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Pétition pour la convocation de Sharon devant la justice internationaleAnonyme, Sunday, April 21, 2002 - 09:23
JJ Méric
FAIRE CIRCULER LARGEMENT. Ceci est la traduction (non autorisée) de la pétition à signer à: Objectif: 1 million de signatures (déjà près de 500.000) Pétition pour une commission internationale d'enquête sur les crimes d'Ariel Sharon contre l'humanité à Mme Mary Robinson, haut commissaire de l'ONU pour des droits de l'homme, "L'histoire enseigne qu'aussi longtemps que justice n'a pas été rendue, le spectre de la guerre peut réapparaître", NOUS sous-signés, en tant que personnes de cette planète, appelons d'urgence Mme Mary Robinson à mettre sur pied un comité pour étudier la participation d'Ariel Sharon dans des crimes de guerre contre l'humanité tels que définis selon les principes de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, et les résolutions 260, 2391, 3074 de l'Assemblée générale et la résolution 1296 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, au nom des victimes du massacre de 1982 des camps de réfugiés de Sabra et de Chatila au Liban. Les résolutions de l'ONU ont indiqué clairement que les auteurs de génocide, des crimes contre l'humanité et les crimes de guerre devraient être poursuivis et être dûment punis. Elles précisent également que la protection des civils dans un pays occupé est totalement sous la responsabilité de l'armée d'occupation. En 1982, l'armée israélienne était une force d'occupation à Beyrouth (Liban); selon les lois internationales elle avait la responsabilité de la protection de tous les civils sous son contrôle. À ce moment-là l'armée israélienne était sous le contrôle total du ministère israélien de la défense, et Ariel Sharon était le ministre de la défense. Il a visité Beyrouth et a apporté son soutien total à la milice chrétienne libanaise, son alliée. Ariel Sharon lui-même a donné le feu vert à la milice chrétienne libanaise pour pénétrer dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila à Beyrouth ouest, ce qui a eu comme conséquence le massacre, la torture et le viol de centaines de civils désarmés, principalement les femmes et les enfants. L'armée israélienne non seulement contrôlait les camps et n'a rien fait pour arrêter le massacre, mais en fait, elle ouvert la voie pour que les milices pénètrent dans les camps. Elle a eu des ordres clairs et directs du ministère israélien de la défense de ne pas s'en mêler et a laissé les mains libres à la milice chrétienne libanaise. Selon le juge Richard Goldstone, "Au moment où ils ont donné leurs ordres, les responsables politiques et militaires avaient clairement l'obligation de prendre les mesures nécessaires et raisonnables pour protéger les civils . Dans une situation où les vies des civils étaient clairement en danger, la personne donnant les ordres est bien plus responsable que ceux qui les exécutaient",. Lorsqu'éclata la nouvelle des massacres dans les camps de réfugiés de Sabra et de Chatila, le public israélien fut outragé et a organisé des manifestations, et exigés la démission d'Ariel Sharon et une enquête sur la question. La Knesset israélienne a agi et a mis sur pieds une commission parlementaire pour étudier la participation d'Ariel Sharon dans cet acte inhumain d'atrocité. A la suite de cette enquête, Ariel Sharon a été déclaré responsable des actions de la milice chrétienne libanaise, et il a été par conséquent forcé de démissionner de son poste de ministre de la défense. Mais évidemment, comme il est israélien et que ces crimes n'étaient pas commis contre des ressortissants israéliens, il n'a été jamais condamné et n'a jamais été convoqué devant une quelconque Cour de Justice en Israël. Maintenant le moment est venu, tous les preuves et documents ont été rassemblés, et permettent de mettre en place une commision d'enquête afin de convoquer les responsables devant la justice, quel que soit leur statut social ou politique. Puisse la justice prévaloir et guérir les blessures des victimes survivantes. Sincèrement,
IndyMedia France
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