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Non au racisme médical anti-gros!

Sylvestre, Lunes, Abril 28, 2003 - 17:39

Sylvestre

Une dictature médicale s'installe, pour votre bien. Dorénavent, Big Brother vous surveillera dans la moindre de vos activitées quotidienne pour s'assurer que vous n'ingériez pas plus de calories que vous n'en dépensez. Le collège des médecins a décidé qu'il fallait passer une loi pour punir tous ceux qui ne font pas attention à leur santé, comme les sédentaires, les obèses, les fumeurs, les buveurs de café, d'alcool,les amateurs de sports extrêmes, etc etc. Innaceptable.

Non au racisme médical anti-gros!Les médecins veulent faire passer une loi qui punirait financièrement tous ceux qui prennent des risques pour leur santé, fussent-ils infinitisémal. Sortez vos sous, les sangsues vont vous saigner à blanc.

Si il est du devoir du médecin de ne pas refuser de voir le malade, selon son code de déontologie, il n’a pas à aller le voir lorsque le patient ne le désire pas, même si les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune(article premier, déclaration universelle des droits de l'homme, 10 décembre 1948, Paris), comme de créer une catégorie particulière des clients obèses, assimilés à des irresponsables, des négligents, voire des criminels qui s’attaquent à leur propre corps, comme s’il s’agissait d’une attaque contre la Société. Si s’attaquer à soi-même n’est pas dans l’intérêt de tous, ce n’est non plus contre l’intérêt de tous. Nous connaissons tous des cas de gens qui ils s’étaient supprimées avant de commettre des attentats terroristes, n’auraient pas tués des milliers de personnes en posant des bombes, comme Mc Veigh qui est un des responsables de l’attentat de Oklahoma city. L’obésité chez les femmes peut servir de protection contre le harcèlement sexuel, la violence, l’exploitation sexuelle, le chantage, etc, en tant qu’arme de combat.
Les médecins constituent un groupe de pression vendu à ses propres intérêt, ayant une influence directe en matière de manœuvres politiques, comme en témoigne leur fréquente apparition dans les médias pour des question de santé publique, qui coûtent des millions de dollards aux grandes villes et grandes entreprises touristiques générant de l’emploi, comme c’est le cas actuellement à Toronto, avec une campagne de peur médiatique autour d’une maladie causant beaucoup moins de morts par jour que la cigarette, le SRAS. Le parti libéral compte des député médecins, comme Pierre Corbeil, Diane Legault, Philippe Couillard. Or, article deux de la déclaration universelle des droits de l'homme, 10 décembre 1948, Paris, «le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme». Un de ces droit est la liberté de dire non, et la liberté de vivre les conséquences naturelles de ce non, fussent-elles néfaste à la santé. Et c’est dans l’intérêt de la société que les gens ne se sentent pas brimés dans leurs droits, ce qui causerait des dommages psychologiques incommensurables chez nombre de citoyens.
Si la loi protège la Société des actions qui lui sont nuisibles(article5, déclaration universelle des droits de l'homme, 10 décembre 1948,Paris), la loi doit être l’expression de la volonté générale(article 6, déclaration universelle des droits de l'homme, 10 décembre 1948,Paris). Or, la volonté générale est de se gaver de sucreries, de fritures engraissantes de temps à autres ou souvent, de boire du café, de l’alcool quand ça lui plaît, de fumer du tabac si ça lui tente, de baiser sans condom et de boire autant de liqueur qu’il est possible. Il n’est pas démocratique de déclarer les dissidents «incapables» juste pour adapter la loi à la volonté de quelques médecins. Ces dissidents constitueraient, non pas 10 à 20% de la population, comme nous l’assure le Dr Yves Lamontagne(L’heure du midi, Radio Canada, 28 avril 2003), mais la quasi-totalité, puisque très rares sont les gens capables de s’astreindre parfaitement aux exigences médicale en matière de prévention de la maladie.
Selon l’article 9 déclaration universelle des droits de l'homme, 10 décembre 1948, Paris, tout homme est présumé innocent jusqu’à ce qu’on aie prouvé le contraire : on ne peut accuser les obèses de vouloir se rendre malades. Les obèses et autres dissidents médicaux pensent à leur plaisir, voilà tout. Et il ne faut pas oublier que chez beaucoup de populations non obèses à travers le monde, l’alimentation est à base de friture. Considérant cela, est injuste d’adapter des lois en fonction de facteurs de risque de maladies coronariennes ou de diabète, pour empêcher l’obésité. Une alimentation graisseuse est facteur de plaisir, source d’énergie et de santé, tout dépendamment des facteurs qui empêchent le nombre de calories ingérées de devenir pathogène, comme une activité physique ajustée en fonction du nombre de calorie ingérées. Pour s’assurer que les citoyens puissent respecter librement une politique médicale en matière de prévention de la maladie, il faut impliquer aussi les structures de travail, environnementales. Les citoyens ne sont pas seuls responsables de tous leur maux. Ca implique de remettre en question les pratiques du milieu de travail, de la restauration, de l’organisation du temps, etc.
Puisque les médecins sont impliqués à la politique, on peut penser ici qu’il n’y a pas séparation des pouvoirs, comme il est supposé d’être dans un état démocratique(article 16, déclaration universelle des droits de l'homme, 10 décembre 1948, Paris): les pouvoirs du groupe de pression médical et de parti politique sont réunis chez les libéraux.
Nous avons le droit en outre à la propriété de notre corps(article 17 et 2, déclaration universelle des droits de l'homme, 10 décembre 1948, Paris). Le corps médical peut en disposer après la mort moyennent consentement éclairé et libre du citoyen.
Les obèses peuvent survivre presque aussi longtemps, en moyenne, que les gens ayant un poids santé. Il est question d’une différence en défaveur des obèses de quelques quelques années ou de quelques mois, selon les sondages. De plus vouloir contrôler un facteur source de maladie exige de contrôler tous les autres, la morbidité de l’obésité ayant des facteurs multiples de causalité. Ca impliquerait de devoir surveiller le citoyen jour après jour, pour s’assurer de ce qu’il respecte la loi, en le privant de toute intimité, et de tout droit à la vie privée. C’est le cas lorsqu’on conduit des enquêtes auprès des employées de dépanneur ou d’épicerie pour connaître les habitudes privées de chaque citoyen. Il est inacceptable qu’un seul groupe de pression obtienne autant de contrôle sur les citoyens, même pour des raisons d’ordre supérieur, la santé publique. Les gens qui se sentent brimés dans leurs droits deviennent agressifs les uns envers les autres, et avec le bien d’autrui. Si ils se sentent brimés dans leurs droits les plus élémentaires, ils ne sont plus heureux, et le nombre de dépression risque d’augmenter.
Si on va jusqu’à priver les gens d’instruction pour ne pas qu’ils sachent ce que c’est qu’un droit, et si on aboli les sources d’information qui ne sont pas régies par la loi, comme l’industrie cinématographique, les journaux, qui peuvent inciter les gens à la gourmandise, on va à l’encontre de l’article XII de la déclaration du droit de l’homme et du citoyen 1789, qui dit que la force publique doit être constituée pour tous, non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée, comme un groupe de pression politisé comme l’est celui des médecins au Québec, qui tente d’établir au Québec un système de contrôle et de répression du taux de graisses corporelles des citoyens, par l’entremise d’une suppression de tout droit à l’expression de leurs opinions, et de leur liberté de les mettre en application pour leur intérêt personnel. Or la force publique sert autant l’intérêt des grandes entreprises, des lobbys syndicalistes, des citoyens que des organismes communautaires. Les intérêts sont forts variés.

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