Lors de la dernière conférence de l’Université populaire, avant l’arrivée de l’été, il fut question du phénomène « Reclaim the Streets », qui est très fort en Europe et notamment en Angleterre.

Québec, lundi 12 mai 2003 : --- Lors de la dernière conférence de l’Université populaire, avant l’arrivée de l’été, il fut question du phénomène « Reclaim the Streets », qui est très fort en Europe et notamment en Angleterre. C’est un type d’action directe visant à se réapproprier un lieu public où qui est censé l’être, comme par exemple : la rue. Cela se fait de manière festive. Les gens apportent ce qu’ils veulent pour se « payer » du bon temps et en même temps, empêcher les policiers de faire leur travail en y faisant entrave le plus possible. Bref, c’est un ça que l’on appelle une « street party ».

Le cas de l’immigration en Europe

Lors de la conférence de Claude-Orphée Lafond et de Joseph Bergeron, ils mentionnèrent le cas des nouveaux immigrants qui arrivent dans les pays de l’Europe occidental. La plupart des immigrants reçoivent sous forme « d’aide », un montant équivalent à 70 % de leur assistance sociale au moyen de coupons échangeables et qui, de plus est contrôlé par la multinationale Sodexho. S’ils ne se conforment pas à cette situation humiliante, ou que le gouvernement ne veut pas d’eux, ils sont alors tout simplement envoyés dans des camps dit de réfugiés. Mais tout aussi bien dire qu’ils se retrouvent dans les centres de détentions des départements ou ministères de l’immigration.

Criminalisation de la dissidence

C’est avec la montée de la résistance de la population, à travers ses divers mouvements sociaux que les gouvernements prennent peurs et sortent des lois liberticides, afin de mater cette dissidence qui s’installe et assurer sa main mise sur la population. Cela se fait par le biais des lois dites antiterroristes, qui vise essentiellement à réprimer la contestation venant de la population, tant au niveau social que politique.

Droit des animaux

Lors de leur historique sur les luttes sociale, ils ne purent s’empêcher de parler de la question du droit des animaux. Cette idée de défendre radicalement les animaux afin qu’ils ne finissent pas leur jours dans un laboratoire est venu dans les années 80`. C’est dans ces années qu’est née l’ALF (Animal Liberation Front) et qui mirent de l’avant le principe du double standard. C’est-à-dire avoir une image angélique du fait de vouloir défendre et libérer les animaux et l’autre qui consiste à faire du sabotage contre les laboratoires pharmaceutiques qui utilisent les animaux pour tester médicaments et autres, puis celui d’affrontement direct avec les forces de l’ordre.

Montée du néolibéralisme

Avec la montée des luttes sociales dans les années 80`, on assistent tant en Grande-Bretagne qu’au Etats-Unis avec le couple Reagan-Tatcher à une hausse importante de lois favorisant les grandes entreprises. De plus, Tatcher a nivelé vers le bas les universités pour soit-disant faire hausser le taux de diplomation. Le résultat fut désolant pour son gouvernement car beaucoup de dîplomés furent sans travail à la fin de leurs études. Ce qui a engranger une augmentation importante des luttes sociales à la grandeur de la Grande-Bretagne.

Auto-suffisance et autogestion

Comme l’on mentionner les deux conférenciers, ce sont deux concepts qui sont basé sur l’action directe et aussi un mode de vie, une culture quoi ! Par l’application de ces deux principes, il en résulte une prise de conscience du pouvoir collectif face à l’État. Ainsi, en étant autonome, ces groupes peuvent très bien se passer de l’État, mais du que le fonctionnement de ces groupes est volontaire, il est important que les individus s’impliquent dans les groupes.

Ainsi vers le milieu des années 1990, le gouvernement britannique prend peur face à la montée des luttes sociales et la multiplication grandissante des squats et met en place la « Criminalization justice act » qui vise à criminaliser les modes de vies non-conformes.

Le tout c’est terminer une brève description du prochain G8 qui aura lieu à Evian, qui se trouve en France à la frontière avec la Suisse. De plus, il n’y a que 3 routes pour s’y rendrent. Bref, si vous vous rappeler ce qu’avait l’air Kananaskis, vous pouvez vous dire que cette fois ça risque de brasser ou du moins on peut l’espérer. Même s’il était prévu de visionner le film « Reclaim the Streets » et que ce ne fut fait à cause de l’heure avancé qu’il était, je peux dire que j’ai bien aimer cette conférence de mes amis Claude-Orphée et de Joseph.