mesure de contrôler la production alimentaire et pourrait choisir de retirer les OGM de ses rayons. Non seulement l'entreprise refuse de le faire, mais elle refuse également l'étiquetage obligatoire des produits contenant des OGM et interdit à ses fournisseurs d'apposer les étiquettes mentionnant que leurs produits ne contiennent pas d'OGM", explique Marie-Pierre Carbonneau d'ENvironnement JEUnesse. "La chaîne Métro vend des produits alimentaires contenant des OGM malgré les incertitudes scientifiques et les risques pour l'environnement et la santé humaine. Le gouvernement Chrétien a voté contre l'étiquetage obligatoire et a fait reporter aux calendes grecques une étude sur les OGM soumise au Comité de la santé de la Chambre des communes. Cela démontre clairement que le gouvernement et les industries agroalimentaires nous cachent quelque chose", de conclure Michel Leclerc des AmiEs de la Terre de Québec. (1) Disponible sur http://www.greenpeace.ca/guideogm/index.php
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