Le Conseil des Canadiens invite tous et toutes à venir démontrer leur solidarité à l’endroit de José Bové en se rassemblant dimanche soir, le 14 juillet, à 18 h devant l’ambassade de France située au 42, avenue Sussex, à Ottawa. Les invités du gala de l’ambassade recevront des manifestants un morceau de fromage roquefort, symbole de la lutte menée par le syndicaliste français.

OTTAWA (ONTARIO) – Le Conseil des Canadiens organise une manifestation de solidarité pour José Bové, le leader de la Confédération paysanne qui purge actuellement une peine de 55 jours ferme de prison pour avoir démonté le restaurant McDonald’s de Millau (région de Roquefort), en France. Par mesure de protestation, M. Bové jeûne depuis le début de son incarcération, le 19 juin dernier.

Le geste de M. Bové a été posé à la suite de l’annonce de représailles commerciales entamées par les États-Unis (affectant certains produits français comme le roquefort), représailles qui avaient été autorisées par l’OMC en raison du refus de l’Union européenne d’ouvrir les portes du continent aux produits laitiers et animaux traités à l’hormone de croissance bovine.

Ironie du sort, dimanche étant la Fête nationale des Françaises et Français, l’ambassade de France organise, comme à chaque année, une grande fête. Alors que José Bové, grand défenseur de l’identité, de la culture et de la gastronomie française croupira en prison, les dignitaires français célébreront leur identité, leur culture et leur gastronomie à l’occasion d’une dégustation de vins et fromages sur les terrains de l’ambassade.

Le Conseil des Canadiens invite donc tous et toutes à venir démontrer leur solidarité à l’endroit de José Bové en se rassemblant dimanche soir, le 14 juillet, à 18 h devant l’ambassade de France située au 42, avenue Sussex. Les invités du gala de l’ambassade recevront des manifestants un morceau de fromage roquefort, symbole de la lutte menée par le syndicaliste français.

Ce signe d’appui manifeste est d’autant plus important que dans le cadre d’une autre affaire, José Bové fait face à une peine potentielle supplémentaire de 14 mois de prison. Son crime : avoir arraché des plants génétiquement modifiés.

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