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Début de l’action camping des sans-logisCarl Desjardins, Wednesday, July 3, 2002 - 11:01
Carl Desjardins
Fête de la confédération pour les uns, journée nationale de déménagement pour les autres, le 1er juillet de cette année aura été marqué par une crise du logement sans précédant jetant ainsi, des centaines de ménages à la rue un peu partout au Québec Québec, 1er juillet 2002 – Fête de la confédération pour les uns, journée nationale de déménagement pour les autres, le 1er juillet de cette année aura été marqué par une crise du logement sans précédant jetant ainsi, des centaines de ménages à la rue un peu partout au Québec. C’est pour dénoncer cette situation inacceptable qu’est organisé le camping des sans-logis. Cette action est organisée par cinq groupes populaires de Québec. Ils réclament un réinvestissement du fédéral dans le développement du logements social supérieur à celui consenti dans le logement abordable. L’action camping des sans-logis fait suite à un ultimatum aux autorités lancé le 25 juin dernier par groupes populaire du domaine de l’habitation. Elle vise à dénoncer la crise du logement et exiger des solution à court, moyen et à long terme. Elle est une initiative du Comité des citoyens et des citoyennes du quartier Saint-Sauveur, du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste, du Comité logement développement et femmes, du Bureau d’animation information logement (BAIL) et de l’Association pour la défense des droits sociaux. Le fédéral dans la ligne de mire Avec la fête du Kanaduh, les campeurs ont décidés de cibler Ottawa pour la première journée du camping des sans-logis. Plus loin, dans le communiqué de presse, il est dit que d’après les groupes communautaires, la responsabilité du gouvernement fédéral dans l’actuelle crise du logement est énorme, car il a abolit à partir de 1994, le programme de logement sociaux. Le rassemblement Sur les lieux du rassemblement, les médias corporatifs tel que la SRC et la radio de Radio-Canada soit le 106.3 FM se pointent le bout de leurs nez une heure avant l’heure prévue par Nicolas Lefèvre Legault soit 13h30. Et comme d’habitude, le journaliste du 106.3, il a été question du pourquoi que les médias de masse ne peuvent entrer dans le squat. Alors, M. Lefèvre Legault a dû lui expliquer que cela est une décision de l’assemblée générale et qui plus est, c’est aussi un milieu de vie. Même si le bâtiment appartient à la ville de Québec (exemple les HLM de l’Office de Habitation de Québec), il est interdit de venir filmer à l’intérieur des appartements sans permission des résidents des lieux. Bref, après une bonne discussion, le journaliste a finalement entendu raison et a compris la raison du refus des squatters. C’est sous un soleil de plomb que la soixantaine de personnes se sont mis en marche vers 14h30 pour aller occuper un terrain appartenant au gouvernement fédéral. Un peu avant le début de la manif, il y a eu un indic que j’ai repéré, il était au coin de la rue de la Chevrotière et du boulevard Renée-Lévesque. Il était à l’écart des manifestants et n’a fait aucun espèce d’effort pour se mêler à la foule. M’enfin, ces indics sont toujours aussi facile à repérer ! Place Georges V La marche s’est arrêté dans le parc Georges V et des tentes ont été installés sur place et les occupants et occupantes ont bien l’intention d’y passer la nuit. Selon une manifestante qui a rôdé près d’un camion d’un policier haut-gradé, les flics ont reçu l’ordre de ne pas intervenir pour l’instant. Donc, la GRC (Gendarmerie Royale du Canada) ou la police militaire ne sont pas tenu d’intervenir pour le moment. Il est à noter que le parc est la propriété du ministère de la Défense Nationale |
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