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Première assemblée citoyenne de l'UFP dans TaschereauAnonyme, Jueves, Abril 3, 2003 - 08:30
UFP-Taschereau
Une cinquantaine de personnes ont répondu à l’invitation du candidat de l’Union des forces progressistes (UFP) dans Taschereau, Alain Marcoux, et se sont rendues à la Maison de la coopération pour participer à une assemblée citoyenne mercredi soir. (Québec, le mercredi 2 avril 2003) – Une cinquantaine de personnes ont répondu à l’invitation du candidat de l’Union des forces progressistes (UFP) dans Taschereau, Alain Marcoux, et se sont rendues à la Maison de la coopération pour participer à une assemblée citoyenne mercredi soir. L’UFP en a profité pour soumettre quelques-unes de ses propositions au débat, comme la mise en chantier annuelle de 3 000 logements sociaux dans la région de Québec et la fermeture de l’incinérateur. Surtout, des citoyens et citoyennes ont pu fait part de leurs idées au candidat Marcoux. Par exemple, un participant a soulevé qu’un des défis pour l’UFP était le manque d’éducation à la démocratie qui semble se généraliser au Québec : « Comment faire pour réintéresser les gens à la politique ? » Ce à quoi Alain Marcoux a répondu par l’exemple de la rencontre qui était en cours, tout en reconnaissant que « le niveau de dépolitisation au Québec est incroyable. La montée soudaine de l’ADQ dans les sondages en a été un témoignage. Mais ce n’est pas un hasard si, après seulement neuf mois d’existence, l’UFP est reconnue à la grandeur de la province et a gagné une certaine visibilité dans les médias : les gens cherchent une alternative politique progressiste et pas seulement un changement. » Avec cette assemblée citoyenne, l’UFP-Taschereau amorçait une démarche qui vise à rapprocher la politique de la population et à inscrire les préoccupations des citoyens et citoyennes au sein du débat politique. « Ce genre d’exercice démocratique représente bien la volonté de l’UFP d’en finir avec un système politique qui tient la population en otage et qui ne l’invite à donner son opinion qu’une fois tous les quatre ans, a déclaré Alain Marcoux. « Le déficit démocratique dont souffre le Québec est honteux. Jamais la population n’a été aussi éloignée des grands décideurs et de ses pseudo-représentants-es.Un des engagements de l’UFP est que chacun de ses députés-es tienne régulièrement des « conseils des citoyens et citoyennes » pour faire rapport de ses activités et recueillir des commentaires, des propositions », a-t-il poursuivi. De façon plus générale, l’UFP dénonce le manque de courage des partis au pouvoir. « L’engagement du PQ d’instaurer le mode de scrutin proportionnel n’est que poudre aux yeux. Quand donc les partis au pouvoir laisseront-ils la chance à des partis plus jeunes et résolument à gauche, comme l’UFP, d’être représentés à l’Assemblée nationale ? Craignent-ils donc tellement le choc des idées et la voix des citoyens et citoyennes ? » a rajouté Alain Marcoux. Rappelons que, lors des États généraux sur la réforme des institutions démocratiques, l’UFP a déposé un mémoire préconisant la proportionnelle régionale avec compensation nationale avec un seuil de 2% des voix. Cette formule conserverait une appartenance territoriale aux députés et reflèterait mieux le suffrage dans la représentation à l'Assemblée nationale. De plus, l’UFP appuie l’idée des élections à date fixe et le droit de vote à partir de 16 ans, les consultations d'initiative populaire avec des balises, de même que des mesures législatives forçant les partis à respecter la parité hommes-femmes dans la présentation de candidatures. - 30 –
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