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La politique de l’eau du ministre Boisclair est un autre ramassis de voeux pieux : L’UFP favorise une protection efficace de

Anonyme, Miércoles, Abril 2, 2003 - 15:31

P. Dostie et M. Alexander

Montréal et Saguenay, le 2 avril 2003. Cinq chercheurs de réputation ont tour à tour interpellé le ministre Boisclair sur la protection des milieux humides et hydriques (c.f. Le Devoir du 12 février 2003). L’UFP appuie sans réserve ces scientifiques qui ont dénoncé «les nombreux empiètements urbains et les aménagements agricoles inconsidérés, que ce soit en milieu riverain inondable, dans les bandes riveraines ou dans les tourbières». À cet égard, la Politique de l’eau du ministre Boisclair est inefficace.

Depuis l’adoption de la Politique nationale de l’eau, les citoyens et citoyennes du Québec sont en droit d’espérer du gouvernement une plus grande implication de ce dernier dans la protection de son patrimoine hydrologique, particulièrement par la protection des milieux humides qui sont les reins de nos réseaux hydrographiques. Il n’est plus à démontrer l’importance des milieux humides (marais, marécages, tourbières etc.) dans les écosystèmes planétaires, et ce tant au niveau de leur grande capacité d’épuration des eaux, de leur grande biodiversité, que par leur capacité à régulariser l’écoulement des eaux en absorbant les eaux de crues pour les redistribuer lors des sécheresses estivales. Que dire de plus que près de 80% des organismes vivant sur cette terre profiteront de ces milieux au cours de leur existence.

À l’ère où la ressource EAU devient un enjeu planétaire, il est de notre responsabilité de voir à sa préservation et à sa protection. La protection des milieux humides et hydriques est un élément capital de la gestion écologique de cette ressource.

À ce sujet, l’UFP déplore l’inaction du Ministre de l’Environnement sortant, M. André Boisclair, qui s’est limité à présenter une Politique nationale de l’eau, qui risque de devenir un nouvel arrivant sur les tablettes des vœux pieux d’un gouvernement favorable aux traités de libre-échange et à la primauté de la loi du profit sur la protection de l’environnement.

Afin d’appuyer les démarches de ces courageux scientifiques, Mme Gisèle Lamoureux, M. Serge Payette, Mme Monique Poulin, M. Claude Lavoie et M. André Bouchard, et dans le but de relancer le débat sur question durant la présente campagne électorale, l’UFP affirme que l’actuelle politique gouvernementale n’assure pas le maintien de cette ressource renouvelable, mais fragile qu’est l’eau. En effet, cette politique reste silencieuse sur les échéanciers et sur les plan de travail relatifs à la réalisation de la plupart des 57 engagements qui y sont énoncés. Ce document est loin d’innover et, en l’absence d’une réglementation efficace, il ne permet pas d’assurer une véritable protection de l’eau.

Pour l’UFP, la solution réside dans un cadre réglementaire qui inclus l’ensemble des composantes de nos bassins hydrographiques. Le cadre actuel ne fait qu'assujettir les interventions à l'obtention d'un permis (certificat d'autorisation) du ministère de l'Environnement, sans interdire celles qui ont un impact potentiellement irrémédiable. Pour l'UFP, cet état de fait doit cesser si l'on veut réellement protéger notre ressource hydrique. Il faut interdire les interventions ayant des impacts significatifs et irrévocables sur ces milieux et mieux encadrer l’ensemble de celles-ci afin de s’assurer qu’elles aient le moins d'impacts possible. En aucun temps ce cadre réglementaire ne devrait être subordonné à la loi du marché, et en aucun temps les critères économiques ne devraient avoir préséances sur les critères environnementaux.

Enfin, l'UFP s'oppose à la vente ou à l'adjudication de permis dans le domaine de l'environnement et des milieux naturels. De tels permis constituent de droits de polluer. Or, l'UFP ne veut pas gérer la pollution ou les dommages faits au milieu naturel, mais bien les arrêter.

Un autre Québec est possible, et ça commence par une gestion écologique de nos ressources.

- 30 -

Pierre Dostie V-P et porte-parole,
cel : 418-540-3285
pier...@ufp.qc.ca
Molly Alexander, V-P et porte-parole,
cel : 514-286-0011
moll...@ufp.qc.ca

Site de l'Union des forces progressistes
www.ufp.qc.ca


Asunto: 
L'eau, à boire...
Autor: 
Anonyme
Fecha: 
Lun, 2003-07-14 14:31

... mais aussi à voir !

Le PQ s'est traîné les pieds pendant 10 ans ( adoption du programme de 1993), dans l'application des règlements de la LAU et de la LQE,
il y a beaucoup de temps perdu à rattraper !

- Moratoire sur toute construction en zone inondable, fragile, ou d'intérêt paysager (les libârals devront le décréter; vaste programme);

- Consolidation et respect intégral des zones définies comme inondables, c-à-d. pas de débat sur les désignations des hautes eaux par le gouvernement;

- Rétablissement de la Réserve dite des Trois-Chaînes, au-delà dela ligne des hautes-eaux;

- Récupération des usages récréo-touristiques de l'eau, en priorité sur les lieux à haut potentiel de plus-value paysagère;

- Nationalisation des berges et rives de tous les cours d'eau et plans d'eau en vue de les constituer en parc national ou réserve faunique, idéalement par bassin versant;

- À terme, expropriation définitive des implantations humaines autres que parcs ou institutions à caractère public, et de préférence, celle de ces odieuses monster-homes et autres McManors que nous imposent à la vue ces immondes parvenus friqués qui croient que le pouvoir, c'est de pouvoir acheter n'importe quoi, surtout la beauté.

Le mot d'ordre: sus à la privatisation de la beauté de notre pays !

Faisons en sorte que ces prochains quatre ans de règne libâral soit encore plus long pour eux que pour nous !


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