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Les Fumigations en Colombie et en Equateur

pier trottier, Miércoles, Marzo 26, 2003 - 14:40

Pierre et divers

Les fumigations réalisées en Colombie à travers le Plan Colombie de Clinton provoquent une vive réaction de la part des paysans et de l'organisme américain Sunshine Project, lequel s'est donné comme mission de surveiller l'emploi de substances chimiques et biologiques...

VIA ALTERNA

NOVEMBRE 2002

Résumé Exécutif

Rapport sur les ‘’ impacts ‘’ en Equateur des fumigations
Réalisées en Puntamayo à l’intérieur du Plan Colombie

La permanente préoccupation par les effets nocifs des fumigations au glifosato et des ses effets dans les territoires frontaliers équatoriens convoqua diverses organisations à réaliser une mission de vérification des affectations sur les populations de Colombiens et d’Équatoriens à la frange du Rio San Miguel ;les secteurs Aguas Blancas, La Peligrosa, Nueva Grenada et Los Cristales en Colombie ; Chone 2 et Puerto Nuevo en Équateur. Les résultats de cette vérification sont les suivants :

La nouvelle période de fumigations contre les cultures illicites initiée le 28 juillet dans le département de Puntamayo, en Colombie, et à la zone frontalière en Équateur a produit de sévères impacts à la santé de la population, à ses cultures, aux animaux et aux formes de vie.

Le travail réalisé par l’équipe multidisciplinaire et inter-institutionnelle à la zone frontalière, et la détermination des distances avec le GPS des points où s’effectuèrent les fumigations jusqu’au Rio San Miguel permettent de corroborer que l’on a pas respecté les demandes du Département des Affaires Extérieures équatoriennes, ni de l’ambassadeur d’Équateur en Colombie, autour de l’établissement d’une zone d’amortissement des fumigations, qui implique la non-fumigation dans un périmètre de 8 à 10 kilomètres à l’intérieur du territoire colombien.

Au rapport, on corrobore également que les fumigations affectent le territoire équatorien. Dans quelques cas, on procède à des fumigations jusqu’à l’orée du Rio San Miguel, les avions violant l’espace aérien équatorien. De plus, par effet de dérive aérienne des produits chimiques, on occasionne un préjudice grave à la manière de vivre des populations frontalières équatoriennes.

Les analyses médicales réalisées permettent de mettre en rapport la symptomatologie décrite par la population avec celle qui se produit par l’inactivation de la cholinestérase, qui est l’effet des organophosphorés. Cela produit une sur-stimulation du système nerveux central qui cause : maux de tête, étourdissements, nausées, vomissements, douleurs stomacales et faiblesse. A ces symptômes s’en ajoutent d’autres qui sont plus spécifiques du Round p Ultra, caractérisés par une forte irritation des yeux et de la peau.

Les analyses sanguines pratiquées sur les populations de la zone frontalière nous mettent en alerte devant le risque qu’on est en train de faire des fumigations sur une population qui possède des niveaux de fragilité chromosomique 17 fois supérieure à la normale. Cette situation pose l’interrogation sur l’incidence des récentes fumigations sur l’accroissement des aberrations chromosomiques détectées, ou bien s’il s’agit d’autres de d’autres facteurs, encore à déterminer, mais qui pourraient influer négativement sur une population déjà à risque. Cette situation est en somme délicate, puisque la fragilité chromosomique implique une plus grande fragilité pour l’apparition de cancers, mutations, malformations et avortements.

La dénonciation des habitants de la zone d’avoir vu deux types différents de fumigations (une faite de liquide blanc, et d’autres de couleur poudre café) nous amène à analyser des échantillons de plantes afin d’écarter que, malgré les prohibitions existantes, on ait utilisé l’agent biologique « Fusarium Oxysporum » devant lequel on serait en face de l’utilisation d’agents biologiques qualifiés d’armes biologiques, ce qui évidemment aurait de graves implications au niveau international. Quoique les limitations pour l’analyse technique ne permettent pas de déterminer l’espèce, on trouva la présence du genre fusarium dans tous les échantillons récoltés, tant dans les racines, les feuilles et les sols.

Les dommages aux cultures d’autosubsistance et destinées au marché, en leur totalité ou à un pourcentage très élevé, ont affecté la population de cette région, la portant à la crise alimentaire et au déplacement forcé. Ces populations ne reçoivent pas d’appui médical, ni d’indemnisations afin de pouvoir récupérer les pertes occasionnées.

Les armes chimiques des États-Unis violent la Loi Internationale

Les forces armées américaines possèdent un programme d’armes chimiques qui viole les lois internationales, selon le ‘’ Sunshine Project ‘’, organisme privé dédié à prévenir la prolifération d’armes chimiques et biologiques. Ils obtinrent l’information après investigation au « Joint Non Lethal Weapon Directorate » (JNLWD)
du Département de la Défense après 18 mois de recherche avec l’aide de la loi à la liberté d’information (FOIA).Le Sunshine Project accusa les E.U. de réaliser des recherches avec des chimiques toxiques afin de voir comment ils pouvaient être utilisés comme armes, en violation directe de la Convention Internationale qui prohibe la guerre chimique. Selon les d.couvertes de l’organisation, le Pentagone n’était pas tant intéressé aux agents chimiques hautement létaux, comme le gaz VX, mais par des recherches et des développements d’armes appelées non létales.

Ces nouveaux armements, qui incluent armes biologiques et balles caoutchoutées, sont conçues pour neutraliser un ennemi sans le tuer. Le Pentagone se dispose à les utiliser dans des opérations anti-terroristes et de contre-insurrection, et pour neutraliser des civils potentiellement hostiles (comme qui ? Les Zénons ? Les Kayacks ?)

Entre les armes chimiques non létales que développe le JNLWD sont les chimiques qui altèrent la pensée ou causent le sommeil, ou qui provoquent des convulsions violentes. Pour atteindre leur objectif avec ces armes, on a développé des obus de mortier de 81 millimètres qui, facilement, peuvent être utilisés avec des mortiers déjà existants, comme le M252, et qui possèdent une portée de 2.5 kilomètres. Le Sunshine Project soutient qu’il est impossible qu’une arme chimique qui peut être effective à 2.5 kilomètres puisse servir pour le maintien de la loi ou supprimer des mutineries, et qu’elle ne peut être qu’une arme de combat.

L’Organisation propose que les inspecteurs de l’ONU examinent les installations où le Pentagone développe ces armes chimiques. ‘’ Nous pouvons présenter une évidence solide d’un illicite et honteux programme d’armes chimiques aux États-Unis ‘’, répond Edward Hammond, directeur du Sunshine Project. Il avertit que si les États-Unis envahissent l’Irak et utilisent ces armes, le pays (E.U.) sera dans la position contradictoire de faire une guerre chimique contre un ennemi afin que celui-ci ne développe pas d’armes chimiques.

Et quel est le problème avec les armes chimiques non létales ? Dans une conférence de presse, le Sunshine Project explique que, quiconque emploie des armes chimiques – même si elles sont non létales – en combat, comporte le risque d’escalade de guerre chimique totale et sans quartier. Si une unité militaire est attaquée avec un chimique inconnu qui paralyse les troupes, les victimes penseront que le chimique est létal et pourraient répondre à leur adversaire d’égale manière. C’est pour cela que la Convention sur les Armes Chimiques défend jusqu’à l’utilisation de poivre de cayenne ou de gaz lacrymogène au combat.

Traduction de l’espagnol par :

Pierre Trottier , mars 2003

Trois-Rivères , Québec , Canada

Voir également les articles :

(1) Protection Constitutionnelle à des paysans équatoriens….

(2) Les E.U. menacent de nouveau avec le ‘’ champignon ‘’

Via ALTERNA

Quito 24-01-03

PROTECTION CONSTITUTIONNELLE A DES PAYSANS
EQUATORIENS AFFECTÉS PAR LES FUMIGATIONS

Bulletin de Presse

L’arrêt du Tribunal du Contentieux Administratif ordonne aux différents organes de l’Etat de prendre des mesures urgentes afin de s’occuper des personnes affectées et pour éviter que continuent les fumigations à la frontière.

Dans une mesure sans précédent dans le système judiciaire équatorien, le Tribunal du Contentieux Administratif trouva coupables certains organismes du gouvernement ( entre lesquels sont la Présidence de la République et les ministres des Relations Extérieures, de l’Agriculture, de l’Environnement et de la Santé ) d’omission grave à ne pas prendre les mesures nécessaires afin d’assister les populations de la frontière équatorienne qui est contiguë avec l’Etat de Puntamayo en Colombie.

La demande fut présentée le 10 décembre 2002, devant l’absence de réponse de ces sociétés étatiques aux nombreuses demandes des paysans et indigènes de la région.

Dans un de ses passages les plus soulignés, la résolution du Tribunal déclare : ‘’ Les témoignages apportés pendant l’audience publique et les documents incorporés au processus ne laissent place à aucun doute au sujet des funestes conséquences sur les plantes, les animaux et, fondamentalement, sur les êtres humains, comme résultat des fumigations au ‘’ glifosato ‘’ de grande toxicité ; les enfants qui ont perdu la vie, les habitants avec des souffrances et des maladies sans nombre, les terres, les plantations et les cultures détruites, de grandes extensions de terres inutilisées, l’eau et l’air contaminé ; toute cette accumulation de calamités, parce que les autorités n’ont pas pris à temps les mesures et les actions destinées à éviter ces grands et irréparables dommages. Son omission afin d’éviter de si catastrophiques conséquences est évidente, comme évidente est une si passive attitude qui a violé les garanties fondamentales consacrées par la Loi Suprême de la République. Entre elles, on peut signaler la qualité de la vie et la vie même, le droit à la santé, la préservation de la nature et de l’environnement.

Les fumigations avec de puissants herbicides sont réalisées par le Gouvernement colombien dans le cadre du Plan Colombie, comme mécanisme d’éradication des cultures illicites dans la zone de Puntamayo. La substance utilisée est une combinaison de glifosato (puissant herbicide) et des substances comme le POEA et le cosmoflux. Les fumigations aériennes se réalisent de façon indistincte sur les territoires et les populations jusqu’à la frontière avec l’Equateur (en certaines occasions, on a rapporté même des passages d’avions au-dessus du territoire équatorien). Les effets sur les populations frontalières ont été documentés dans des études inter-institutionnelles qui rapportent principalement des dommages à la santé et aux cultures locales. (voir : www.accionecologica.org)

La demande et la sentence coïncidèrent avec le changement de régime, en Equateur, et la mise en poste des nouveaux fonctionnaires du Gouvernement du président Gutiérrez, desquels on attend une réponse positive en relation avec le jugement du Tribunal.

Comité Inter-Institutionnel sur les Fumigations , CIF.

Traduit de l’espagnol :

Pierre Trottier , mars 2003

Trois-Rivières, Québec, Canada

Voir également :
(1) Rapport sur les impacts en Equateur des fumigations…..

(2) Les E.U. menacent de nouveau avec le ‘’ champignon ‘’

VIA ALTERNA

Janvier 2003

LES ETATS-UNIS MENACENT DE NOUVEAU AVEC
LE ‘’ CHAMPIGNON ‘’

Les législateurs des États-Unis demandent d’utiliser des armes biologiques contre les cultures illicites en Colombie

Pendant que les États-Unis se préparent à envahir l’Irak sous prétexte de détruire les présumés programmes d’armes biologiques de ce pays, les législateurs profèrent de nouvelles menaces d’utiliser des armes biologiques dans la guerre civile de Colombie. Les armes sont des souches pathogènes de champignons conçues pour détruire les cultures de drogues. Les Républicains, qui dominent à la Chambre des Représentants, appuyés par le département d’État, conduiraient l’offensive.

Le Sunshine Project alerte présentement les gouvernements et les ong qu’un nouvel effort est requis afin d’empêcher que les États-Unis livrent une guerre biologique en Colombie. Cet effort doit inclure l’action de la Convention sur les Armes Biologiques ,principal traité contre la guerre biologique. Les ramifications du plan américain d’armes biologiques sont globales. De poursuivre dans le conflit colombien, la pression afin d’utiliser des armes biologiques contre des cultures illicites s’étendra rapidement à d’autres pays d’Amérique Latine et à d’autres régions du monde, spécialement l’Asie.

Témoignage devant le Congrès des États-Unis

Vendredi, dans une audience du Comité sur la Réforme du Gouvernement, John Mica, un législateur en politique de drogues, fit pression de manière insistante afin que les E.U. prennent le pas vers la guerre biologique en Colombie. Selon Mica, le moment est arrivé afin que les E.U. entreprennent l’attaque. ‘’ Il nous faut rétablir notre ….myco-herbicide ‘’ rajouta Mica, se référant aux agents biologiques, ‘’ des choses qui ont été étudiées pendant si longtemps ont besoin d’être mises en action ‘’. Il ajouta que : ‘’ nous avons vérifié que non seulement nous pouvons répandre cette substance mais qu’aussi nous pouvons la désactiver durant certaines périodes. Cela causerait beaucoup de dommages et éradiquerait quelques-unes de ces cultures pour des périodes significatives ‘’.

En réponse, l’ambassadrice américaine devant la Colombie, Anne Patterson, affirma qu’elle croyait que les E.U. avaient déjà éprouvé les agents biologiques contre les cultures en Colombie. Elle se rétracta plus tard, alléguant qu’elle avait parlé sous pression. Le Département d’État dans lequel travaille Patterson appuie l’utilisation d’armes biologiques en Colombie. Rand Beers, sous-secrétaire d’État pour les narcotiques, plaida pour l’usage des armes biologiques pendant le gouvernement de Clinton. Beers continue d’occuper son poste sous le gouvernement de Bush. En 2001, les E.U. défendirent le Plan de la Convention sur les Armes Biologiques où Don Mahley expliqua que ces dernières étaient requises afin de ‘’ lutter contre le cartel de Medellin ‘’, se référant de manière anachronique à une organisation criminelle démantelée il y a une décade par la police colombienne.

Aide accompagnée de guerre biologique

Mica peut être en train de se préparer à répéter un vieux truc – inclure dans la législation un texte exigeant que la Colombie use d’armes biologiques afin de recevoir l’argent des États-Unis -. L’audience du Comité sur la Réforme du Gouvernement fut sur le Plan Colombie, la controversée stratégie politique militaire de Bogota pour la pacification nationale. Les E.U. sont pratiquement seuls dans le financement de la composante militaire du Plan Colombie, et les Forces Armées de Bogota dépendent énormément de l’argent et de l’équipement américain. L’ensemble du financement du Plan de 1999 requérait des preuves avec armes biologiques. Lorsque la protestation internationale éclata, la condition fut levée par le président Clinton lequel argumenta des préoccupations sur la prolifération d’armes biologiques. Cependant, depuis lors, les administrations ont changé dans les deux capitales, ouvrant la possibilité que, cette fois, Washington soit plus énergique et Bogota plus réceptif.

Ramifications Globales

L’utilisation potentielle d’agents biologiques pour l’éradication en Colombie est d’importance globale. Beaucoup d’autres pays ont des problèmes avec les cultures illicites. Les fonctionnaires américains ont réitéré que leur stratégie est globale. C’est dire que les agents sont conçus pour être utilisés dans plusieurs pays. Les E.U. exercent un pouvoir spécial sur la Colombie, dû à la forte dépendance d’aide américaine de cette dernière. D’obtenir un succès en Colombie augmenterait la pression pour l’utilisation de cette stratégie dans d’autres pays, causant un tort immense au contrôle d’armes ayant des effets sur les écosystèmes et sur la santé humaine, probablement sévères.

Près de la Colombie sur la liste des objectifs des E.U. est l’Afghanistan, le plus grand producteur de coquelicot pour l’héroïne. Les cultures de coquelicots en Afghanistan ont ressurgit récemment. D’autres pays sont aussi sur la ligne de feu en ce qui concerne la production de coca et de coquelicots pour l’héroïne : l’Asie du sud, l’Asie du sud-est et l’Amérique Latine. Les E.U. possèdent d’immenses cultures illicites de marijuana, mais les tentatives afin d’utiliser les agents biologiques furent repoussées par les autorités environnementales de l’état de la Floride, duquel Mica est natif.

Action Internationale : Pour la Colombie, le plan d’armes biologiques réapparaît à un moment inopportun. La Colombie préside actuellement le Conseil de Sécurité de l’ONU et se trouve sous les projecteurs quant- à leur décision de remettre aux États-Unis une copie anticipée de la déclaration d’armes de destruction massive en Irak. Les critiques relient la décision à la récente augmentation d’aide militaire à Bogota. Avec le peu de volonté de la Colombie de se distancer des E.U., les propos américains d’éradication biologique leur sont profitables. Ignorant l’hypocrisie colossale de promouvoir les armes biologiques américaines au milieu de la confrontation avec l’Irak, ils profitent de la position diplomatique stressée de la Colombie pour faire pression pour l’escalade biologique du conflit.

Un lieu d’action pour freiner l’attaque biologique sera la réunion de la prochaine Convention sur les Armes Biologiques (CAB). La Convention défend le transfert international d’armes biologiques et d’équipements, et les E.U. cherchent à créer un conflit biologique en Amérique du sud comme partie d’une stratégie globale. Quelques-uns des voisins de la Colombie, entre autres l’Équateur et le Pérou, ont adopté une législation nationale dans le but de prévenir une pression de la part des E.U., comme celle exercée sur la Colombie. Comment d’autres pays et régions peuvent-ils se défendre contre l’exportation de ces armes biologiques?

Le Plan américain est d’arroser, à partir d’aéronefs, des quantités massives d’agents de maladies de cultures (champignons pathogènes spécialement conçus) dans un effort afin d’éradiquer le coquelicot et la coca. Selon les critiques, le plan propose des actes illégaux de guerre biologique, présente de grands risques écologiques au second meilleur pays possédant la diversité biologique de la planète, et augmentera le coût humain d’une politique manquée d’éradication. Les agents ont été développés par le Département de l’Agriculture des E.U., situé à Beltsville, Maryland (E.U.). et avec le financement du gouvernement américain à deux autres laboratoires – une compagnie privée au Montana (E.U.) et par un laboratoire situé à Tashkont, Ouzbékistan, qui produisait des armes biologiques offensives dans le programme de l’antique Union Soviétique. Les agents actifs sont du type ‘’ Fusarium Oxysporum ‘’ ( pour détruire la cocaïne et la marijuana ) et ‘’ Pleospora Papaveracea ‘’ ( pour détruire le coquelicot ). Leur sécurité environnementale et pour la santé humaine n’a pas été vérifiée, et on sait qu’ils s’attaquent à d’autres espèces. Les champignons sont conçus pour être plus puissants que les agents chimiques actuellement utilisés pour les mêmes fins. Ceux qui appuient les champignons les nomment ‘’ myco-herbicides ‘’, mais ils sont mieux connus comme l’arme biologique agent vert, comme le surnomme le Sunshine Project. Les proposeurs de l’Agent Vert disent que leur fin justifie l’emploi du champignon, mais comme l’histoire du développement d’armes biologiques de l’antique régime d’apartheid d’Afrique du sud le révèle, les justifications pour l’application de la loi peuvent cacher d’horribles plans de guerre biologique. L’utilisation de l’Agent Vert en quelque partie du monde légitimera une guerre biologique en agriculture dans d’autres contextes. Avec un raisonnement semblable à celui des E.U., d’autres pourraient préparer une attaque biologique contre la récolte américaine de tabac – qui empoisonnerait des millions de personnes de par le monde – ou ceux qui s’opposent à l’alcool pourraient attaquer le raisin ou le malt -. Le coquelicot, la marijuana et la coca se cultivent aussi à des fins légitimes, industrielles et pharmaceutiques, ou pour les peuples indigènes et paysans à des fins qui ne sont pas en relation avec les narcotiques. Ces utilisations des récoltes aussi sont menacées.

Le Plan Colombie de 1999, un ensemble d’aide de 1,3 milliards de dollars que le Congrès adopta, à condition que la Colombie apporte des preuves des armes biologiques afin de recevoir cette aide. Les preuves furent dénoncées par la société civile dans tout le monde. Sous pression, le Programme des Nations Unies pour le Contrôle des Drogues (UNDCP, pour son sigle en anglais) qui initialement appuya l’initiative (dans les Andes uniquement), recula. Le Parlement Européen rejeta la stratégie dans une résolution adoptée par un vote de 474 à 1. Les Gouvernements latino-américains protestèrent énergiquement en appelant même au Secrétaire Général, Annan. La furie en ascension, le président Clinton leva la condition, citant des préoccupations sur la prolifération d’armes biologiques. Plus tard, la Colombie rejeta les propositions de preuves des agents alléguant les risques pour le milieu ambiant.

Un résumé des dangers que l’Agent Vert représente pour le contrôle des armes, les êtres humains et les milieux environnementaux se trouve dans : ‘’ Les risques de l’utilisation d’agents Biologiques pour l’éradication des Cultures illicites ‘’ sur le portail internet de Sunshine Project.

Une information détaillée se trouve aussi sur le site :

www.mycoherbicide.net

Le site de Sunshine Project :

www.sunshine-project.org

Un dossier complet dans le Monde Diplomatique :

www.monde-diplomatique.fr/dossiers/armesbiologiques/

Traduit de l’espagnol par :

Pierre Trottier , mars 2003

Trois-Rivières , Québec , Canada

Source : www.viaalterna.com.co
Voir également :

(1) Rapport sur les impacts en Équateur des fumigations….

(2) Protection Constitutionnelle à des paysans équatoriens...

www.cmaq.net


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