Le Pentagone a confirmé que l'aviation américaine avait mené des frappes multiples aujourd'hui contre des objectifs irakiens dans le sud de l'Irak.

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Guerre à la guerre: notre dossier

Les signes avant-coureurs d'un déclenchement imminent des hostilités se multiplient. Des soldats sous commandement étasunien sont entrés dans la journée dans la zone démilitarisée située entre le Koweït et l'Irak, évacuée en début de semaine par les observateurs de la Monuik (Mission d'observateurs des Nations unies pour l'Irak et le Koweït), ce qui augure d'un "pré-positionnement" en vue d'un conflit. Autre signe d'une mise en marche de la machine militaire, près de deux millions de tracts ont été largués par l'aviation anglo-étasunienne sur une trentaine de sites militaires et civils du sud-ouest de l'Irak. De plus, selon Georges W. Bush, l’attaque anglo-étasunien pourrait même être lancé avant la fin de l’ultimatum. Ce qui ne fait aucun doute avec l’avance des troupes dans la zone démilitarisée entre le Koweït et l’Irak. Pendant la journée, l’aviation anglo-étasunienne aurait vraisemblablement sept cibles dans le sud de l’Irak, dans la zone d’exclusion aérienne.

Selon le Pentagone, la guerre devrait commencer par deux jours de bombardements intenses, au moyen d'avions et de missiles de croisière, prévoient les stratèges du Pentagone. Ce serait alors la période dite "de choc et d'effroi", qui viserait, par le largage de 3 000 bombes, à démoraliser l'armée ennemie et à provoquer des capitulations.

Offre d’asile pour Saddam
Bahreïn aurait offert l’asile à Saddam Hussein. C’est une offre de "la dernière chance" d'éviter une guerre. "Bahreïn est disposé à accueillir le président Saddam Hussein", a déclaré le roi Hamad Ben Issa Al-Khalifa, dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion extraordinaire du conseil des ministres. Dans ce communiqué cité par l'agence officielle BNA, le souverain a affirmé que M. Hussein serait accueilli "avec tous les honneurs, sans que cela affecte les capacités et le statut de l'Irak".