Le 7 mars dernier, en riposte à l'odeur pestilentielle du shitload de Mcdonalds du monde, un des Mcdo de la rue Ste-Catherine à Montréal s’est vu offrir, dans la joie et l’humour, le cadeau d’une bombe puante des plus représentative… En effet, deux brave personnes ont emboîté le pas vers la dénonciation du phénomène monopolistique, l’exploitation des étudiant, la répression syndicaliste forcée et les organismes génétiquement modifiés (OGM). C’étais nous.
Détails de l'action et appel à la solidarité.

Le 7 mars dernier, en riposte à l'odeur pestilentielle du shitload de Mcdonalds du monde, un des Mcdo de la rue Ste-Catherine à Montréal s’est vu offrir, dans la joie et l’humour, le cadeau d’une bombe puante des plus représentative…En effet, deux brave personnes ont emboîté le pas vers la dénonciation du phénomène monopolistique, l’exploitation des étudiant, la répression syndicaliste forcée et les organismes génétiquement modifiés (OGM). C’étais nous.

Nous l’avouons, le Mcdo, ça pue! Contrairement à José Bové qui avait, en signe de protestation, démonté un Mcdonald dans sa région, Les puanteurs composés de Mathieu Aubin et David Sauvageau, avons fait comprendre à l’entreprise que nous en avions assez.

Armés d’un 2 litre de COKE, servant de bouteille de pet, costumés de vêtements de travail et décorés d’un magnifique pince-nez, nous avons humoristiquement ouvert une bombe puante dans un Mcdo. Enfin, nous sentions l’odeur nous monter au nez et enfilions nos pince-nez! Tout en clamant haut et fort que l’odeur (voir monopole, répression, capitalisme, bouffe de merde) étais insupportable chez Mcdonald, nous réalisions que nous devions avoir à essuyer les foudres de deux gérant et un McMopeux d’une rare habilité. Le premier gérant a toute suite dit à son McMopeux, très occupé à nettoyer le plancher, d’aviser la police. C’était probablement trop compliqué pour lui. Ils se mit ensuite à nous traiter de tout les noms. « Stupide » à été, semble bien, le mot le plus employé dans cette brève « argumentation » du Gérant. Ils nous retenaient avec eux, n’écoutant même pas nos revendications. Il allât même jusqu’à dire qu’il deviendrait violent…

En quelques minutes seulement, une brigade composée de deux camions de pompiers arriva sur les lieux. Des hommes en sortirent, hâche à la main, vêtus de leur combinaison et portant un masque à oxygène… Qu’est-ce qui se passe bordel? Est-ce que l’odeur d’une bombe puante est motif à déranger des pompiers de la sorte? Ces gars-là, on en a besoin pour les URGENCES, pas pour les caprices d’un gérant de Mcdo… Ce fût au tour de la police de se mettre de la partie. Nous avons tenté, en vain, d’expliquer le contenu de la bouteille de pet. Personne ne voulait écouter ce que nous disions. Les policiers n’ont pas perdu de temps et nous on mis en état d’arrestation, sous promesse de comparaître, le 7 mai 2002 a 14:55. Tout cela, sans même nous avoir lu nos droits… Je considère ça comme un vice de procédure, on verra bien ce que le juge en pensera.

Nous faisons un appel à la solidarité. C’est évident, nous ne sommes pas seuls à protester contre cette multinationale. C’est pourquoi nous demandons votre appui. Pour vous joindre au Puanteurs, vous n’avez qu’à nous contacter par téléphone au 514-279-3270. Pour ceux qui ne veulent pas risquer de se voir dans notre situation, nous sollicitons votre présence en salle de cour. Téléphonez-nous, envoyez-nous un e-mail et nous vous donnerons les informations au sujet de l’endroit exact de comparution (le numéro de salle, recette de bombe puante etc…).

Nous vous laissons sur une image qui vaut mille mot. En espérant recevoir votre appui.