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La police attaque des manifestants immigrantsRoberto, Lunes, Junio 2, 2003 - 12:09
nooneisillegal
L’ampleur de la brutalité policière contre des manifestants immigrants pacifiques et leurs sympathisants est apparue pleinement vendredi après leur sortie de prison. Les dix membres du Comité d’action des sans statut et deux alliées de la Campagne Personne n’est illégal de Montréal, Sarita Ottawa – 1 juin 2003 L’ampleur de la brutalité policière contre des manifestants immigrants pacifiques et leurs sympathisants est apparue pleinement vendredi après leur sortie de prison. Les dix membres du Comité d’action des sans statut et deux alliées de la Campagne Personne n’est illégal de Montréal, Sarita Pendant plusieurs heures, ils ont essayé de négocier une rencontre face à face avec Denis Coderre pour obtenir une réponse tangible concernant la situation des Algériens sans statut qui font face à l’expulsion du Canada au cours des prochaines semaines et mois. L’occupation était pacifique. Selon le compte-rendu de témoins directs, voici ce qui s’est passé au 21e étage: «Après que les manifestants ont refusé de quitter le bureau sans une rencontre avec le Denis Coderre et ont refusé de négocier avec la police d’Ottawa avant qu’on leur apporte de la nourriture, environ 30 policiers de l’unité tactique ont attaqué. Brandissant des pistolets électriques talons et hurlant «Vos mains sur la tête... couchez-vous à terre», ils ont violemment jeté à terre les occupants. Pendant plusieurs longues minutes, on n’entendait que le son des chocs électriques, des coups portés aux occupants et les cris de douleur. L’aération sur l’étage avait été coupée et, alors que les policiers fouillaient et passaient les menottes aux occupants, la chaleur était étouffante. Certaines personnes ont été particulièrement ciblées et battues, frappées contre des surfaces dures et leur tee-shirt et bandana rabattus sur leur visage pour les soumettre, les humilier et les réduire au silence. Les murs du bureau du ministre ont été maculés avec le sang d’une blessure à la tête de l’un des manifestants.» Trois photographies numériques de certaines blessures sont disponibles à: Les blessures ont été documentées par vidéo, photos numériques et photos par des sympathisants immédiatement après la sortie de prison des manifestants vendredi. Des images à haute résolution sont également disponibles. Notez bien que l’attaque de la police s’est produite quelques minutes seulement après que la police d’Ottawa (et son équipe MELT (Major Event Liaison Team – Équipe de liaison des événements majeurs) ait essayé de négocier avec les Algériens sans statut, en anglais uniquement malgré le fait qu’ils ne parlent que français ou arabe. Également, plus tôt, des policiers de l’unité tactique sont venus observer directement les occupants, et ont mangé des sandwiches devant eux. Les policiers savaient parfaitement que les occupants étaient pacifiques et non armés, ils les ont cependant attaqués avec violence. Selon des témoins de l’opération policière, un des membres de l’unité tactique s’est exclamé: «Les pistolets talon sont formidables, c’est beaucoup plus propre et plus amusant.» La décharge électrique des pistolets électriques talon causent des spasmes musculaires et secouent l’ensemble du corps, ils peuvent entraîner une désorientation mentale allant jusqu’à trente minutes. Avec arrogance, la GRC a filmé toute l’opération policière. En plus des dix Algériens sans statut et des deux alliées de Personne n’est illégal, qui ont tous été accusés de méfait simple, trois autres personnes ont été arrêtées devant l’édifice d’Immigration Canada alors qu’ils participaient à une manifestation de soutien. Paul Smith, un militant d’Ottawa, a été violemment arrêté et blessé à la jambe avec un pistolet talon. Il a été relâché sans accusation plusieurs heures après. Également, Francine Dumas et Michèle Marois, sa fille, deux militantes contre la guerre de Gatineau, la ville voisine d’Ottawa au Québec, ont été arrêtée devant l’édifice d’Immigration Canada. Elles ont été détenues pendant plus de 40 heures avant de comparaître devant un juge. Michèle a été accusée d’entrave et sa mère, Francine, a été accusée de voies de fait contre un policier. Une des conditions de leur libération est l’interdiction de participer à des manifestations ou des protestations. Ces conditions, ainsi que les celles qui interdisent aux douze occupants d’être à Ottawa sauf pour comparaître devant une cour, seront contestées lors des prochaines comparutions devant la cour. Au cours des jours et semaines à venir, le Comité d’action des sans statut et leurs sympathisants à Montréal et Ottawa, vont élaborer leur stratégie et organiser leur riposte. Ils ont besoin de votre aide. SI VOUS VOULEZ AIDER les membres du Comité des sans Au cours des jours et semaines à venir nous comptons sur votre appui pour des lettres, des contributions financières ainsi que d’autres mobilisations. Une chose est certaine, l’organisation active du Comité d’action, et de leurs sympathisants, va se poursuivre. Le Comité d’action des sans statut continue d’exiger: 1) que cesse les déportations; 2) le retour du moratoire sur les déportations vers l’Algérie; 3) la régularisation de toutes les personnes sans statut. (Donnez votre appui par un courriel à: noon...@tao.ca. Vous recevrez une réponse dans la semaine.) Plus d'images disponible sur Indymedia Ottawa
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