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Greve Nationale en Afrique du Sud!

Anonyme, Thursday, August 1, 2002 - 09:07

Eve-Lyne Clusiault

Après deux semaines de grève nationale, le SAMWU (South Africa Municipal's Workers) et l'African Nationale Congress (ANC), le parti au pouvoir, ont trouvé un compromis. L'ANC risque cependant d'en souffrir a long terme car sa politique n'est pas à la hauteur de ses promesses.

Après deux semaines, la Grève Nationale du South African Municipal's Workers est terminée. Le SAMWU a fini par accepter une augmentation de 9% de salaire (au lieu de 12% demandé) ainsi qu'une augmentation de 2.5% de plus d'ici 2005.L'ANC (African National Congress),le
parti au pouvoir depuis 1994, celui qui a "renversé" l'Apartheid, risque de souffrir encore longtemps de cette grève. Car, le SAMWU a declaré qu'il se mobiliserait en masse aux prochaines élections pour dénoncer l'ANC, responsable des problèmes qui suivirent les nombreuses privatisations (et
ceux qui suivront avec le prochain NEPAD). La grève a d'ailleurs coincidée avec le Sommet de Durban (ou les différents présidents de l'Afrique se sont réunis pour discuter du NEPAD), ce qui pourrait discrediter l'ANC (Yé!) car les grèvistes ont occupé la ville de Durban pendant le sommet.

Il faut dire que ceux qui dénoncent l'ANC ne sont pas tres nombreux. Mais ils le sont de plus en plus, car, l'ANC, avec Mandela et compagnie, a été le parti qui a combattu le régime de l'Apartheid pendant longtemps, avec milice militaire et tout et tout. Lorsqu'il a finalement été élus en 1994, il le fut sous la promesse du RDP qui est un programme de redistribution et de gérance nationale socialiste. Avec le RDP 30% des terres devaient etre redistribué d'ici 1999 et l'Etat avait établi un budget social favorisant les services sociaux et la restauration de maisons, ce qui contituait un gros problemes ici, pour ceux et celles qui n'avaitent rien de convenable à habiter. Mais l'Etat, comme toujours, et même si c'est le meilleur des partis et qu'il a les meilleurs résolution, une fois au pouvoir se corrompt (ce pourquoi il faut une réorganisaiton sociale SANS pouvoir institutionalisé, avec une fédération des communautés, une fédération des différentes branches de travailleurs, une accessibilité des ressources pour tous, donc, une mise en commun de ses ressources, une liberté d'association, une rotation des délégués ainsi que la révocabilité immédiate des mandats alloués et une assemblé souveraine, qui prend ses décisions par conscensus sinon par une majorité de 75% et non 50%. Il faut aussi ajouter à cela un grand role des femmes ainsi que l'instauration de pratiques écologique dans la production des biens, et plusieurs problèmes sociaux seront réglé, et cela amènera, de plus, la restitution d'une pratique politique critique entre les different membres de la société, de sorte que chacun sera à la fois élève et professeur et que peu a peu, chacun sera aussi apte a occuper n'importe quelle fonction dans cette même société !

Mais bon, pour revenir a l'ANC, elle s'est donc corrompue et le RDP est soudainement devenu le GEAR, qui n'est autre qu'un programme d'ajustement structurel, comprenant les différentes clauses d'exportations massives, d'ouverture des marchés, de privatisations et d'investissements étrangers. Alors, de plus en plus, l'idolatrie de l'ANC part en fumée parce que, économiquement c'est encore pire que pendant le regime de l'Apartheid! D'autant plus qu'il y a eu des assassinats politique par rapport a la grève du SAMWU, dont un des "workers", qui a été tué par un officier municipal, et deux autres qui ont été assassinée juste avant que la grève commence... comme un avertissement, et cela, probablement par des polices privées car les compragnies ont leur propres milices ici et les "workers se battaient contre une compagnie".



Subject: 
Le plus puissant est souvent celui qui a le moins de pouvoir...
Author: 
Sebastien Robert
Date: 
Fri, 2002-08-02 07:17

Le problème de l'ANC est celui de beaucoup de partis qui se disaient socialistes au début et qui ont réussi à prendre le pouvoir (comme le Parti Québécois par exemple). Le problème n'est pas le manque de motivation du parti pour appliquer son programme ou sa mauvaise volonté. Le problème est plutôt qui a le pouvoir réel.

Le pouvoir réel, ce ne sont pas les partis qui l'ont pour la simple et bonne raison qu'ils doivent leur pouvoir au peuple qui l'a élu et que les partis ne possèdent pas les outils qui servent à manipuler l'opinion public.

Ceux qui possèdent ces outils (journeaux, communiqués de presse, menaces de pertes d'emplois, argent, etc.) sont les compagnies. Les compagnies sont le réel contre-pouvoir actuellement. Ce sont donc elles qui ont le pouvoir réel parce que leur pouvoir est dans la manipulation de l'opinion publique et qu'elles ont un pouvoir plutôt stable par la consommation de la population pour combler des besoins qu'elle croit essentiels.

Donc, si nous désirons une société réellement démocratique ou une avancée sociale sera possible, il faut d'abord arrêter d'encourager le contre-pouvoir néo-libéral en diminuant notre consommation au maximum et en ayant une consommation responsable et encourager un contre-pouvoir citoyen en travaillant ou en soutenant des organisations qui luttent pour un progrès social et en militant activement (ne serait-ce qu'en parlant à son entourage) pour un progrès social.

C'est là qu'une politique social serait possible à appliquer...


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