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Dita Sari: pas a vendre!

Anonyme, Thursday, April 11, 2002 - 17:05

Vicki vickim57@hotmail.com

Dita Sari a rejeté le prix Reebok. Son organisation perd $50,000. Nous nous engageons à remplacer l'argent. Rapidement.

Appel! appel! appel!

Reebok, multinationales: vous ne pouvez acheter Dita Sari!

Au mois de janvier Dita Sari a rejeté un prix de $50,000 qui lui a été offert par la multinationale Reebok, en tant que reconnaissance de ses travaux pour "les droits de l'homme".

Dita Sari est la présidente du syndicat FNPBI (le Front National pour la Lutte des Travailleurs Indonésiens). Il va de soi que ces $50,000 auraient été très utile à Dita et le FNPBI ? Dans le passage ci-dessous Dita explique leur décision.

Maintenant, No Sweat lance un appel pour que les $50,000 de Reebok (de l'argent saigne de la classe ouvriere) soit remplace par de l'argent donné librement par des organisations de la classe ouvrière, des organisations anti-capitalistes, des organisations féministes.

Le groupe No Sweat a l'UK s'est engagé déjà à collecter 5,000 livres sterling pour le FNPBI. Vous trouverez l'adresse pour donations ( seulement en livres sterling, nous regrettons! ) ci-dessous.

A l'échelle mondiale nous cherchons d'autres organisations qui peuvent s'engager a faire une collecte pour le FNPBI.

Dans vos organisations, êtes-vous en mesure de faire une collecte? Si nécessaire, nous pouvons vous mettre en contact avec le FNPBI pour activer les choses. Concernant Dita Sari et l'appel vous trouverez plus d'information sur notre website www.nosweat.org.uk.

Merci pour votre attention,

---- No Sweat

P.S. Nous voulons agir assez vite pour tirer le maximum de publicité de l'affaire Reebok!

DITA SARI : Pourquoi j'ai rejeté l'argent Reebok

La globalisation ne produit ni le bien-être universel ni la paix globale. Au contraire, la globalisation a divisé le monde en deux parties antagoniques.

"Il y a des créditeurs riches et des débiteurs ruines. Il y a des pays super-riches et des pays sous-développés, des spéculateurs super opulents et des enfants appauvris, mal nourris. La globalisation intensifie l'écart croissant entre les riches et les pauvres.

"Les bas salaires et l'exploitation des travailleurs Reebok de l'Indonésie, du Mexique et du Vietnam sont les raisons principales pour notre refus de ce prix. "

"En Indonésie, il y a cinq sociétés Reebok, dont 80% des employés sont des femmes. Puisque les travailleurs ne gagnent que $1.5 environ par jour, ils doivent habiter des taudis, dans des conditions malsaines. C'est particulièrement mauvais pour la santé des enfants ouvriers. En même temps, Reebok ramasse des millions de dollars de profit, chaque année, grâce à la contribution directe de ces travailleurs.

"Nous croyons qu'accepter ce prix ne serait pas convenable, une conviction qui est née de nos efforts à aider les travailleurs à améliorer leurs vies. Nous ne pouvons tolérer le comportement des sociétés multinationales envers les travailleurs des pays du tiers monde. Et, sincèrement, nous espérons que notre geste puisse contribuer à l'amélioration des conditions de travail dans les sociétés qui produisent pour Reebok."

Donations (livres sterling) : dans le nom "Indonesian Workers Solidarity"

Envoyez à: Indonesian Workers Solidarity, c/o No Sweat, PO Box 36707, London SW9 8YA, UK

Pour vous mettre en contact visitez le site web http://www.nosweat.org.uk; pour une réponse en français vous pouvez emailer à Vicki : vick...@hotmail.com



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