Le leader de la Confédération paysanne, José Bové est de nouveau en liberté. Lui, qui avait été condamné à quatre mois de prison pour le simple fait d’avoir défait un McDonald’s, à été libéré après 44 jours de détention, un peu amaigri par une grève de la faim. Il est à noté qu’il a bénéficié d’une remise de peine à la suite de sa bonne conduite et du fait qu’il a reçu la grâce présidentielle.

À sa sortie de prison, il fut accueilli par quelques centaines de partisans, de plus, il a repris le micro pour dénoncer les conditions de détention dans les prisons françaises. Dès sa sortie de prison, il en a profité pour justifié l’opération-commando de Millau : « Si nous l’avons fait, c’est parce que nous n’avions plus aucun autre moyen pour dénoncer un scandale (...). Au nom du commerce mondial, l’OMC venait d’imposer à l’Europe ses bœufs aux hormones en foulant aux pieds notre santé. Notre action était illégale, certes, mais quand la légalité est illégitime, il est légitime alors de se placer dans l’illégalité ».

Cependant, Bové risque toutefois de se retrouver, très prochainement, en prison puisqu’il est accusé dans deux autres affaires pour destruction d’OGM et d’arrachage de plans de maïs transgéniques. Pour ce qui est de la destruction d’OGM à Agen et à Montpellier, José Bové est passible d’une peine de 14 mois de prison ferme, peine prononcée en appel le 20 novembre 2001 et qui pourrait être purger l’an prochain. Sa prochaine comparution devant les tribunaux est prévue pour le mois de septembre.