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M. Frigon, on ne veut pas de vous dans la fonction publique, est-ce assez clair?Anonyme, Jueves, Febrero 20, 2003 - 10:02
Arthur
Pseudo conflits d'intérêt. Mercredi le 19 février 2003, Québec. Comment expliquer que Denis Lessard de la Presse a publié un article le 14 Février concluant que l’enquête sur l’implication du président de Loto-Québec, Gaétan Frigon, avait abouti à la conclusion qu’il était en conflit d’intérêt alors que le premier ministre lui-même dit que l’enquête n’est pas terminée. Un journaliste a le droit de porter jugement et conclure avant même une enquête interne…? Peut-être pas lorsque c’est certain qu’il a raison vous direz. Et s’il se trompait alors? Il y a des politiciens qui se sont mouillés drôlement plus que ça et on n’a jamais conclu aussi vite. Le conservateur de Loto-Québec qui ne veut pas avoir à justifier ses actions et décisions a de très bons contacts de toute évidence. On lui donne 3 quarts de million par an et monsieur n’a pas à se justifier et est offusqué qu’on le lui demande. Mais y a-t-il des privilégiés intouchables dans notre société ? L’ex-URSS avec son communisme à deux paliers, essaie d’appliquer ce modele à la démocratie… Êtes-vous sérieux! L’article de réponse obligé fait mention de 8 chefs d’accusations. ‘De nombreuses sources crédibles’ de la page A15 de la paresse du mardi 18 février dernier. Mais avant toute chose, terminons cette phrase ‘De nombreuses sources crédibles, distinctes, sorties de leurs contextes originaux, dont la majorité sont peu convaincantes ou sont des erreurs plus ou moins avouées… Bon maintenant ça commence à être une phrase plus juste et complète. Mais a part le petit lapsus ‘De nombreuses sources crédibles’ car nombreuses et crédibles, en politique c’est souvent un pléonasme. Surtout lorsque vous y jumelez les mots fonction publique… Donc après un rapide retrait de 5 chefs d’accusations, après avoir pris connaissance et interprété le texte du haut et du bas. Pour les parties restantes de cette jolie réussite en art naïf écrit, voici ce que toute personne éduquée dans le domaine pourrait vous répondre. Conflit d’intérêt à la S.A.Q. Analysons objectivement ce supposé conflit d’intérêt un peu plus loin que le bout de son nez juste pour voir… Lorsque le gouvernement du Québec a demandé à M. Frigon de s’occuper de la SAQ alors qu'il était co-propriétaire d’une entreprise québécoise fournissant la SAQ, il s’est départi de ses actions avec droit de vote mais a conservé une dette, une obligation, un prêt consenti fort probablement parce que son ou ses partenaires ne pouvai-en-t pas assumer eux-mêmes la totalité de la dette de l’entreprise sans diviser le risque encouru par la banque avec un nouvel investisseur. Qui veut d’un nouvel investisseur dans son entreprise lorsque tous les risques du départ ont été pris et que la phase profit arrive… Personne d’intelligent en tout cas. M. Frigon devait-il forcer son associé à fermer l’entreprise pour être en règle? Car, là est la question, finale au fond. Pour prouver qu’il y a bien un conflit d’intérêt il faut passer par la démonstration de la relation suivante. Est-ce que l’entreprise aurait survécu sans ces contrats ? Et même si vous répondez NON à cette question, le gouvernement du Québec a comme mandat d’encourager les entreprises québécoises. Connaissez-vous l’équation monopole d’état versus libre entreprise dans une démocratie, elle n'est pourtant vraiment pas compliquée. Toute entreprise qui veut offrir un produit sur le libre marché en a le droit. C’est une règle fondamentale de notre société. L’entreprise avait-elle déjà reçu des contrats de la SAQ ? Oui, alors pourquoi supposer que ce ne serait plus le cas dès le départ de M. Frigon ? Vous connaissez l’expression ‘gros bon sens’… Y a-t-il eu un gain monétaire de réaliser par M. Frigon relié à l’obtention des contrats. Selon la définition comptable élémentaire NON. Pas de mouvement à la hausse ou à la baisse donc pas de débit/crédit. Démonstration graphique de la courbe de la variation des dt/ct -----------» à l’appui. Il n'y a aucun gain envisageable d'une telle situation. Il n'y a donc qu'un poids politique à ce conflit d'intérêt, car du point de vue économique, le poids est nul. Pour la tentative de démonstration de gestion et d’économie doit-je vous rappeler qu’une circulaire c’est un produit de marketing qui a les mêmes attributs qu’un produit à la consommation… Marketing 101 - les courbes normales de la durée de vie d’un produit ont toutes les mêmes attributs, elles sont tous descendantes avec le temps… Sauf bien sur certains produits de base à la consommation. Si la direction actuelle de la SAQ a des problèmes d’originalité ou d'initiative avec un de ses produits de marketing qui vieillit, ce n’est pas une bonne réaction de gestion que de blâmer un président qui n’y est plus depuis 1 an environ. Connaissant la courte durée de vie de ce type de produit de marketing issu des médias, dans certaines industries. De plus, les entreprises sont souvent comparées à des trains ou des navires sur leurs élans/lancées. Si les gestionnaires actuels de la SAQ ne sont pas capables de maintenir le rythme, ça ne veut surtout pas dire que l’ancien président n’en aurait pas été capable s’il n’avait pas été affecté à une autre direction. Et dire le contraire, c’est être prophète. Désolé. Certains gestionnaires ont de la facilité à manier plusieurs des dimensions de la gestion, alors que d’autres se tournent vers la politique... Dans le milieu, ont appelle ça, entre autre, avoir du flaire. Dans un autre milieu on appelle ça par le nom du résidu provenant d’une partie basse de l’anatomie. Ou d’ailleurs la première qualité n’est pas conseillée! Je suis diplômé de quelques institutions renommées dont l’UQAM en gestion, marketing, comptabilité, économie et psychologie, et ce dernièrement. Pour ne nommer que le minimum afin de ne pas être reconnu pour l’instant*, alors il y a de bonnes chances que je sache de quoi je parle. La seule chose qui reste après l’os une fois que la viande avariée est retirée, c’est une décision politique… Qu’il n’a peut-être même pas prise lui-même! 8 sur 8 échecs. On devrait je crois lui accorder le bénéfice du doute pour au moins les 4 prochaines conneries qui sortiront. Conclusion 1 : La SAQ est retournée de toute évidence à ‘les-tas’. …de 2 semaines de plus pour arriver a destination. Conclusion 2 : La charte des droits et libertés de l’homme n’est pas bafouée seulement en Asie et au tiers monde, mais aussi dans une province ou on ne s’y attend pas… Tenté de rendre subitement une personne incompétente qui pourtant par ses dernières réalisations prouve tout a fait le contraire, c’est tenter de bafouer l’esprit d’intégrité que tout homme a, par défaut, le droit d’avoir dans ce pays. Surtout quelqu’un de sa trempe… Ce sera qui le prochain passionné de ce qu’il fait, qui sera sauvagement rappelé à l’ordre? Croyez-vous qu’on va vous laisser jouer avec nos vies encore longtemps de cette façon? *Je ne signe pas car actuellement certaines pièces de la machine gouvernementale ou des dérivées directes, me font peur. C’est justement çà, la catastrophe… Si certains crétins on trouver un trou dans la machine gouvernementale c’est notre devoir de s’assurer que ces crétins ne nous gouverneront pas de quelconque façon que se soit. Surtout pas de cette façon... Et cette preuve est éloquente. Au nom de la démocratie et des droits et libertés, et pour cause... Je mets au défi les grands médias écrits du Québec de publier cette rhétorique. Car ne pas le faire sera un point de plus à la synthèse toute simple émanant de cette analyse, que tout bon gestionnaires fera, j’en suis convaincu. Publié le 19 Février 2003 au CMAQ. |
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