C'est en sa qualité de conseiller municipal du village de Ste Lucie des Laurentides que Richard Savignac, chef du Parti Vert du Québec, est intervenu pour obtenir une interdiction des coupes à blanc sur le territoire de sa municipalité. Prônant par l'exemple en s'impliquant lui-même au niveau local, le chef des Verts a réussi, fort de l'appui d'un consensus municipal, à modifier le règlement d'urbanisme de sa localité de telle sorte que celui-ci exclue, sous réserve de force majeure, toute forme de coupe totale.

Comme bien d'autres questions d'intérêt public, le Parti Vert du Québec aborde le domaine de la gestion des ressources naturelles de manière à laisser place et même à favoriser les initiatives locales. L'idée Agir localement, penser globalement demeure d'ailleurs l'une des lignes directrices du Parti et de ses militants. À cet effet, le Parti et ses militants se positionnent vigoureusement contre les coupes à blanc.

« Il faut absolument, en tant que force politique et en tant que citoyen, être présents sur la scène locale. Si chacun effectuait la même démarche auprès de sa municipalité ou de sa région, les choses pourraient définitivement changer en foresterie, notamment, mais aussi dans plusieurs autres secteurs de l'activité humaine », mentionne le chef du Parti Vert, Richard Savignac. « Il faut tout mettre en œuvre pour faire cesser les carnages dans nos forêts et montrer aux compagnies forestières qu'il est possible de procéder à des coupes partielles qui, elles, assure une certaine régénération », termine-t-il.

Une coupe totale, très rentable économiquement à court terme, bafoue tout sur son passage incluant les futures générations d'arbres et le sol. Suite à une de ces coupes, jusqu'à 150 ans peuvent être nécessaires pour qu'une forêt reprenne sa forme initiale. Seules les municipalités peuvent intervenir dans la gestion des forêts privées et ainsi interdire ces pratiques. Les coupes partielles et l'aménagement forestier peuvent s'avérer des techniques beaucoup plus écologiques et bénéfiques à long terme.