George Bush Jr a fait de la destruction de l’Irak l’objectif essentiel, voire l’unique, de son premier mandat à la tête de l’Exécutif américain. C’est ainsi que dès la troisième semaine de son installation à La Maison Blanche, c’est-à-dire bien avant le 11 septembre, «W» a fait violemment bombarder la grande banlieue de Bagdad, alors que rien ne justifiait une telle agression. On connaît aujourd’hui le reste.

George Bush Jr a fait de la destruction de l’Irak l’objectif essentiel, voire l’unique, de son premier mandat à la tête de l’Exécutif américain. C’est ainsi que dès la troisième semaine de son installation à La Maison Blanche, c’est-à-dire bien avant le 11 septembre, «W» a fait violemment bombarder la grande banlieue de Bagdad, alors que rien ne justifiait une telle agression. On connaît aujourd’hui le reste.

Ce qu’on ne savait pas jusqu’ici, par contre, c’est que, déjà, l’homme de Washington préparait une attaque au nucléaire contre ce pays arabe du Golfe. Un rapport secret du Pentagone (ministère de la guerre), dont les grandes lignes viennent d’être révélées par la presse européenne, souligne la mise au point de «petites bombes» nucléaires, de type B 61-11, , destinées à être utilisées contre l’Irak, en cas de guerre.

Il ne s’agit là aucunement d’une extrapolation de presse sans fondement, mais d’un fait réel, confirmé récemment par un haut fonctionnaire du Pentagone devant un responsable européen : «Vous verrez bientôt en action des armes dont vous n’avez même pas idée». En février 2002, lors d’une assemblée à huis clos à la Chambre des Représentants, les membres de la commission de la Défense avaient été informés de ce tournant dans la stratégie militaire des Etats-Unis. Un tournant qui mettra bientôt fin au «tabou nucléaire», affirme le fonctionnaire du Pentagone, membre de l’équipe de Paul Wolfowitz, le célèbre «Docteur Folamour».

Quand on songe au budget faramineux alloué au Pentagone (355,1 milliards de dollars l’an, susceptibles d’augmenter de 100 à 200 milliards supplémentaires pour entretenir l’effort de guerre), on devine aisément les noirs desseins qu’entretient l’équipe de George Bush. La guerre annoncée contre l’Irak ne serait que le début d’une vaste opération de reconversion à l’échelle planétaire.