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L'affaire du 11 septembre, Cheney et Bush sont impliquésCarl Desjardins, Friday, March 22, 2002 - 11:51
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Preuve accablante que les attentats terroristes du 11 septembre aux Etats-Unis ont été organisés, du moins en partie, par les autorités américaines, pour servir de prétexte à une guerre planifiée depuis longtemps en Asie du Sud, et pour porter la plus grave atteinte aux libertés civiles en Occident depuis l'époque fasciste. Auteur original: Steve Grey Preuve accablante que les attentats terroristes du 11 septembre aux Etats-Unis ont été organisés, du moins en partie, par les autorités américaines, pour servir de prétexte à une guerre planifiée depuis longtemps en Asie du Sud, et pour porter la plus grave atteinte aux libertés civiles en Occident depuis l'époque fasciste. Cette preuve vient en quatre temps : 1. La preuve que le plan d'agression contre l'Afghanistan était déjà en place bien avant le 11 septembre. 2. Un regard scrutateur sur les événements du matin du 11 septembre, démontrant que les instances suprêmes des autorités américaines ont sciemment laissé se produire ces attentats. 3. Les relations étroites entre la famille Bush, la famille Ben Laden et la CIA. 4. Diverses contradictions dans les comptes rendus officiels, et nombre d'événements suspects. Premièrement Niaz Naik, un ancien diplomate pakistanais, affirme qu'à la mi-juillet [2001] des hauts fonctionnaires américains lui ont dit qu'une attaque contre l'Afghanistan avait été prévue pour la mi-octobre au plus tard, avant la période des neiges. (rapport de la BBC, George Arney, 18 septembre 2001). Diverses personnes possédant une expérience militaire, ainsi que mes propres recherches à travers l'historique de précédentes campagnes militaires comparables, suggèrent qu'il ne serait tout simplement pas possible d'organiser une opération militaire à l'échelle de celle lancée par les Etats-Unis contre l'Afghanistan en l'espace de 25 jours, c'est-à-dire dans le laps de temps séparant le 11 septembre et le début de l'agression contre l'Afghanistan. Et quelle qu'ait été la colère des Etats-Unis, logistiquement parlant, ce n'était pas possible. Certains ont suggéré que les Etats-Unis étaient toujours prêts à attaquer n'importe qui à n'importe quel moment. Cela non plus, ce n'est pas possible, même pour un pays aux ressources aussi impressionnantes que les Etats-Unis. En guise de comparaison, pour être à même d'attaquer l'Irak, en 1991, les Etats-Unis ont eu besoin de quatre mois et demi et l'attaque n'a pas été reportée en raison de quelque tentative que ce soit de négocier un arrangement. Ces négociations ont eu lieu durant la période même où les Etats-Unis préparaient leur attaque. Et celle-ci s'est produite dès l'instant où l'armée américaine à été en mesure de le faire. Et s'il doit être suggéré que l'armée américaine est réellement aussi étonnamment affûtée qu'un rasoir, qu'elle est capable d'organiser une opération comme celle-ci en 25 jours, alors c'est en contradiction délirante avec son incroyable manque de préparation le matin du 11 septembre. Nous en rediscuterons dans la deuxième partie. Tertio, il est absurde de suggérer que les Etats-Unis peuvent avoir identifié le coupable qui se cache derrière les attentats du 11 septembre en aussi peu de temps qu'ils le prétendent. Alors qu'il est raisonnable qu'une liste de suspects vienne immédiatement à l'esprit, c'est une autre affaire d'être certain de la culpabilité de quelqu'un au point d'être prêt à attaquer un autre pays sur la base d'une telle suspicion. Il est très instructif de passer en revue la chronologie de l'« enquête » autour du 11 septembre. En l'espace de quelques heures à peine, Ben Laden était déjà cité comme principal suspect. En moins de 12 heures, on proclama sa culpabilité comme étant « presque certaine ». Et quelques jours plus tard, on proclamait sa culpabilité comme étant certaine à 100%, en recourant à l'expression « ses empreintes digitales sont partout », et on menaçait déjà d'attaquer l'Afghanistan. C'est on ne peut plus ridicule. Cela ne donne même pas assez de temps pour mettre en place un comité censé discuter du personnel et de la logistique de l'enquête. Ceci aussi sera débattu plus en détail dans la deuxième partie. Mais il est déjà clair, à tout le moins, que les autorités américaines se fichaient complètement de savoir qui avait perpétré les attentats. Elles étaient heureuses de pouvoir s'en servir comme d'une occasion pour attaquer tous ceux que ça les arrangeait de pointer du doigt, et nous disposons d'informations comme quoi elles préparaient déjà des plans d'attaque contre l'Afghanistan. Ces trois points, considérés dans leur ensemble, constituent une analyse convaincante permettant d'affirmer que l'attaque contre l'Afghanistan était déjà prévue avant le 11 septembre. En soi, cela ne constitue pas une preuve absolue que les Etats-Unis soient impliqués dans l'organisation du 11 septembre — nous y reviendrons dans la deuxième partie — mais cela permet déjà de dire que c'est l'explication la plus plausible. Si nous acceptons que l'attaque contre l'Afghanistan était déjà prévue, alors, pour croire que les Etats-Unis ne sont pas impliqués dans l'organisation du 11 septembre, nous devons croire que l'attentat terroriste le plus spectaculaire de l'histoire s'est produit par hasard au moment le plus propice, du point de vue de la propagande, à une guerre que les Etats-Unis avaient déjà planifiée. Mais, même si c'est possible, ce n'est pas vraiment probable. Ça tombe trop bien. Arrivés à ce point, cela clarifiera les choses d'établir une liste des scénarios possibles, en admettant qu'il existait déjà des plans d'attaque contre l'Afghanistan : Les scénarios 1 et 2 nous demandent de croire que le timing particulièrement commode des attentats était un remarquable coup de hasard. En ce qui concerne le scénario n° 2, on pourrait suggérer que la date de la mi-octobre fut elle-même prévue en fonction des attentats terroristes, dont on savait qu'ils allaient se produire. Mais cela n'a pas l'air très sensé non plus, parce que la date de la mi-octobre s'explique d'une façon beaucoup plus plausible dans les déclarations de Niaz Naik, et que nous devrions croire que les renseignements des Américains, à propos d'attentats où ils ne seraient pas impliqués, étaient si précis, qu'en juillet, deux mois avant le 11 septembre, ils pouvaient déjà planifier la date de leur attaque contre l'Afghanistan en tenant compte de celle des attentats. C'est fortement improbable. Si nous admettons que l'attaque contre l'Afghanistan était déjà prévue, alors le scénario 3 est la seule explication crédible. Si nous refusons d'admettre que l'attaque contre l'Afghanistan était déjà prévue, il nous faut croire 1°) que Niaz Naik ment ; 2°) que les Américains ont été capables de mettre sur pied leur attaque dans un laps de temps qui défie les lois reconnues de la logistique militaire et 3°) que puisqu'ils n'avaient pas la possibilité de savoir en quelques heures seulement qui était le vrai coupable, ils ont choisi l'Afghanistan tout simplement parce qu'ils voulaient montrer à tout le monde qu'ils faisaient quelque chose, et Ben Laden était ainsi leur bouc émissaire idéal. Les éléments de preuves présentés dans la deuxième partie vont se rattacher à ces scénarios via de constants rappels de références, et ils démontrent de façon concluante qu'une collusion active des autorités américaines dans la planification des attentats est la seule explication possible. Deuxièmement Le matin du 11 septembre avait lieu la plus grave crise aéronautique qu'ait jamais connu l'histoire du monde. Avant de poursuivre, il est particulièrement important d'examiner les procédures standards que l'on prend en cas de détournement d'avion, d'approche d'un avion sans autorisation ou non identifié, d'échec des communications, ou de toute autre activité aérienne non programmée, sans se soucier que l'on ait perçu ou non une menace immédiate. Les forces aériennes sont alertées et des chasseurs à réaction décollent immédiatement. Selon un rapport publié sur un website russe, le commandant en chef des forces aériennes russes dit que la réponse à ce genre de situation ne prend pas plus d'une minute. En fait, il disait qu'il aurait été impossible de perpétrer les attentats terroristes du 11 septembre si les procédures normales de sécurité avaient été en place et il ajoutait que la Russie elle-même avait traité facilement une situation similaire qui s'était produite en Russie, bien qu'il ait négligé de fournir des détails. (httpp://emperors-clothes.com/news/airf.htm) Le but de l'interception est de suivre de très près l'avion et, de ce fait, de fournir des informations exactes sur ses mouvements, éventuellement de garder le contact radio et, si possible, d'en savoir plus sur la situation ou les intentions des pilotes. Elle fournit également la possibilité, mais non l'obligation, de forcer l'appareil à atterrir, ou de l'abattre s'il devient évident que ses intentions sont hostiles. L'interception en soi n'est pas une manœuvre agressive. Il existe des signaux standardisés, qui font partie du code de l'aviation, et qu'un pilote des forces aériennes transmet à un appareil de ligne civil quand le contact radio est impossible. Lorsque les pilotes sont hors de leur trajectoire normale et désorientés, le pilote du chasseur les guide afin qu'ils retrouvent leur trajectoire correcte. Mais les forces aériennes ont également des états de service attestant que, par le passé, elles ont forcé à l'atterrissage ou abattu des avions civils qui se comportaient d'une façon considérée comme un mépris délibérément agressif des régles de vol et susceptible de présenter un danger. Alors que le résultat final du 11 septembre — de gros appareils de ligne s'écrasant contre des immeubles — est sans précédent, les événements qui ont précédé les crashes font partie de la routine : avions déroutés, non-fonctionnement des transpondeurs, rapports de détournements. De telles situations sont régulièrement traitées par les forces aériennes américaines, et avec une rare efficacité. Normalement, l'interception de ces appareils aurait dû se dérouler selon les règles bien avant qu'il ait été manifeste que leurs intentions étaient hostiles. Ce qui est inhabituel à propos du 11 septembre, c'est que ces procédures normales des forces aériennes, qui sont activées automatiquement et sans qu'il soit besoin de recourir à des autorités de haut niveau, n'ont tout simplement pas été enclenchées. Les procédures de routine ont été laissées de côté pour chacun des appareils impliqués dans les attentats. Les quatre appareils détournés avaient tous été suivis par les radars des Autorités de l'Aviation Fédérale, et les contrôleurs du trafic aérien partout dans le pays étaient en communication les uns avec les autres. Comme aucun fonctionnaire subalterne n'a autorité à annuler les procédures de routine, leur annulation n'a pu provenir que d'ordres donnés à cet effet par les plus hautes instances. Dans le cas de l'appareil qui a frappé le Pentagone, le vol 77 de United Airlines, il aurait dû être intercepté, au moment où il s'approchait de Washington, par des chasseurs de la base d'Andrews, située à 10 miles (16 km) tout au plus du Pentagone. En fait, il aurait dû être intercepté beaucoup plus tôt encore. Au plus tard à 9h05 du matin, le Pentagone était au courant que deux appareils détournés avaient frappé les tours du WTC et qu'un autre avion détourné, au moins, était dans les airs. Il se peut qu'il n'ait pas encore été clair à ce moment-là que le vol 77 faisait route vers Washington, mais une chose était sûre, c'est qu'une attaque terroriste d'une ampleur considérable était en train de se produire et qu'un autre appareil, au moins, avait l'intention de frapper quelque part. Les chasseurs de la base aérienne d'Andrews restaient cependant au sol, et quelle qu'ait été l'escadrille responsable de la couverture de la zone où l'avion avait été initialement détourné, elle non plus n'était pas passée à l'action. À 9h41, c'est-à-dire exactement deux minutes avant que l'avion ne s'écrase sur le Pentagone, deux chasseurs F-16 de la base de Langley furent libérés en vue de l'intercepter. La base de Langley est située à 130 miles (210 km) de là ! Autant dire qu'ils n'avaient absolument aucune chance d'intercepter l'appareil. N'empêche que les chasseurs d'Andrews restèrent cloués au sol ! Le rapport officiel prétend qu'aucun chasseur n'était disponible à Andrews ce jour-là. Manifestement, il s'agit d'un mensonge. La tâche spécifique des chasseurs de la base d'Andrews est de protéger Washington, DC. Si aucun n'était disponible, par quel miracle ont-ils donc fait leur apparition dans le ciel de Washington quelques minutes après que le Pentagone ait été touché ? Et espère-t-on sérieusement nous faire croire que le Pentagone n'est défendu que par une base opérationnelle à temps partiel ? Une autre histoire officielle prétend qu'à ce moment-là, les autorités ont pensé que l'avion détourné visait la Maison-Blanche. Et alors ? N'est pas une raison de plus pour faire intervenir la force aérienne ? Et si c'est ce qu'on a pensé, pourquoi la Maison-Blanche n'a-t-elle été évacuée que deux minutes seulement après l'impact du Pentagone ? D'après ce que je peux déduire de la chronologie des faits, c'est environ 10 minutes après que l'appareil aurait survolé la cible vers laquelle on pensait qu'il était dirigé ! En outre, 45 minutes se sont déroulées entre le moment où le transpondeur du vol 77 a été débranché (c'est-à-dire le moment même où les procédures automatiques d'interception auraient dû commencer, même un jour normal), et le moment où l'appareil s'est écrasé sur le Pentagone. Qu'il n'y ait pas eu interception est à tout le moins incroyable, étant donné qu'au moment où le transpondeur avait été débranché, cela faisait déjà dix minutes que l'un des appareils détournés, le vol 175 d'United Airlines, s'était écrasé sur le WTC, et cinq minutes aussi, comme on l'a appris par la suite, qu'un troisième appareil, le vol 11 d'American Airlines, avait été détourné. À 9h03, le vol 11 frappa à son tour le WTC, et il n'y eut toujours aucun mouvement à Andrews. À 9h25, il ne faisait plus de doute que le vol 77 faisait route vers Washington, et il n'y avait toujours aucun mouvement à Andrews, ni d'évacuation en cours, que ce soit au Pentagone ou à la Maison-Blanche. Finalement, les chasseurs d'Andrews prirent l'air et l'évacuation de la Maison-Blanche eut lieu, mais pour la forme, semble-t-il, immédiatement après que le vol 77 eut rempli sa mission. Ainsi donc, cet appareil, à un moment où avait lieu un problème de sécurité d'une ampleur énorme, pouvait tranquillement débrancher son transpondeur, modifier sa trajectoire, voler 300 miles (près de 500 km), tout en étant suivi à tout moment par radar, et sans se faire intercepter ! Ensuite se rapprocher de la capitale de la nation, survoler et dépasser la Maison-Blanche, et s'écraser sur le Pentagone sans avoir rencontré la moindre opposition ! À 10h10, on apprenait qu'un quatrième appareil, le vol 93 d'United Airlines, avait été détourné. Celui-ci n'eut pas droit non plus à la procédure normale d'interception. Il s'écrasa en Pennsylvanie à 10h37. (Remarque : Il y a quelques divergences entre plusieurs sources d'information, à propos des horaires précis concernant cet appareil. Je confirmerai ces heures exactes dans une mise à jour ultérieure, une fois que je pourrai les établir avec certitude.) Il est difficile de dire exactement quels sont les rapports officiels à propos de la non-interception des deux avions qui ont frappé le WTC, parce que les comptes rendus ne cessent de changer, cependant la NORAD (North American Aerospace Defense - Défense aérospatiale de l'Amérique du Nord) a reconnu qu'elle avait été prévenue d'un détournement à 8h35, déjà, mais qu'elle n'avait lancé aucune opération des forces aériennes avant que le Pentagone n'ait été touché, tout en admettant également que l'interception d'appareils civils par les chasseurs à réaction était une procédure de routine. Ce qu'ils disent à propos du vol 93, c'est qu'ils auraient pu l'abattre s'ils l'avaient voulu. Ce n'est absolument pas convaincant. S'ils « avaient pu l'abattre », pourquoi, dans ce cas, n'ont-ils pas au moins enclenché la procédure normale d'interception et de contrôle ? Ils disposaient de 27 minutes pour le faire et, après tout, il y avait déjà eu trois crashes-suicide ce même matin ! Comment s'y seraient-ils pris, exactement, pour abattre cet avion ? Avec un appareil qui n'était même pas là ? Avec un missile à longue portée, alors que l'interception par chasseurs aurait été beaucoup plus sûre et aurait également fourni la possibilité de forcer l'appareil à se poser, ainsi que celle de contrôler avec une plus grande certitude que c'était le seul choix ? Et quand l'auraient-ils abattu ? Combien de temps allaient-ils attendre ? Le vice-président Cheney, répondant aux questions concernant ce scénario bizarre, a délibérément tenté de confondre interception et destruction de l'appareil, essayant par là de susciter l'impression que la raison pour laquelle rien ne fut entrepris, était que les hauts fonctionnaires se rongeaient les ongles désespérément quant à savoir s'il fallait franchir le pas dramatique d'abattre un appareil rempli de civils innocents. Cheney sait très bien que l'interception, tout en fournissant l'occasion d'abattre l'avion, ne rend pas cette mesure inévitable. De plus, dans le même temps que Cheney tend son écran de fumée, d'autres viennent nous dire que la seule raison pour laquelle l'interception n'a pas eu lieu, c'est parce qu'aucun chasseur n'était disponible à Andrews. Il faudrait peut-être qu'ils se mettent d'accord ! Et, de plus, dans le cas du vol 93, ils nous disent qu'ils « auraient pu l'abattre », même si aucune interception n'avait eu lieu, ce qui peut être interprété comme signifiant qu'ils étaient prêts à utiliser un missile. Si tel est le cas, pourquoi s'être à ce point rongé les sangs à propos de la procédure d'interception ? Et comment la déclaration de Cheney peut-elle se réconcilier avec le fait que la NORAD reconnaît que l'interception constitue une procédure de routine ? Il n'y a pas d'explication possible à ces événements, ni à la confusion extraordinairement trompeuse des déclarations officielles, absolument pas convaincantes, sauf à dire que quelqu'un de très haut placé dans les forces aériennes ou dans l'administration Bush était fermement décidé à saboter le travail des forces aériennes et à assurer le succès des attentats. Nous allons maintenant diriger notre attention sur le président et démontrer, en fin de compte, qu'il était bien impliqué dans l'affaire. À 8h46, au moment où le premier appareil frappait le WTC, le président était en Floride, dans une école primaire, circulant parmi les élèves et les enseignants. Il est curieux, c'est le moins qu'on puisse dire, que 14 minutes plus tard, c'est-à-dire à 9h00, personne, semble-t-il, n'avait informé le président de l'urgence qui envahissait la nation. Non seulement le WTC venait d'être frappé, mais les contrôleurs aériens étaient au courant du détournement d'au moins un autre appareil en vol, voire de deux à ce moment précis. Chose qui devait être tout aussi évidente à ce moment, c'est que les forces aériennes étaient absolument immobiles et qu'elles n'appliquaient aucunement les procédures normales d'intervention. À 9h00, le président s'était arrêté parmi des enfants de seconde année et lisait un texte parlant de la chèvre d'agrément d'une petite fille. À 9h05, deux minutes après le second attentat contre le WTC, Andrew Card, le responsable de l'équipe présidentielle, murmura quelque chose à l'oreille de George W. Bush. Selon des journalistes sur place, le président « afficha brièvement une mine sombre ». D'autres prétendant avoir vu des séquences de cet événement décrivent sa réaction davantage comme étant un signe de confirmation d'un événement auquel il s'attendait. Bref, à 9h05, la situation est la suivante : trois appareils au moins ont été détournés ce matin, et on sait qu'ils remplissent des missions suicide terroristes, deux d'entre eux ont déjà atteint leur cible, avec des effets spectaculaires, on sait qu'au moins un est encore en l'air, l'aviation ne fait rien et, pendant ce temps, le président qui, apparemment, vient tout juste d'être informé, décide de poursuivre l'audition du cours de lecture des enfants, où il est question de la chèvre favorite d'une petite fille ! Et les chèvres vont encore l'occuper durant 24 minutes supplémentaires ! Dans une interview donnée à Newsweek, Bush se rappelle le moment où quelqu'un lui a appris la nouvelle. « Je suis le commandant en chef, et le pays vient de subir une agression. » Dans ce cas, pourquoi a-t-il continué à éprouver pendant 24 autres minutes tant de fascination pour les chèvres d'appartement ? Ceci ne prouve-t-il pas, au mieux, qu'il n'est pas compétent pour s'occuper des questions de sécurité nationale et, au pire, qu'il est passible de poursuites pour trahison ? À 9h30, le président en a assez des chèvres d'intérieur et décide qu'il pourrait être temps de dire quelque chose à propos des attentats terroristes, sans toutefois rien décider encore à leur propos. Plutôt que de demander une réunion d'urgence, ou de prendre le commandement direct des forces aériennes ou, du moins, d'exiger de savoir ce qui diable se passe avec l'aviation, Bush décide de rester à l'école et d'adresser un discours télévisé à la nation pour annoncer aux citoyens ce que tous savent déjà, qu'il y a eu un « attentat terroriste manifeste ». Une réponse totalement inutile, l'éludation flagrante de son devoir de mettre tout en œuvre pour prendre les rênes de la situation, même au moment précis où le vol 77, que l'on sait avoir été détourné depuis plus d'une demi-heure, a maintenant atteint Washington, qu'il est toujours suivi par les radars et que les chasseurs d'Andrews sont toujours au sol. Soit Bush ne sait pas, et ne veut pas savoir, soit il sait mais s'en moque ! À 9h35, le président gaspillait son temps avec un discours absolument creux à la nation, le troisième avion survolait Washington, il avait déjà dépassé la Maison-Blanche et, sans cesser d'être suivi par les radars, opèrait un virage à 360 degrés au-dessus du Pentagone, qui n'avait pas encore commencé à être évacué, même si l'état-major qui s'y trouvait était déjà au courant des deux attentats contre le WTC et s'inquiètait du fait que le Pentagone risquait lui aussi d'être pris pour cible, et ce, avant même que cet appareil ne s'approche de Washington. Mais pour ceux qui souhaitent s'en tenir à cette explication très peu plausible évoquant l'incompétence, je retourne maintenant à la première partie et au point où il est dit qu'il n'est pas crédible que les Etats-Unis aient pu organiser leur attaque contre l'Afghanistan en 25 jours à peine. Si l'on nous a demandé de croire que la vivacité de l'armée américaine est tellement proche du tranchant d'un rasoir qu'elle peut exécuter une opération de ce type en un temps qui défie tout ce qui est logistiquement possible, comment pouvait-on simultanément s'attendre à ce que nous croyions que le même pays soit capable d'un niveau aussi inconcevable, aussi atterrant, d'incompétence dans la mise en place de ses mesures routinières de sécurité intérieure ? Ce pays a permis, sans la moindre opposition, le succès d'un attentat dont le commandant en chef des forces aériennes russes prétend qu'il aurait été impossible de le perpétrer dans son propre pays. Ce truc embrouillé, inutile, maladroit qu'on appelle l'US Air Force s'est-il donc soudainement mué, en l'espace de 25 jours, en une force combattante efficace et mortelle qui a anéanti les Talibans en un laps de temps étonnamment court ? Les deux scénarios s'excluent mutuellement. Pour conférer la moindre vraissemblance à la possibilité que cette attaque remarquablement organisée et particulièrement réussie contre l'Afghanistan ait été mise sur pied en 25 jours, en riposte au 11 septembre, il nous faut donc, compte tenu de l'évidence, admettre que les événements du 11 septembre sont la preuve concluante d'une collusion, qui soulève l'épineuse question de savoir pourquoi il y a eu une riposte de représailles à un événement dans lequel les autorités américaines étaient elles-mêmes impliquées. Ou, par ailleurs, s'il nous faut accorder le moindre crédit à la possibilité que les événements du 11 septembre aient été marqués du sceau d'une colossale mais innocente incompétence, nous devons nous méfier au plus haut point, et c'est là la moindre des choses, et subodorer que l'attaque contre l'Afghanistan devait déjà se trouver dans un état de préparation bien avancé, à la date du 11 septembre, auquel cas, force nous est encore de croire que le plus spectaculaire attentat terroriste de l'histoire s'est tout simplement produit, par coïncidence, à un moment qui n'aurait pu mieux convenir, vu sous l'angle de la propagande, à cette guerre déjà planifiée. À eux seuls, les simples faits de ce qui s'est réellement passé ce matin du 11 septembre, suffisent à prouver définitivement que les autorités américaines étaient impliquées dans cette collusion. Mais il y a un élément plus important encore, dans ces preuves, qui étaie absolument ce qui précéde. Cet élément, c'est que si nous voulons croire que les autorités américaines sont innocentes de toute implication dans les événements du 11 septembre, et que l'attaque contre l'Afghanistan constitue uniquement une réponse à ces mêmes événements, nous nous trouvons, pour chacun des aspects examinés jusqu'à présent, dans l'embarrassante position d'avoir à choisir en permanence le scénario dont le bon sens nous dicte qu'il est le plus plausible, plutôt qu'un scénario des plus compliqués, embrouillé par tout un fouillis de scénarios qui s'excluent les uns les autres ; alors que, lorsque nous formulons l'hypothèse inverse, tout se met en place en tant qu'événements parfaitement limpides. La seule base nous permettant de refuser d'agir de la sorte repose sur des parti-pris préconçus, plutôt que sur une réelle tentative d'examiner objectivement l'évidence des faits. Et si c'est pour prétendre que la preuve de collusion est dominée par la conviction de ce qu'aucun pays ne ferait une telle chose à ses propres concitoyens, il convient de faire remarquer dans ce cas que la possibilité pour la CIA elle-même d'envisager des attaques terroristes contre des citoyens américains est une question qui figure déjà dans les archives publiques. L'ancien document d'archives, sur l'affaire « Northwoods » révèle qu'en 1962, la CIA considérait avec le plus grand sérieux la possibilité de mener des attaques terroristes contre des citoyens américains, en vue d'en rejeter le blâme sur Cuba. Les plans ne furent jamais mis en application, mais l'option préférée consistait en la destruction en vol d'un avion de ligne civil américain. ( http://emperors-clothes.com/images/north-int.htm ) Et il y a plein d'autres exemples. Le problème des scénarios qui s'éliminent les uns les autres, en ce qui concerne la compétence ou l'absence de compétence, de la part des forces aériennes américaines, se répète en ce qui concerne les services américains de renseignement. Comment se fait-il qu'ils peuvent n'avoir reçu aucun avertissement préalable concernant l'attentat terroriste le plus important, le plus difficile et le plus compliqué de l'histoire du monde, mais ensuite avoir été prétendument capable de désigner le coupable, presque sans aucun doute en moins d'une journée et absolument sans aucun doute du tout au bout de deux jours ? S'ils n'avaient réellement eu aucun avertissement concernant l'attentat, nous ne pouvons dire qu'une chose, c'est qu'ils mentent lorsque, en deux jours, ils prétendent être tellement sûrs de la culpabilité de Ben Laden qu'ils menacent déjà d'attaquer l'Afghanistan en guise de représailles. Ou, s'ils avaient eu quelqu'avertissement préalable à propos de l'attentat, même d'une façon imprécise, s'ils avaient été en alerte au sujet de « quelque chose » en provenance de Ben Laden, dans ce cas, l'immobilisme du président et des forces aériennes le matin du 11 septembre se confirmerait d'une façon encore plus concluante, si c'est possible, comme une preuve de collusion plutôt que d'incompétence. Des preuves très accablantes en faveur de la présomption de l'avertissement préalable et de la collusion sont présentes dans un curieux à-côté de l'attentat contre le Pentagone. Si l'avion qui s'est écrasé sur le Pentagone l'avait fait une semaine plus tôt, il aurait frappé exactement au bon endroit pour paralyser les opérations clés du Pentagone et tuer une belle brochette d'officiers supérieurs. Mais, sans doute grâce à une coïncidence heureuse, le Pentagone avait subi d'importants remaniements une semaine plus tôt. (Source : le rapport de la chaîne de TV CNN, le matin du 12 septembre, heure australienne). Toutes les personnes et opérations importantes avaient déménagé de l'autre côté et le personnel et les opérations de moindre importance avaient emménagé dans l'aile qui allait être touchée. Les opérations importantes du Pentagone ont donc subi très peu de véritables dégâts ! On les avait changées de place une semaine avant l'attentat ! C'est une lourde preuve de ce que quelqu'un, très haut placé dans la hiérarchie du Pentagone, savait que l'attentat allait se produire. Une fois de plus, présenter l'affaire autrement signifie opter pour l'explication la moins plausible, sur la base d'une conclusion préconçue. Combien de fois sommes-nous disposés à agir de la sorte ? Maintenant, nous allons entrer dans les détails, c'est-à-dire nous tourner vers les allégations absolument non fondées pesant contre Oussama Ben Laden. Rappelez-vous que depuis le premier jour, il n'y a pas eu la moindre parcelle de preuve disponible contre Ben Laden. En fait, jusqu'à la mi-décembre, nous n'avons eu droit qu'à l'inlassable répétition de son nom, comme si, en répétant quelque chose suffisamment souvent, on pouvait en quelque sorte la rendre vraie. Puis, il y a eu la bande vidéo : une farce complète, en réalité. Nous vivons à une époque de technologie dans laquelle un film de grande qualité (technologique) peut nous montrer Forrest Gump serrer la pince de JFK, où des cyclones simulés peuvent être mis en mouvement sur des plateaux de cinéma, où des dinosaures, disparus depuis 200 millions d'années peuvent être montrés avec une telle netteté qu'on jurerait presque qu'ils étaient présents. Tout ce travail est effectué avec un réalisme si déconcertant que la seule manière pour nous de savoir que ce n'est pas vrai, c'est que nous savons à l'avance qu'il s'agit d'un faux. Par comparaison, la bande vidéo de Ben Laden est d'une qualité si minable que nous n'avons même pas le moyen d'être sûr si, oui ou non, c'est vraiment lui qui y figure. Dans les longs métrages de qualité supérieure, une pratique commune consiste à utiliser une doublure pour remplacer le véritable acteur dans une grande partie du tournage. Une doublure de taille et de complexion similaires se voit donner les mêmes vêtements, la même coupe de cheveux, et il est virtuellement impossible de distinguer l'un de l'autre. On prétend qu'elle a été prise à Kandahar le 9 novembre et trouvée dans une maison de Jalalabad. En fait, Jalalabad est tombée aux mains des forces anti-talibans le 14 novembre. Ceci signifie qu'il n'a pu y avoir que quatre jours durant lesquels la vidéo nouvellement réalisée aurait pu être acheminée de Kandahar à jalalabad, qui subissait déjà un siège violent et était sérieusement menacée à ce moment. Ainsi donc, on nous demande de croire, outre la réalisation de la bande, que presque immédiatement après, et sans raison apparente, quelqu'un l'a emmenée à Jalalabad, sur le point de tomber, puis, comme par hasard, l'a laissée là, où elle a été découverte par les forces anti-talibans. Ce n'est pas impossible, mais ça pue fortement la mise en scène. De plus, selon le Weekend Australian des 14 et 15 décembre, la séquence en temps réel de certains événements a été inversé sur la bande. Cela signifie qu'elle a dû être modifiée. Pourquoi, et par qui ? (C'est une question que la presse, évidemment, s'est bien abstenue d'examiner, bien que je suppose que nous devrions être reconnaissants, au moins, que ce détail ait été mentionné). De même, la date témoin du 9 novembre, comme l'a dit la télévision, renvoie-t-elle à la date de tournage, ou à la date où la version modifiée a été finalisée ? Dans le premier cas, ce qui semblerait plus vraisemblable, cela laisse encore moins de temps pour l'emmener de la position clé des Talibans, Kandahar, vers Jalalabad, qui, en outre, est sur le point de tomber. Cela est très suspect. Ou bien cette vidéo a-t-elle été modifiée par les autorités américaines ? Elles ont dû admettre que la « traduction » qu'ils ont réalisée est frelatée. Bien sûr, ils n'ont pas dit cela avec ces mots, ils ont essayé de noyer le poisson en recourant à des euphémismes. « La bande n'est PAS une traduction exacte de chaque parole prononcée durant la réunion, mais elle livre les messages et le flux d'informations », dit un porte-parole du département de la Défense. « La traduction vaut ce qu'elle vaut. Nous avons dit clairement qu'il ne s'agissait pas d'une traduction littérale », ajoute le Pentagone. Mais le Pentagone va-t-il œuvrer à une traduction plus complète ? Non. La transcription complète sera-t-elle communiquée au public ? Non. http://news.ninemsn.com.au/world/story_23359.asp). Pour être objectif, rien de tout ceci ne prouve que la vidéo soit un faux ; mais, de la même façon, on peut difficilement affirmer que son authenticité soit prouvée. Et même si elle est authentique, on nous en a donné une version modifiée. S'il s'agit là de la seule preuve contre Ben Laden, l'affaire pose un sacré problème. Et qu'y a-t-il comme autres preuves ? Par conséquent, il n'est pas surprenant qu'aucune acte d'accusation formel n'ait été déposé contre Ben Laden. Selon la procédure normale de la loi, il est nécessaire d'avoir des preuves, pour porter plainte. Ironiquement, si la vidéo est authentique, elle sert seulement à prouver que Ben Laden n'était PAS le cerveau des attentats. Alors qu'elle indiquerait qu'il avait quelque connaissance préalable des attentats et qu'il y était par conséquent impliqué par définition jusqu'à un certain point, il déclare clairement (en admettant que la vidéo affirme clairement quoi que ce soit) qu'il avait été mis au courant de l'imminence des attentats cinq jours avant qu'ils soient perpétrés. Si c'est le cas, il ne peut absolument pas en avoir été le principal organisateur. Qui lui en aurait parlé ? Selon toute vraisemblance, la ou les personnes qui, en fait, les ont organisés et qui sont toujours inconnues, mais cela met définitivement Ben Laden hors de cause. Dans tous les témoignages frénétiques d'indignation contre Ben Laden qu'à engendrés cette vidéo providentielle, il semble que très peu de gens aient en fait suffisamment visionné la bande pour poser la question importante entre toutes qui découle de l'aveu par Ben Laden lui-même d'avoir été informé des attentats 5 jours avant qu'ils n'aient lieu. Qui, en fait, les a organisés ? Vidéo ou pas, si nous réfléchissons clairement et avec logique sur la vraisemblance de l'implication de Ben Laden, nous découvrons en fait qu'elle est impossible, à moins d'une collusion avec les autorités américaines ou, au mieux, dans le contexte où les Etats-Unis ont toujours su ce qu'il mijotait, et lui ont permis délibérément de perpétrer ces attentats. On a déjà insisté sur le laps de temps ridiculement court qui s'est écoulé avant que Ben Laden soit déclaré coupable et le fait que ceci met en scène des scénarios qui s'excluent mutuellement. Si Ben Laden était impliqué dans l'affaire, cela n'aurait dans ce cas pu constituer une surprise, ce qui prouve à son tour, et au-delà de tout doute, que l'immobilisme des forces aériennes et du président, le 11 septembre, constituaient une collusion plutôt qu'un signe d'incompétence. Mais la preuve ne se termine pas ici. Il est curieux, à tout le moins, qu'aucun autre suspect n'ait jamais été envisagé, même un très court instant, alors que les Etats-Unis comptent un très grand nombre d'ennemis. Ceci est très suspect, si nous réfléchissons clairement à la logistique de l'organisation d'une enquête véritable sur les événements du 11 septembre. Primo, remettons les choses dans leur contexte. Il a fallu 17 ans pour attraper le poseur de bombe de l'ONU (unabomber) et il a fallu 7 semaines d'enquête, dans l'affaire du 11 septembre, rien que pour confirmer les nationalités de 17 pirates de l'air présumés, alors que le cerveau de l'affaire était prétendument connu au bout de quelques heures. Je ne suis pas d'accord ! Maintenant, imaginez que nous essayons en fait de monter une enquête sur les attentats du 11 septembre, dans les premières minutes suivant l'attaque, alors que le drame n'est pas encore consommé. Et c'est le temps qu'il a fallu, littéralement, puisqu'ils prétendent avoir découvert le coupable quelques heures plus tard à peine. Qui a fait cette chose terrible ? Une liste de suspects pouvait venir à l'esprit, ce n'est pas comme si nous avions pu nous balader dehors et découvrir les lettres « Ben Laden » inscrites sous forme de nuages, en plein ciel. Saddam Hussein ne faisait-il pas un bon suspect, lui aussi ? Ou la Libye ? Un groupe palestinien ? Cuba ? La Russie ? La Chine ? Des milices locales d'extrême droite ? Des fanatiques de l'antimondialisme ? La Syrie ? Quelqu'un de complètement inconnu et d'inattendu ? Etc., etc. La liste des possibilités pouvant venir à l'esprit aurait dû être énorme. Ben Laden n'aurait été que l'une d'entre elles. Pour commencer, nous avons besoin manifestement de recruter des personnes chargées des expertises aériennes que nécessite cette enquête. Mais il faut également que ce soient des gens qui détiennent les autorisations appropriées en matière de sécurité. Il faut donc, dès le début, dresser une liste des personnes pouvant être utiles, dans ce contexte. Nous avons également besoin de personnes expertes en architecture, afin d'examiner la nature exacte de l'effondrement du WTC. Est-ce uniquement les appareils qui ont provoqué l'effondrement, ou des explosifs ont-ils également été utilisés ? Une fois de plus, il faut dresser une liste. Nous avons besoin de personnes dont la principale occupation consiste en la sécurité des aéroports. Quelqu'un dans les aéroports a-t-il délibérément laissé passer les pirates de l'air ? Et encore une nouvelle liste. Nous avons besoin d'experts financiers pour tenter de repérer d'où provenaient, en tout ou en partie, les fonds considérables nécessaires pour monter une telle opération. Et une autre liste, encore. Nous devons examiner les dossiers de l'immigration et chercher par recoupement ceux qui traitent de l'octroi de licences de pilotage. Il nous faut d'urgence établir un répertoire de la sécurité interne, au cas où ce serait une « affaire interne ». La seule tâche constituant à établir ce répertoire est une opération délicate, et c'est le moins qu'on puisse dire. Comme vous pouvez vous en rendre compte, c'est tout un boulot, rien que pour établir les listes des suspects possibles, du personnel susceptible d'être utile dans l'enquête et de prévoir les principaux angles d'attaque des recherches destinées à l'enquête. Après cela, il faut contacter toutes ces personnes, les rassembler en un groupe ou, au moins, les relier entre elles par des possibilités de communication. Mais accrochez-vous bien ! Les avions sont assignés au sol. Même celui du président a des problèmes de déplacement. De nombreux réseaux de communications sont à plat, de nombreuses institutions financières sont fermées et des zones importantes de New York et Washington sont inaccessibles. Et tout le pays fait du sur place en raison des barrages de sécurité. Comment mettre la main sur les personnes dont nous avons besoin ? Comment allons-nous faire pour les rassembler toutes ensemble et commencer à leur attribuer des responsabilités ? Sont-elles toutes sorties miraculeusement de chez elles, au même moment, pour converger vers un seul endroit, le même endroit, précisément, choisi par le coordinateur de l'enquête, de sorte qu'il n'y avait plus besoin d'attendre que toutes ces personnes puissent quitter leurs propres affectations dans diverses régions des Etats-Unis, voire à l'étranger ? Même avoir établi, en deux jours, une liste des suspects possibles, du personnel nécessaire aux investigations et des stratégies de base de l'enquête, aurait constitué un exploit étonnant, peut-être impossible, dans ces circonstances. Tenir une réunion des agents responsables à impliquer dans l'enquête aurait probablement été impossible dans un délai inférieur à trois jours. Et pourtant, à ce moment, les Etats-Unis avaient déjà prétendu avoir effectué cette « enquête » et établi la culpabilité de Ben Laden. Comment ? A-t-on déjà vu quelque chose ressembler de façon plus criante à une mise en scène ? Et puis, une fois les paramètres de base de l'enquête bien établis, et les détails pratiques des recherches quotidiennes de l'enquête mis en place, combien de semaines cela aurait-il nécessité pour en arriver à ce stade ? Ce n'est pas comme si tout le personnel chargé de l'enquête se réunissait autour d'une table pour dire « Qu'en pensez-vous ? Ben Laden ? » et tout le monde répondrait « Ouais ! », de sorte que le chef de l'équipe téléphone au président pour lui dire « Ben Laden », et le président lui répond « Pour moi, c'est assez bon ! » et, sur-le-champ, menace d'attaquer l'Afghanistan. Un énorme travail de terrain, de même que du boulot informatique, devrait être accompli. Les rapports devraient être rédigés, résumés, contrôlés pour des raisons de sécurité, imprimés, puis remis au président et à ses hauts conseillers qui seraient obligés d'en lire au moins les résumés, puis les discuteraient avec l'équipe d'enquêteurs. Et tout ceci a été fait en moins de 12 heures, dans un pays ravagé, à ce moment précis, par un chaos et une confusion sans précédent ? C'est l'une des suggestions les plus absurdes de toute cette affaire. Et même au cas très improbable où une preuve quelle qu'elle soit aurait pu être établie à ce moment, c'est une chose que de décider de concentrer son attention sur un principal suspect et de sentir que vous pourriez très bien être proche de la conclusion, mais c'en est une toute autre d'être sûr de vous au point de proférer des menaces de guerre. Ce n'est tout simplement pas possible. Tony Blair a confirmé, sans s'en rendre compte, que toute cette affaire était un mensonge par le biais d'une déclaration faite au début du mois de novembre, en réponse à des sondages montrant que le soutien à la guerre dégringolait en Grande-Bretagne. Voici ce qu'il a dit : « La culpabilité de Ben Laden ne fait aucun doute. Les preuves contre lui, d'abord arrivées au goutte à goutte, puis à flot régulier, se sont maintenant muées en torrent. » (World news page, sur le website 9 MSN). Cette déclaration a été prononcée presque deux mois après le 11 septembre. Les mots clés sont « goutte à goutte », « flot régulier », « maintenant » et « torrent ». Alors qu'ils avaient déjà proclamé la culpabilité quasi certaine de Ben Laden après quelques heures, Blair admet par inadvertance que c'était un mensonge. La progression des preuves du « goutte à goutte » au « flot régulier », puis au « torrent » s'est-elle faite en quelques heures seulement ? Ce serait une façon très bizarre de décrire une une telle progression, et tout particulièrement lorsque la phrase citée ci-dessus n'a été utilisée que quasi deux mois plus tard et agrémentée d'un « maintenant » (« se sont MAINTENANT muées en torrent »). Ainsi, par inadvertance, il admet qu'ils avaient déjà déclaré Ben Laden coupable, et menacé l'Afghanistan, à un moment où les preuves n'apparaissaient encore qu'au « goutte à goutte ». C'est lui qui le dit, après tout, et pas moi ! (Ou alors, ils savaient d'une façon ou d'une autre, à ce moment-là, que les preuves allaient se muer en « torrent » un peu plus tard ?). Mais un « torrent » de preuves n'est encore apparemment pas suffisant pour porter la moindre accusation formelle devant un tribunal ni non plus pour dévoiler des éléments de ce « torrent » au public ? Il reste une question importante à éclaircir. Manifestement, les pilotes remplissaient une mission suicide et l'on sait que c'est un thème commun parmi les terroristes islamistes du Moyen-Orient, mais totalement étranger à la culture américaine. Il est difficile de croire que des Américains ou des personnes loyales aux Etats-Unis allaient sciemment participer à une mission suicide. Mais ceci ne soulève aucun problème véritable dans le scénario qui a été proposé. L'explication évidente est que certains des pirates de l'air étaient vraiment hostiles aux Etats-Unis et qu'ils participaient à une agression qui, pensaient-ils, allaient faire du tort aux Etats-Unis, sans savoir le moins du monde toutefois qu'ils étaient des pions dans un double jeu faisant partie d'un plan plus vaste de la CIA. En fait, en novembre dernier, des communiqués de presse ont commencé à faire leur apparition, prétendant que certains des pirates de l'air pouvaient n'avoir pas été conscients de ce qu'ils étaient sur le point de participer à une mission suicide. Je ne sais pas comment cette thèse a fait surface ni quel en est le fondement, mais c'est ce que les médias ont rapporté (Communiqué d'ABC Newsradio). Cela collerait très bien avec le reste des informations dont nous disposons. Certains parmi ceux qui n'étaient pas conscients qu'ils allaient commettre un suicide, auraient été les agents de la CIA, ils auraient probablement reçu l'ordre de recruter les terroristes et de prendre part aux détournements, tout en n'étant pas mis au courant de la totalité des plans, alors que ceux qui étaient d'accord, sciemment, pour commettre un suicide, étaient ceux qui étaient authentiquement hostiles aux Etats-Unis. (Si c'est le cas, les moments ultimes dans les données de vol enregistrées dans la boîte noire seraient à tout le moins intéressants à écouter. Est-ce la raison pour laquelle on garde si soigneusement le silence ?). Il est clair que l'affaire n'aurait pu être organisée sans recourir à des sous-fifres qui pensaient qu'ils allaient pouvoir frapper un grand coup contre les Etats-Unis. C'est ici que Ben Laden cadre bien dans l'histoire. Il a trompé et sacrifié son propre peuple de la même façon que les Américains ont impliqué, trompé et sacrifié le leur. La preuve que Ben Laden et la CIA sont en coopération active dans ces attentats atroces va devenir plus claire dans la troisième partie. Ceci pourrait également expliquer le scénario autrement incompréhensible de Ben Laden en train de fabriquer une vidéo l'incriminant, et l'emporter immédiatement après dans un endroit où il était sûr qu'elle allait tomber dans des mains américaines. Troisièmement En fait, il existe plein de preuves pouvant impliquer Ben Laden, mais le problème est qu'elles impliquent également l'administration Bush, la CIA, George Bush senior, le Pakistan, l'Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis. L'histoire officielle de Ben Laden est celle d'un monstre terroriste, animé d'une haine fanatique à l'égard des Etats-Unis et de leurs alliés, et brouillé avec le reste de sa riche famille saoudienne, très amie avec les Etats-Unis. L'élement « monstre terroriste » est correct, mais le reste ne pourrait être plus éloigné de la vérité. Ben Laden est bien connu comme étant un agent de la CIA. Il a eu d'étroites relations de travail avec la CIA dans les annés 1980. Cela n'est démenti par personne. On prétend que, depuis, ces relations n'existent plus, mais c'est un mensonge. Pour commencer, de nombreuses installations militaires américaines au Moyen-Orient, contre lesquelles Ben Laden soulève prétendument de violentes objections, ont en fait été édifiées par la société de construction de Ben Laden. Il existe un fil rouge permanent : les liens d'affaires étroits entre la famille Bush et la famille Ben Laden, remontant à plus d'une décennie, et se poursuivant encore de nos jours (Wall Street Journal, 27 septembre 2001, et www.thedubyareport.com/bushbin.html). L'administration Bush a tenté de jeter un écran de fumée sur ceci en prétendant que le reste de la famille de Ben Laden avait renié ce dernier ; mais, comme nous le verrons, c'est absolument faux. Les Ben Laden sont d'importants investisseurs au sein de la grosse firme d'armements qu'est le groupe Carlyle, lequel — et il s'en vante — se fait un gros paquet de fric avec la guerre en Afghanistan. George Bush senior est un personnage important au sein du groupe Carlyle. Au nombre des autres gros investisseurs ou des PDG, on retrouve l'ancien Premier Ministre britannique, John Major, James A. Baker, qui fut secrétaire d'Etat à la Défense sous le président Bush sr, Colin Powell, ainsi que l'ancien secrétaire à la Défense et directeur adjoint de la CIA, Frank Carlucci, lui-même ancien condisciple, au collège, de l'actuel secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld. Voici des citations extraites de la présentation de la compagnie Carlyle telle qu'on peut la trouver sur Hoover's online : On ne peut plus prétendre que Bush senior n'était pas au courant de la présence de Ben Laden en tant qu'actionnaire. Il a rencontré la famille Ben Laden au moins à deux reprises, en 1998 et en 2000, longtemps après que Ben Laden eut été déclaré officiellement par les Etats-Unis comme l'homme le plus recherché de la planète en raison de ses activités terroristes présumées. Pourquoi George Bush senior a-t-il rencontré la famille de cet homme, alors que l'histoire officielle dit que l'administration Clinton avait déjà exprimé sa détermination à vouloir éliminer Al Quaïda et Ben Laden à tout prix et par tous les moyens nécessaires ? En 1995, les autorités américaines ont cité Ben Laden comme co-instigateur de l'attentat à la bombe de 1993 contre le WTC. Mais, un an après cette accusation, lorsque le gouvernement soudanais détenait Ben Laden et avait proposé de l'extrader vers les Etats-Unis, le gouvernement américain a dit qu'il n'était pas intéressé et demanda au gouvernement soudanais de le laisser aller en Afghanistan. Et malgré tout on lui a permis d'investir, via sa famille, dans le groupe Carlyle, et George Bush senior a rencontré sa famille pas plus tard qu'en l'an 2000. Prétendre que Ben Laden a été renié par sa famille est un mensonge. On sait que Ben Laden a parlé régulièrement avec sa mère et avec d'autres membres de sa famille pendant sa prétendue mise au ban. On sait qu'en fait, lorsque Ben Laden a été hospitalisé à Dubaï, en juillet 2001, des membres de sa famille lui ont rendu visite. Et puis, de toute façon, que fabriquait dans l'hôpital américain de Dubaï le terroriste le plus recherché du monde ? Pourquoi n'a-t-il pas été arrêté immédiatement, au lieu de recevoir un traitement médical, et de pouvoir s'en aller librement ? Au cours de son hospitalisation, on prétend qu'il reçut aussi la visite de l'agent local de la CIA, ainsi que celle de plusieurs Saoudiens et Emiratis éminents, eux aussi alliés des Américains. (Le Figaro, 1er novembre 2001 Le Figaro ayant supprimé le lien vers cet article, voici un lien vers un enregistrement de cet article : http://www.cs3i.fr/abonnes/do/ag/331.htm. Et, pour celles et ceux qui n'aiment pas le Figaro, voici une autre source (RFI, Radio France Internationale) : http://www.cs3i.fr/abonnes/do/ag/351.htm). Qui plus est, Al Quaïda, le réseau de Ben Laden, est connu pour avoir combattu aux côtés des forces de l'OTAN, au sein de l'Armée de Libération du Kosovo (UCK), un groupe terroriste soutenu par la CIA (www.thedubyareport.com/terrupdt.html and www.emperors-clothes.com/news/binl.htm). Ce n'est pas une coïncidence que l'Australien David Hicks, arrêté pour avoir combattu avec les Talibans, ait combattu deux fois pour Al Quaïda : dans l'Armée de Libération du Kosovo et avec les Talibans. Ainsi, il s'avère qu'Al Quaïda, de Ben Laden, est notre ennemie en Afghanistan, mais notre alliée en Yougoslavie. Apparemment, Al Quaïda est une force de libération en Yougoslavie, mais un groupe terroriste partout ailleurs. Etant donné qu'on sait que la famille de Ben Laden lui a rendu visite dans un hôpital de Dubaï, il est curieux que l'administration Bush et les médias continuent à entretenir ce mensonge prétendant qu'il a été renié par sa famille. Tandis que ceci est peut-être seulement curieux, il est scandaleux que plusieurs membres de la famille de Ben Laden aient été aux Etats-Unis le 11 septembre et qu'on les ait autorisés à s'en aller quelques jours plus tard, sans même les interroger, alors que les Etats-Unis avaient déjà déclaré Ben Laden coupable (et ce, sans jugement, et même, sans la moindre inculpation officielle). À plusieurs reprises le FBI s'est plaint d'avoir été muselé et d'avoir subi des entraves dans ses tentatives d'enquêter sur des questions en rapport avec Ben Laden et Al Quaïda, et il a exprimé sa frustration pour le refus apparent de se voir autorisé à enquêter pleinement sur les évenements du 11 septembre. (http: //news. bbc .co.uk/ hi/ english/ events/ newsnight/ newsid_1645000 /1645527 .stm. bbc.co .uk /hi/ english/ events/ newsnight/ newsid_1645000/ 1645527 .stm) Ce ne sera pas une surprise si Ben Laden s'échappe miraculeusement vers un autre pays, fournissant aux Etats-Unis le prétexte pour l'attaquer. Au moment où j'écris ces lignes (le 20 décembre 2001), je suppose qu'il s'agira de l'Iran. Nous verrons si j'avais raison. Quatrièmement Voici diverses informations et remarques contribuant au scénario esquissé ci-dessus : Dans les deux premières heures qui ont suivi les attentats, il y a eu immédiatement des rapports sur CNN concernant des délits d'initiés à la bourse de New York. Autrement dit, il semble que de très gros investisseurs savaient à l'avance qu'il allait y avoir ces attentats et qu'ils aient liquidé avant. Les médias ont discuté du fait que les terroristes impliqués auraient pu profiter de leurs actes. Remplacez le mot « terroristes » par « Ben Laden ». En quelques heures, les médias y allaient déjà de volées de bois vert particulièrement hystériques contre Ben Laden. Ben Laden devait avoir commis un délit d'initié, nous a-t-on dit. On venait déjà de boucler la boucle par une tautologie remarquable. Quiconque avait commis les attentats terroristes s'était en même temps livré à un délit d'initié. Puisque nous savions que c'était Ben Laden qui avait perpétré les attentats, ce devait être par conséquent Ben Laden qui se livrait à un délit d'initié. Puisque nous savions que Ben Laden était coupable de délit d'initié, cela prouvait qu'il était responsable des attentats. On nous a assurés que les enquêteurs étaient déjà sur cette piste et qu'ils n'étaient vraiment pas loin de résoudre cette question vitale. Les chiffres de la bourse de New York semblent indiquer clairement que QUELQU'UN se livrait à un délit d'initié. Mais qui ? Pour les autorités qui disposent des pleins pouvoirs d'investigation, ce devrait être l'un des aspects les plus faciles de l'enquête. Et si l'on pouvait trouver qui s'était livré à ce délit d'initié, cela nous donnerait une bonne idée de qui était au courant à l'avance des attentats terroristes, ce qui nous donnerait une jolie idée de qui les avait commis. Il est curieux, dans ce cas, que la question ait disparu des médias presque aussi rapidement qu'elle avait été soulevée et qu'il n'en ait plus été question du tout, les grandes promesses faites par les enquêteurs à ce sujet ont été oubliées presqu'aussitôt faites. À coup sûr, ceci aurait été l'occasion rêvée de démontrer la culpabilité de Ben Laden. Et c'est de l'information qui aurait pu être livrée au public, parce qu'elle n'aurait eu aucune implication sur la sécurité du pays. Et pourtant, cet aspect de l'enquête (pour autant que celle-ci ait effectivement lieu) est jalousement occulté. La seule chose qu'on peut supposer, c'est que l'enquête a commencé à trouver des réponses que les autorités américaines ne veulent pas rendre publiques. Etant donné ce que nous savons sur les étroites relations d'affaires entre les familles Bush et Ben Laden, ceci est loin d'être une surprise. Cependant, un fait financier qui est su, c'est qu'un terroriste pakistanais reconnu, haut placé dans les services secrets pakistanais (nos alliés dans la « guerre contre le terrorisme »), a câblé 100 000 $ à M
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