|
GUINDONVILLE à Val-David : début des travaux sous forte tensionAnonyme, Jueves, Junio 12, 2003 - 23:31
Diane Richard
Même « l’esprit de la forêt » est sorti le vendredi 28 Mai, quand une pépine a commencé des travaux sur les terrains expropriés par Val-David, dans le secteur connu sous le nom de « Guindonville ». La suite ici . Même « l’esprit de la forêt » est sorti vendredi le 28 Mai, quand une pépine a commencé des travaux sur les terrains expropriés par Val-David, dans le secteur connu sous le nom de « Guindonville ». La municipalité effectuait alors des tests de sol et de vérification en vue de l’implantation d’un chalet d’accueil sur ses terrains dont elle est propriétaire depuis le 1er mai. Rappelons que les locataires des sept petites maisons qui s’y trouvent devront déménager au plus tard le 1er juillet. Il était environ huit heure trente du matin, quand la rétrocaveuse s’est pointée à Guindonville. En peu de temps, plusieurs manifestants l’on encerclé. Les employés de la municipalité et les arpenteurs ont communiqué avec le directeur général de Val-David, André Desjardins, afin de savoir à quoi s’en tenir. Celui-ci a aussitôt demandé l’assistance des policiers de la Sécurité du Québec et trois autos-patrouilles se sont rendues sur place. Une douzaine de manifestants faisaient des sparages autour de l’engin et des policiers. Surgi d’on ne sait où, « l’esprit de la forêt » a pris les traits d’un homme, accompagné de joueurs de tam-tams et d’autres personnages qui posaient des « gestes de purification »… A un certain moment, un des pneus de la rétrocaveuse a éclaté. Si certains y ont vu une malédiction, il semble que ce n’était qu’un pur accident, alors que l’engin a piqué un morceau de métal enfoui dans le sol. Les travaux se sont néanmoins poursuivis. Même si la municipalité ne compte pas déposer de plainte officielle contre les manifestants, les policiers ont complété un dossier qui sera soumis aux autorités judiciaires. Deux conceptions s’affrontent Mais pour Jean Bruneau, l’un des expropriés, c’est le drame. Après 17 ans il doit quitter sa modeste demeure et le jardin de fleurs qu’il a aménagé et entretenu au fil des ans et qui lui procure un petit surplus en été. « L’an dernier, j’ai récolté 85 livres de belles fraises », raconte-t-il. Cette petite vie simple lui convient. « Je suis chez moi et je suis bien comme ça ». Bientôt il devra quitter sa modeste maison et son bout de terrain pour un trois pièces dans un sous-sol. « C’est tout ce que j’ai trouvé en un an de recherches » dit-il avec les larmes aux yeux.
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|