Les 'anti' refusent un système qui considère que 99% des hommes sont des moutons !

La critique est la démarche initiale d'une prise de conscience générale de l'oppression ; mais cela ne suffit pas! Tout le monde se rend bien compte que la spéculation financière internationale n'est pas étrangère au développement des OGM, de la "flexibilité du travail", de la paupérisation des plus pauvres, de la "malbouffe", des licenciements massifs, de l'art mondain et spéculatif, de l'exploitation des travailleurs, etc...

La mondialisation de l'exploitation doit entrainer une mondialisation de la critique ; les outils de la nouvelle économie doivent être utilisés pour une prise de conscience globale du sentiment 'anti' : système en réseau, temps réel, transfert d'images, de textes et de sons, etc... Chaque oppression doit être dénoncée et reprise à son compte par tous les 'anti' afin de créer une chaîne de solidarité globale ; ceux qui dénoncent la censure ou la pub doivent s'allier à ceux qui dénoncent l'agriculture spéculative ou la société de consommation. Toutes les oppressions sont en fait la même face d'un capitalisme mondialisé et déshumanisant. Cette prise de conscience peut participer à l'union globale de la société civile. L'antisme peut nous permettre de reprendre le dessus et de parler d'une seule voix lors des grands débats de société.

La politique étant déjà largement inféodée au pouvoir économique maîtrisé par les grandes sociétés multinationales, il s'agit de ne pas se tromper de cible : c'est la logique économique ultralibérale qu'il faut combattre, ce que l'on peut appeler "l'inéconomie de marché". Les possibilités technologiques d'union à grande échelle de tous les 'anti' existent désormais ; parallèlement, le sentiment 'anti' ne cesse de croître à mesure que les oppressions de toutes sortes se développent. Nous sommes donc bien à la charnière historique d'un nouveau monde, un monde que nous déciderons de prendre tous de concert en main afin de refuser l'inacceptable.

L'antisme est la nouvelle posture héroïque de ceux qui refusent l'oppression.