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LES FRANCOPHONES MÉPRISÉS À CONCORDIAAnonyme, Wednesday, October 16, 2002 - 17:21
Rédaction du Concordia Français
Les francophones et leur journal le Concordia Français ont subis hier un ultime affront à Concordia. En une journée, plus de 800 copies du CONCORDIA FRANÇAIS (journal francophone) ont disparues. Dans la journée du mardi 15 octobre 2002, des piles de journaux se sont tout simplement évaporées. Deux présentoirs du Hall Building et deux présentoirs du Library Building se sont retrouvés vides. Comme c’est la 4ème fois que ça se produit, nous estimons avoir des ennemis pernicieux, censeurs et lâches à l’intérieur de l’université. La même chose s’est produite la semaine dernière au VA Building quand les exemplaires du journal se sont retrouvés près d’un calorifère, alors qu’ils étaient sur une table, avec l’approbation de la sécurité. Nous n’accusons personne faute de preuves, mais nous savons avoir des ennemis dans certains journaux étudiants et au CSU (ceux-là même qui nous empêche d’optenir un financement stable et constant- notre budget de l’année 2001-2002 s’est élevé à un peu moins de 2000$, alors que celui du Link et du Concordian, les deux autres journaux étudiants en anglais, se sont élevés à plus de 100 fois notre budget !!!). L’administration du CSU et son « président » d’alors, Patrice Blais, ont refusé le printemps dernier de nous aider à poser une question au référendum pour demander aux étudiant-e-s de nous financer directement. La même chose s’est reproduite cet automne. Pire, on a demandé aux étudiant-e-s d’augmenter le budget du Concordian et de la radio de Concordia. Après un an et demi de travail, rien ne semble avancer. On nous refuse un financement adéquat, on nous vandalise nos présentoirs, on nous vole près de la moitié de nos exemplaires (2000 en tout). On n’a aucun local, aucun équipement alors que les deux autres journaux ont des locaux dans les deux campus de l’université et possèdent plusieurs ordinateurs. Pourqoi tente-t-on de nous museler? Officiellement, 16% des étudiant-e-s de Concordia sont de langue maternelle française. Ce qui représente près de 5000 étudiant-e-s. En ajoutant ceux et celles qui lisent, parlent et écrivent très bien en français, on atteint une majorité d’étudiant-e-s (plus de 15 000). Mais rien n’est fait pour eux et elles. Aucun argent n’est investi pour eux et elles. Rien dans l’agenda de l’Université, rien dans les activités étudiantes, rien sur le campus. Pire, dès qu’il y a une initiative comme le Concordia Français qui a vu le jour l’année dernière, on nous met des bâtons dans les roues, alors qu’à McGill, le Délit (journal en français) fêtait ses 25 ans l’années dernière. Les refus s’accumulent au CSU. Si ce n’est pas du racisme, c’est de l’ignorance et du mépris. Et comme rien ne semble changer, nous en appelons à la société québécoise qui y paie ses impôts pour faire pression sur le CSU (association étudiante) pour que cesse cette injustice : Tél. 514.848.7474, c...@csu.tao.ca Signé : Comité de rédaction du Concordia Français (conc...@hotmail.com) Pour plus d’informations : Rédacteur en chef: Gabriel Anctil (ball...@hotmail.com)
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