Séance du 5 octobre 2002 de l'Académie vulgaire

Soirée du 5 octobre 2002 à l’Académie vulgaire

L’Académie vulgaire de Montréal, qui tient ses séances (informelles : amicales et festives, apportez votre alcool !) un samedi soir par deux semaines (à 21h30 au 5635 avenue du Parc #3), a le plaisir de vous annoncer sa prochaire soirée. Cette soirée, comme toutes celles de l’Académie vulgaire, commencera par une conférence et se poursuivra par un débat entre les participantEs (toutes celles et tous ceux qui ont envie de discuter). La soirée du 5 octobre 2002 portera sur la question des nouveaux fondements normatifs du projet révolutionnaire. Le conférencier abordera ce thème en examinant les propositions normatives qui découlent de la pensée de Cornelius Castoriadis et plus particulièrement de son livre majeur L’Institution imaginaire de la société. Ensuite, nous l’espérons du moins (à vous d’y travailler), un débat plus large nous permettra de discuter de façon plus générale et collective des fondements et du pourquoi de l’activité révolutionnaire.

Cette soirée aura pour objectif l’examen de certaines questions qui sont sous-entendues par le questionnement actuel des fondements du projet révolutionnaire. En voici quelques-unes :

Après la critique implacable des présupposés des théories marxistes, comment la pensée révolutionnaire demeure encore possible ? En partant du principe que nous ne pouvons plus concevoir de théorie englobante qui se parachève dans une saisie totale des mécanismes et des déterminations de l’Histoire, sur quel type de pensée peut encore se fonder le projet révolutionnaire ? Qu’est-ce qui, encore aujourd’hui, légitime ou peut légitimer un tel projet ?