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On le répète, la famille est en mutation. Est-ce qu'on peut se permettre d'en parler?Anonyme, Miércoles, Mayo 14, 2003 - 11:38 (Analyses | Democratie)
Algue
La famille, on veut bien, mais il ne faudrait tout de même pas que les femmes y perdent leurs privilèges La famille est en mutation. Peut-on discuter de la situation sans attirer les charognards et les intégristes? Non? Tant pis, je le ferai quand-même. Puisqu'on persiste à confondre égalité et symétrie et qu'on a mis tous les oeufs dans la lutte au modèle patriarcal où l'homme avait sa place dans la famille, la famille ne sait plus où donner de la progéniture. La natalité est à la baisse? Tant pis. Les femmes ne sont plus asservies à la fonction procréatrice. 1,2 enfants par femme est le maximum qu'on soit en mesure d'attendre d'une société où la vie familiale entre en pause 45 heures par semaine. Débrouillez-vous avec ce qui reste pour dormir et élever vos enfants et si ca tire dans les tournants, changez de conjoint, vous vous êtes trompée. Ça ira mieux avec trois revenus, le vôtre, celui du père de vos enfants et celui de votre nouveau conjoint. La simplicité volontaire, je veux bien. Un seul salaire pendant qu'un des parents reste à la maison à faire les lits et à préparer les repas. Il n'y a pas de problème, à condition que ce soit le papa qui en profite. Il veut bien le papa, mais il n'a pas ce qu'il faut pour couver l'oeuf le papa. On va s'arranger, tu va voir, c'est pas compliqué mais il n'est pas question que ce soit la maman qui retourne à sa... à LA cuisine. C'est une question de principe. Il faut corriger les erreurs du passé. Soit. C'est ça ou on confie la production des nouvelles générations à des sous-traitants. Des étrangers qui exportent la population de remplacement, des usines de bio-technologie, des mères porteuses ou des lesbiennes en mal de loisir. N'y aurait-il pas d'autres solutions? Est-ce qu'on ne pourrait pas s'asseoir et discuter un brin entre hétérosexuels que ces questions préoccupent? Est-ce que les questions familiales doivent nécessairement se régler dans la confrontation? Ne pourrait-on pas revoir la sacro-sainte loi du "au plus fort la poche." Tiens c'est drôle ça "sacro" et "poche" dans la même phrase. Sans doute avons nous un problème de riches. Une bonne guerre et on recommencera à nous reproduire comme des lapins. En attendant, c'est 1 à 0 pour les féministes.
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