Samedi, le 8 mars 2003

C’est dans une atmosphère détendue et empreinte de simplicité que les membres du Parti Vert de la circonscription de Taschereau ont aujourd’hui exprimé leur confiance envers Monsieur Dominic Lapointe, confirmant ce militant des premières heures à titre de candidat écologiste lors des prochaines élections provinciales. Cette investiture le conforte par le fait même dans le rôle de porte-parole officiel du Parti Vert pour la région de Québec lors de la prochaine campagne électorale.

Dominic Lapointe a 28 ans et est père de famille. Il étudie au niveau de la maîtrise en Technologie éducative. Gradué du Vancouver Film School à la fin des années 90, c'est dans cette ville de la côte ouest qu’il a été plus particulièrement imprégné des idées et valeurs du mouvement vert. Depuis ce temps, il s’implique assidûment dans la réalisation de courts métrages engagés et indépendants.

À la question, pourquoi fais-tu de la politique ? Il répond : «Parce que je suis fatigué des politiques à court terme proposées par les partis traditionnels». Cette réponse, qu’il livre franchement, demeure d’ailleurs la ligne directrice des remèdes qu’il entend proposer tout au long de son implication politique. Fidèle aux plus grands principes écologistes, la pierre angulaire de sa réflexion s’avère de toujours privilégier les interventions écologiques, sociales, politiques et économiques favorisant la résolution de problème dans une perspective de long terme. Au regard de cette même ligne de pensée, il ajoute : «Voter vert, c’est surtout voter pour un parti qui est prêt à prendre des décisions qui ne s’arrêtent pas au court terme ou encore au prochaines échéances électorales, mais pour un parti qui prendra les décisions les plus favorables possibles en pensant au futur de nos enfants et de nos petits-enfants, et même au futur des sept prochaines générations».

Concernant le rôle de l’État face à la mondialisation, le candidat des Verts dans Taschereau s’anime : «Face à l’État providence du PQ et au gouvernement centre d’achat de l’ADQ où les élus se contenteront de voter les spéciaux du mois sur les services gouvernementaux qui auront été privatisés, le Parti Vert du Québec présente un projet de société où l’État se doit de protéger certaines institutions des influences du marché pour simultanément ouvrir ces institutions à une plus grande implication du citoyen dans le gestion et l’évolution de celles-ci».

Le Parti Vert du Québec a fait son apparition dans le paysage politique québécois au printemps de l’année 2001. Le Parti Vert du Québec s’inscrit depuis ce temps dans une mouvance internationale qui a notamment déjà contribuée à catapulter des représentants écologistes au sein des institutions démocratiques allemandes, françaises et néo-zélandaises. Une mouvance qui a aussi reçu l’approbation de plus de 10 % des électeurs de la Colombie-Britannique lors des dernières élections provinciales et qui a contribué à l’élection de maints conseillers municipaux dans plusieurs États américains.