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Contrôle des loyers: Des groupes de défense des droits des locataires boycottent des consultations menées en catimini par une

Anonyme, Jueves, Junio 5, 2003 - 11:56

RCLALQ/FRAPRU

Inquiets quant à un possible affaiblissement de la méthode de contrôle des loyers

Des groupes de défense des droits des locataires boycottent des “consultations

L'actuel contrôle des loyers n’est pas responsable de la pénurie

Malgré ce que soutiennent certains organismes, le contrôle des loyers ne peut être tenu pour responsable de l’actuelle pénurie de logements locatifs. Les groupes de défense de droits des locataires en veulent pour preuve le fait que la méthode de fixation des loyers existe depuis 1980 et qu’une telle pénurie est donc survenue plus de vingt ans après sa mise en application dans les grands centres urbains. D’ailleurs, malgré l’actuel contrôle des loyers, plusieurs villes québécoises comptent un grand nombre de logements vacants. Ces organismes rappellent d’ailleurs que depuis que l’Ontario a assoupli sa méthode de fixation des loyers, ceux-ci ont augmenté de façon dramatique dans les dernières années à Toronto alors que les taux d’inoccupation sont demeurés sous la barre des 1% jusqu’en novembre 2002. “Veut-on vraiment reproduire au Québec l’exemple de Toronto avec des loyers moyens de 1050$ par mois pour un 4 1/2, obligeant des familles à se construirent un bidonville en bordure de la ville?» a demandé Lucie Poirier, porte-parole du FRAPRU.

Malgré l’actuel contrôle des loyers, ceux-ci augmentent

Les groupes de défense des droits des locataires ont d’ailleurs rappellé qu’à l’heure actuelle, malgré la méthode de fixation des loyers, ceux-ci augmentent de façon importante. En effet, cette méthode exclut les immeubles de moins de cinq ans, permettant aux promoteurs immobiliers de louer leurs logements aux prix qui leur conviennent et de les augmenter d’autant. De plus, alors qu’en en 2001-2002, moins de 1% des loyers au Québec étaient fixés par la Régie du logement, les hausses de loyer ont été particulièrement élevées à Montréal (4,2% en 2001 et 5,5% en 2002) et à Gatineau (6 % en 2001 et 5% en 2002). Les hausses sont encore plus importantes lorsqu’un locataire quitte sont logement et que celui-ci est reloué. “On s’attend encore à des hausses de loyer importantes en 2003. La compilation de 2 319 avis de hausses de loyer effectuée cet hiver par une quinzaine de comités logement ont clairement démontré que les indices de la Régie du logement sont peu suivis. De plus, rares sont les locataires qui contestent la hausse de loyer lors d'un déménagement

Sites du Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec et du Front d'action populaire en réaménagement urbain


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