$1,100. C'est le montant approximatif que chaque homme, femme et enfant vivant au Québec ont perdu dans la débâcle de la Caisse de dépôt et placement.

$1,100 est un montant qui représente de façon symbolique l'engagement du gouvernement du Parti Québécois envers l'entreprise privée au Québec. Le message est on ne peut plus clair : nous prendrons tous les moyens qu'il faut afin de supporter l'entreprise privée québécoise grâce à l'argent des contribuables. Il en va de la force du Québec.

Si le message semble clair, une question essentielle demeure. Étant tous, en tant que citoyens "actionnaires" de ces entreprises, ne devrions-nous pas avoir notre mot à dire dans leur gestion ?

Car, à l'heure actuelle certaines de ces entreprises du Québec inc. ont le beurre et l'argent du beurre. Elles reçoivent notre argent, mais n'ont pas de responsabilité envers nous.

Et c'est ce que nous dénonçons.

Il nous semble inacceptable que des entreprises comme Québécor reçoivent des milliards de nos dollars et traitent leurs employés comme si l'entreprise n'avait aucune responsabilité sociale à leur égard, qu'une entreprise comme Provigo ait été aussi supportée et qu'elle vende à Loblaw en retour d'un engagement bidon envers les agriculteurs d'ici.

Et que dire de l'entente avec Alcoa ? Cette entreprise énergivore entre toutes recevra une subvention de plus de $250,000,000 par an en électricité en ne payant pas le même prix que nous, citoyens, payons.

Et en plus, le gouvernement devra construire des centrales au gaz naturel , donc polluantes, pour répondre à cette demande accrue !

Conclusion, le gouvernement subventionne à coût prohibitif des entreprises que l'on déresponsabilise aussi bien au point de vue écologique que social.

Les anglophones appellent cela le corporate welfare. Nous appelons cela socialiser les pertes et privatiser les profits. Voilà le vrai visage du Québec inc. du gouvernement actuel.