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Manifestation du SFPQ devant le Conseil du trésorNicolas, Viernes, Junio 20, 2003 - 20:51
SFPQ
Manifestation du SFPQ devant le Conseil du trésor - Nous n'assisterons pas les bras croisés au démantèlement de l'Etat et à la diminution des conditions de travail des employés de la fonction publique QUEBEC, le 20 juin - Environ 500 militantes et militants du Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ) ont manifesté, ce midi, devant les bureaux de la présidente du Conseil du trésor, Mme Monique Jérôme-Forget, afin de dénoncer les compressions dans les budgets des Ministères et des organismes annoncées par le gouvernement Charest lors de la présentation de son premier budget. Le président général du SFPQ, M. Michel Sawyer, en a profité pour mettre en garde la population face aux choix du gouvernement : "A force de couper à droite et à gauche au nom de baisses d'impôt qui ne profiteront qu'aux mieux nantis, c'est la qualité de vie de l'ensemble des citoyennes et des citoyens qui risque d'en faire les frais". Selon le SFPQ, rendre des services en matière d'inspections alimentaires, de protection de l'environnement ou encore en matière de protection des droits (Normes du travail, Régie du logement, etc.) ne peut se faire adéquatement sans les moyens financiers que cela exige et sans une main-d'oeuvre qualifiée et en nombre suffisant. "Le gouvernement libéral tente de berner la population en lui disant qu'il est possible de réduire substantiellement les budgets de l'Etat et le nombre de fonctionnaires sans affecter les services offerts à la population : c'est un leurre !", a commenté Michel Sawyer. Le SFPQ dénonce également l'invitation faite par la présidente du Conseil du trésor à ses collègues du Conseil des ministres de ne pas procéder au renouvellement des postes laissés vacants à la suite des départs à la retraite. "Lorsqu'un départ à la retraite n'est pas remplacé, qui croyez-vous qui s'occupe des dossiers laissés en plan ? De deux choses l'une, ou bien les dossiers s'empilent sur le coin du bureau et la qualité des services offerts s'en ressent, ou on répartit le travail entre les employés restants avec toute les conséquences que cela implique, notamment en terme de surcharges de travail, d'épuisement professionnel, etc. Les deux scénarios sont inacceptables aux yeux du SFPQ et nous allons nous battre pour que cela ne se produise pas", a poursuivi Michel Sawyer. A l'approche de la prochaine ronde de négociation, les membres du SFPQ lancent un message clair à la présidente du Conseil du trésor et à l'ensemble du gouvernement Charest : nous n'assisterons pas les bras croisés au démantèlement de l'Etat et à la diminution des conditions de travail des employés de la fonction publique. "Nous entendons mobiliser nos quelque 45 000 membres sur ces enjeux et le gouvernement de M. Charest nous retrouvera sur son chemin au cours de l'automne et des mois qui suivront !", a conclu le président général du Syndicat de la fonction publique du Québec. |
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