|
Majors et universitésAnonyme, Sábado, Mayo 17, 2003 - 16:26
Protesta
La MPAA (Motion Picture Association of America - http://www.mpaa.org/), l'équivalent de la RIAA pour le secteur du cinéma, avait envoyé une lettre aux universités américaines concernant le piratage. Elles étaient mise en garde sur l'aspect illégal de ce téléchargement, et les suites juridiques qu'il pourrait engendrer. La même tactique avait déjà été utilisée par la RIAA avec des milliers d'entreprises dans le monde. Et cela semble porter ses fruits. En novembre dernier, 85 étudiants avaient été épinglés au sein de L'école navale américaine pour avoir téléchargé et diffusé des MP3 et des films pirates. Les marins "pirates" ont été donc sanctionnés : Restriction d'activités, tours de gardes accrues, etc. Rien a voir donc avec les sommes astronomiques demandées par la RIAA à l'encontre de 4 étudiants ayant patagé des fichiers sur des réseaux P2P. La RIAA demande dans ce cas 150 000 dollars par morceau téléchargé, ce qui, multiplié par 650.000, le nombre estimé de téléchargements fait chez ces 4 jeunes, la coquette somme de 98 milliards de dollars ! Ce que demande donc la RIAA comme dédomagement correspond à 120 000 fois la totalité des achats de disques réalisés aux états-unis l'année passée... Face à ce genre d'attitude, de pressions et de menaces venant du lobby américain du contenu, les universités semblent (une fois de plus) marcher au pas. L'université de Penn (Pennsylvanie) vient par exemple de supprimer la connexion Internet de 220 de ses étudiants qui téléchargaient des fichiers musicaux. |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|