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Paix, justice et liberté pour tous les êtresAnonyme, Martes, Febrero 18, 2003 - 10:23 (Analyses | Guerre / War)
Catherine
Il existe une relation presque toujours occultée entre la guerre, la torture, l'exploitation et l'oppression et ce que l'humanité en général fait subir aux individus sensibles non humains (animaux). Si nous voulons vraiment lutter pour la paix, il faut d’abord chercher à découvrir les causes fondamentales qui mènent à la guerre, et ce faisant, conscientiser et admettre que nous sommes en partie responsables du problème. Pour changer le monde il faut avant tout se changer soi-même. Nous faisons nous-mêmes la guerre à de plus vulnérables que nous. Ouvrons-nous les yeux, l’horreur est là, tout autour de nous. Les victimes sont innombrables, nous les torturons, nous les massacrons, nous mangeons leur corps, nous volons leur peau… Pour sortir du cycle de la violence, il est impératif que nous cessions de nous comporter en tyrans envers nos frères animaux. Nous ne pouvons pas espérer parvenir à la paix sans abolir toutes les formes d’oppression, d’exploitation et de discrimination. Militer pour la paix consiste d’abord à pratiquer le respect devant toute vie. Non seulement la violence exercée contre les animaux se répercute sur les humains par la guerre, mais également par la famine. Il y a suffisamment de nourriture sur la Terre pour supporter le double de la population planétaire actuelle. Pourtant 826 millions de gens sont sous-alimentés et plus de 100 000 personnes meurent de faim chaque jour. Comment parvenons-nous à gaspiller la moitié des ressources alimentaires mondiales? C’est simple, nous volons la nourriture des pauvres entre autres pour engraisser les animaux d’élevage dont nous mangeons la chair. Ce faisant nous ne récupérons que 10% des protéines, 4% des calories et 0% des fibres qui se trouvaient dans l’aliment végétal initial, tout le reste étant transformé en excrément! À titre d’exemple, pour une même superficie de terre agricole, on peut nourrir 20 fois plus de végétaliens que de gens ayant une alimentation à l’américaine. De la même manière, la production de 1 kg de viande nécessite environ 23 000 litres d’eau potable et en pollue davantage encore. La zoophagie implique le pillage des moyens de subsistance, une des principales causes de pauvreté et de mortalité. Pour en savoir plus sur la libération ou l’égalité animale : Voici pour conclure quelques citations qui vont dans le sens d’une éthique universelle, i.e. qui déborde le champ de la seule humanité. «Depuis une quinzaine d’années, l’ethnologue prend davantage conscience que les problèmes posés par les préjugés raciaux reflètent à l’échelle humaine un problème beaucoup plus vaste et dont la solution est encore plus urgente : celui des rapports entre l’homme et les autres espèces vivantes; et il ne servirait à rien de prétendre le résoudre sur le premier plan si on ne s’attaquait pas aussi à lui sur l’autre, tant il est vrai que le respect que nous souhaitons obtenir de l’homme envers ses pareils n’est qu’un cas particulier du respect qu’il devrait ressentir pour toutes les formes de la vie.» «Aussi longtemps que les hommes massacreront des animaux, ils se tueront entre eux. En effet, celui qui sème les graines du meurtre et de la souffrance ne peut pas récolter la joie ni l’amour.» «Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l’ignorance, l’indifférence, la cruauté, qui d’ailleurs ne s’exercent si souvent contre l’homme que parce qu’elles se sont fait la main sur les bêtes. Rappelons nous, s’il faut toujours tout ramener à nous-mêmes, qu’il y aurait moins d’enfants martyrs s’il y avait moins d’animaux torturés, moins de wagons plombés amenant à la mort les victimes de quelconques dictatures, si nous n’avions pris l’habitude des fourgons où des bêtes agonisent sans nourriture et sans eau en attendant l’abattoir.» «On n’a pas un coeur pour les hommes et un coeur pour les animaux, on a un seul coeur ou pas du tout.» «Et il y a des idées du futur vers lesquelles certains s’approchent de la réalisation et obligent les autres à changer leur mode de vie. Telles sont, dans notre monde, les idées de libérer les ouvriers, de donner l’égalité aux femmes, d’arrêter la consommation de chair animale, et ainsi de suite.» «La grandeur d’une nation et son avancement moral peuvent être appréciés par la façon dont elle traite les animaux.» «Nous prions le dimanche qu’une lumière vienne éclairer notre sentier; nous sommes las de combattre, dégoûtés de la guerre, mais nous savourons des êtres assassinés.» «Dans leur comportement avec les animaux, tous les hommes se comportent comme des nazis.» «Et avec un tel régime [végétarien], ils penvent s’attendre à vivre en paix et en santé jusqu’à un âge avancé et léguer à leur descendants une vie semblable à la leur.» «Ce qu’on peut critiquer, c’est cette prééminence exclusive donnée à l’homme, car cela implique tout le reste. Si l’homme se montrait plus modeste et davantage convaincu de l’unité des choses et des êtres, de sa responsabilité et de sa solidarité avec les autres êtres vivants, les choses seraient bien différentes. Ce n’est peut-être qu’un espoir.» «L’enfant qui sait se pencher sur l’animal souffrant saura un jour tendre la main à son frère.» |
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