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La vaste escroquerie de l'antiterrorisme canadienvieuxcmaq, Monday, February 18, 2002 - 12:00
cobp cobp (cobp@hotmail.com)
Le Collectif Opposé à la Brutalité Policière (COBP) vous annonce la publication d'une nouvelle brochure qui réunit toutes les informations publiques disponibles concernant les révélations entourant trois cas précis où des informateurs de la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) et du Service Canadien de Renseignement de Sécurité (SCRS) ont trempé directement à fabriquer, voire même à participer, à des complots de nature terroriste. La vaste escroquerie de l'antiterrorisme canadien Une nouvelle brochure du Collectif Opposé à la Brutalité Policière (COBP) Le COBP est heureux de vous annoncer la publication d'une nouvelle brochure, aussi disponible sur notre site internet (www.tao.ca/~cobp/index.html), intitulé « LA VASTE ESCROQUERIE DE L'ANTITERRORISME CANADIEN ». Cet ouvrage de 30 pages réunit toutes les informations publiques disponibles concernant les révélations entourant trois cas précis où des informateurs de la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) et du Service Canadien de Renseignement de Sécurité (SCRS) ont trempés directement à fabriquer, voire même à participer, à des complots de nature terroriste. La brochure fait le tour de l'affaire Joseph Gilles Breault, alias Youssef Mouammar, un mouchard du SCRS qui est l'auteur de communiqués et de menaces d'attentats terroristes, incluant le fameux canular d'attentat contre le métro de Montréal, en mars 1998, qui a refait les manchettes en octobre 2001 au moment où la psychose du terrorisme battait son plein. La brochure s'attarde aussi sur le cas de Samir Ait Mohamed, ancien « indic » pour la GRC, aujourd'hui accusé de participation au complot terroriste du millénaire contre l'aéroport de Los Angeles dévoilé à la suite de l'arrestation d'Ahmed Ressam, dans l&'État de Washington, en décembre 1999. Afin de démontrer qu'il ne s'agit pas là de « dérapages isolés », la brochure fait aussi le lien avec un canular d'attentat terroriste concocté par un informateur de la GRC, il y a plus de quinze ans, et qui avait déclenché une des plus importantes alerte de sécurité de toute l'histoire du Canada. Avec cette brochure, le COBP souhaite dénonce vivement l'impunité protectrice dont bénéficient les informateurs-terroristes de l'État au moment et avec laquelle les agences d'espionnage et de répression persécutent scandaleusement les membres de communautés arabo-musulmanes et cherchent grossièrement à intimider toute dissidence au Canada par l'entrée en vigueur des dispositions draconiennes de la loi antiterroriste C-36. En même temps, il est fascinant de voir comment dans un régime de démocratie parlementaire des scandales d'État lourds d'implications peuvent être dévoilés dans les grands journaux sans pour autant déclencher aucune vague de protestation, aucun éditorial, aucune enquête publique et aucune démission des ministres responsables. Le COBP vit très mal avec l'idée que des scandales d'une telle ampleur puissent être divulgués sans entraîner aucunes conséquence sérieuse. D'où l'idée de la présente brochure. Le COBP souhaite que ces révélations puissent susciter autant d'indignation chez-vous que chez-nous, pour ainsi contribuer à exposer au plus grand nombre « l'agenda caché » de l'antiterrorisme canadien. Question de vous mettre un peu l'eau à la bouche, nous vous présentons ici un extrait de la brochure « LA VASTE ESCROQUERIE DE L'ANTITERRORISME CANADIEN : « Nous accusons le SCRS d';avoir délibérément, et sans excuse raisonnable, manipulé et trompé la justice française, la direction de la police de Montréal et de la GRC, les journalistes des des médias de masse, les politiciens du Comité de surveillance des activités du renseignement, les membres de la communauté musulmane de la région montréalaise, en particulier, et la population en général. Nous accusons le SCRS d'avoir fait activement la promotion d'actes terroristes meurtriers au Canada et à l'étranger. La preuve recueillie par cette recherche démontre que le SCRS est responsable de la production et de la diffusion d'un grand nombre de faux-communiqués à forte teneur terroriste, un nombre qui pourrait facilement aller au-delà d'une centaine. De plus, la preuve recueillie démontre que cette entreprise criminelle a transcendé les frontières nationales puisqu';il ressort que lesdits communiqués ont voyagé jusqu'en Espagne, en France, en Allemagne, en Italie, aux États-Unis, au Liban et ailleurs. Combien d'autres organisations clandestines basées au Canada peuvent prétendre avoir à leur actif une aussi grande quantité de communiqués de menaces d'attentats terroristes? Nous mettons quiconque au défi d'en nommer une autre qui soit autant prolifique que le SCRS La compétition est d'autant plus inégale et déloyale que le SCRS dispose de tous les atouts nécessaires pour court-circuiter la concurrence afin de régner sans partage au sommet du podium. Ce qui nous amène à nous demander si le terrorisme ne serait pas un monopole d'État au Canada? La preuve recueillie démontre que le SCRS a délibérément alimenté la psychose de l'attentat terroriste, avec pour mobile apparent de renflouer ses coffres en drainant les fonds publics et d'entraîner un durcissement des lois fédérales tout en dépouillant les citoyenNEs de certaines protections juridiques constitutionnelles. De plus, l'actualité démontre que la vaste entreprise de tromperie et de manipulation du SCRS a amplement porté fruit. Sans elle, le gouvernement libéral de Jean Chrétien aurait eu davantage de fil à retordre à faire voter en quatrième vitesse la loi antiterroriste C-36 et à faire adopter, le 10 décembre 2001, un budget consacrant des dépenses de l'ordre de 7,7 milliards $ pour la lutte antiterroriste. Ces fonds incluent une augmentation de 159 pour cent du budget du SCRS pour les cinq prochaines années. Il n'est pas assuré que l'ampleur des attaques du 11 septembre aux États-Unis serait parvenue à elle seule à un tel résultat. Nous accusons le gouvernement canadien, non seulement de protéger délibérément l'entreprise criminelle dirigée par le SCRS, mais de plus, d'en être politiquement responsable. Nous n'accusons pas les membres du cabinet fédéral d'en être les cerveaux. Nous ne faisons que constater une chaîne de commande qui dicte qu'un informateur relève de son officier contrôleur, que l'officier contrôleur relève de son supérieur hiérarchique, que le supérieur hiérarchique relève d'un directeur de service, et que le directeur du service relève du haut fonctionnaire, et que le haut fonctionnaire relève du ministre responsable. En résumé, le gouvernement canadien a arnaqué les islamistes de Montréal en les infiltrant. Le gouvernement canadien a arnaqué deux puissances étrangères, la France et les États-Unis. Le gouvernement canadien a arnaqué le grand public en laissant libre cours à la diffusion de fausses menaces d'attentat. Bref, c'est la triple arnaque. Il faut toutefois retenir une troublante ironie dans toute cette affaire. C'est que ceux qui en sont les principaux bénéficiaires sont aussi ceux qui ont le plus à perdre. Oui, il est indiscutable que la médiatisation des fausses alertes terroristes servent la politique ultrasécuritaire du gouvernement canadien et « l'agenda » du SCRS Mais oui, aussi, ce même gouvernement et ses services secrets ont beaucoup à perdre en laissant imprudemment s'ébruiter ces canulars, car en les examinant de plus près on découvre qu'ils sont couverts de leurs empreintes! Allons-nous laisser ce gouvernement nous dépouiller de nos droits constitutionnels tout en augmentant les pouvoirs de la police secrète? Ce gouvernement ne peut s'en tirer comme ça! Le SCRS doit rendre des comptes! Pour lire le texte complet de la brochure, rendez-vous au site web de COBP : |
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