22 millions de personnes vivent dans la pauvreté extrême en Afrique du Sud et le prix que les plus pauvres doivent payer pour leur subsistance a dramatiquement augmenté ces dernières années. Cette augmentation drastique de la pauvreté, et donc de la faim, est en parti directement relié au problème d'accessibilité a la terre (10 millions
de sans-terres an Afrique du Sud). La régulation de tous les domaines de la société par le "libre marché",la logique néolibéraliste détient sa part de responsabilité ainsi que la perpétuelle oppression étatique détiennent leur part de responsabilité...
LA POLITIQUE DE LA FAIM;OU LE GENOCIDE MONETAIRE
22 millions de personnes vivent dans la pauvreté extrême en Afrique du Sud et le prix que les plus pauvres doivent payer pour leur subsistance a dramatiquement augmenté ces derniere années.Le prix du mais et autres cereales de bases a doublé et la majorité des gens dans le besoin survivre
avec, en moyenne,144 Rend par mois (24 dollars canadien)alors que le seuil de pauvreté est fixé a 200 Rend par mois (33 dollars et quelques).16% de ces affamés doivent, pour manger, soit queter,soit accomplir quelques crimes ou
encore rechercher de quoi se mettre sous la dents dans les décharges publiques.
Cette augmentation drastique de la pauvreté, et donc de la faim, est en parti directement relié au probleme d'accessibilité a la terre (10 millions de sans-terres an Afrique du Sud). N'ayant soit pas de terre, ayant été
evictés de leur propriété ou encore de la terre sur laquelle ils travaillaient en tant que salariés;ils se retrouvent sans aucune ressources naturelles pour assurer leur besoins, aucun travail (40% de chomage en Afrique du sud) pour pallier a ce probleme et la faim,comme habitude
quotidienne. La majorité des ONG s occupant de ce probleme ont énormément de difficulté a fournir des "bouillis populaires" gratuite aux plus démunis car,régulé par
le libre marché,le prix des céréales a augmenté ces dernieres années. De plus ces prix sont en dollars US et le Rend (monnaie nationale)n'a cessé d'etre dévalué et pour cause: les differents investissements etrangers et non
réinvestit dans le pays,la surexportation et l'ouverture des marchés ont accomplis un écrasement du marché local et,donc une devaluation de la monnaie nationale.
C'est dans les provinces du Kwazulu-Natal et Easterncape que l'on retrouve le plus haut taux de malnutrition, mais la faim gagne aussi les villes et de sévere cas de malnutrition ont été détecter a Johannesburg ainsi que dans
les Township environnants. Lisa Jehosefat, fondatrice du Feed South Africa, une ong s'occupant de ce probleme, affirme que plusieurs personne ne mange qu'un repas par semaine. Elle s'occupe aussi du "The Children Feeding
Scheme" qui nourrit pres de 11 000 enfants par jour:"Mais le prix des ressources ayant augmenté, nous ne pourront pas nous aquitter de cette tache encore bien longtemps et les
enfants ne recoivent que des sandwich au beurre d'arachide!"
Dans le sud du continent, six pays sont aux prises avec de graves problemes de famine cette année, soit Lesotho, Malawi, Mozambique, Swaziland, Zambia et le Zimbabwe.La plupart de ces pays recoivent de l'aide alimentaire de la
part de l'Afrique du Sud,seul pays lui restant des reserves de mais. Selon Nana Zenani, du Ministere de l'Agriculture et de la Terre:"Il y a un manque d'environ 3,3 million de tonnes de mais pour le South Africa Development Community", qui se charge de la distribution de ressources.Jerry Tube,chef économiste au Departement d'Agriculture et de la Terre rajoute:"L'aide alimentaire sud-africain est "flottante", un surplus de 2 millions de tonnes a été envoyé aux six pays (ci-haut nommé), mais 1,4 million doit etre importé de l'extérieur."
The World Food Programme, agence de l'ONU, prévoit que 12,6 million de gens seront affectés par la famine cette année en Afrique Sub-australe et quelques 50 millions de dollars serait nécessaire pour répondre a cet état d'urgence.Le zimbabwe,par exemple,aurait besoin de 705 000 tonne de mais
pour la famine affectant 6.1 millions de personne dans ce pays. La plupart des communautés ne seront en mesure de planter qu'en Octobre et les récoltes seront disponible qu'en Mars prochain seulement,aussi les neuf prochains mois seront donc critique pour la majorité des populations.
On relit les cause de la faine a de mauvaise récoltes mais la réelle cause semble etre tout autre.La plupart des pays africains, sinon tous,ont été,depuis 10 ans, intégrés dans une logique de dévelopement capitaliste néo-libéral axée principalement sur l'exportation de matiere premieres, et
ce, dirigé par les pays occidentaux,au détriment du continent noir. Les restructurations néolibérales imposées par le FMI et la Banque Mondiale ont favorisé jusqu'a l'abus,l'ouverture des marchés africains et l'investissement étranger sous le paradygme de la croissance économique et la promesse d'acces aux marchés internationaux pour les marchés africains. Mais,ce genre de contrat ne se fait jamais a sens unique et vu le niveau de
développement,ainsi que les ressources disponible, respectifs entre l'Occident et l'Afrique,il est beaucoup facile pour les investisseurs occidentaux d'envahir les marchés africains que le contraire! La résultante
est,que les compagnies occidentales,ayant beaucoup plus de ressources que les compagnies locales,sont en mesure d'offrir leur produits a un moindre cout,ce qui finit par l'effondrement du commerce local,en l'occurence des produits de subsitance de base tel que les cereals. Ayant ainsi "eliminer la concurrence"les compagnies occidentales sont en mesure d'hausser les prix de leurs produits. Cette technique commerciale s'appelle le "dumping" et est la
cause de trop nombreux problemes internes des pays du Sud.
Au Malawi, par exemple, le gouvernement a vendu le reste de ces réserves de
mais apres aovir recu un "avertissement" du FMI selon lequel il devait
vendre le 2/3 de ses reserves sous menaces de ne pas voir son sursis de
paiement de dette renouvellé.Le Malawi a aujourdhui déclaré l'état d'urgence
alimentaire et une grande famine s'étale sur le pays.Pendant ce temps, les
fermes des pays "développés" ont des pertes de plus de 50 billions de
dollars par années! Ces dernieres, récupérées par le marché, sont soumises a
des quotas a remplir et qu'elles ne peuvent dépasser pour "réguler le
marché".Donner ces pertes aux pays en besoin n'est, selon nos "élus" et
leurs alliés économique, pas "favorable au marché", ce n'est pas "rentable".
Selon eux,la santé du marché,et donc de leurs portefeuilles,serait plus
important que la survit de plus de 25 millions de personnes!
Leon Louw, directeur exécutif de "The Free Market Fundation", affrime
que:"une réintégration de l'Etat dans la régulation de
l'agriculture,incluant un prix fixe sur les denrées de bases,rendrait
l'Afrique du Sud plus vulnérable aux crises alimentaires".Une telle
déclaration est abhérante lorsque l'on constate que c'est justement le
désinvestissement de l'Etat, qui a laissé,pour ses interets
particuliers,tout les secteurs sociaux et essentiels a la regenerescence de
sa population au mains avides de l'économie capitaliste neo-liberale!
James Wolfensohn, président de la Banque Mondiale (grrr!),affirme que:"Les
subventions monétaires ont empechés la chance a l'Afrique de s'extirper de
la pauvreté"...Oui mon cher James,on le savait deja,mais de vous entandre
avoué cela en toute impunité de votre subtil crime contre l'humanité nous
laisse,a tout le moins perplexe, tout au plus la rage au ventre,a default de
l'avoir plein!La colere gronde...et les poings se levent,car pendant ce
temps,alors qu'un investissement massif pour des cereals est urgent dans
l'Afrique sub-australe;le gouvernement se prepare a dépenser plus de 100
billions de Rends (environ 166,666,666 millions de dollars canadiens)en
armements...
Il est certain que la faim pousse souvent a la
révolte...peut-etre se prepare-t-il a se défendre contre quelques millions de
personnes affamées?
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