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Un défi pour une autre communicationvieuxcmaq, Tuesday, February 5, 2002 - 12:00
cmaq collectif (info@cmaq.net)
La 2e édition du Forum social mondial à Porto Alegre, du 31 janvier au 5 février, devrait nous permettre de construire des alternatives. A nous de faire la démonstration que droit à communiquer rime avec droit économique, et que cette recherche éperdue de démocratie, qui est l’émergence du féminisme, est le moteur de toutes nos actions. par Joelle Palmieri Les Pénélopes, en tant que membre de l’Apress co-organise avec Alai (Agence latino-américaine d’informations) et APC (Association for progressive communication) un séminaire intitulé « Communication et citoyenneté : accès et contrôle des TIC par la société civile ».Il s’agira pendant deux demi-journées de débattre des grands enjeux d’une communication citoyenne en résistance à la communication libérale, de plus en plus concentrationnaire et monopolistique. Dans la perspective de la conférence mondiale sur la société de l’information qui aura lieu en 2003 à Genève, il est urgent que la société civile impose son propre agenda, pour défier les politiques gouvernementales qui creusent les fossés numériques, restreignent les droits internet, atteignent nos libertés individuelles. A nous d’allier pratiques et analyses, et en particulier notre savoir-faire en pérennité économique, pour redonner aux mouvements sociaux le droit à l’expression, réhabiliter la démocratie de l’information. Et puis, les Pénélopes interviendront dans le cadre du séminaire co-organisé par le Monde Diplomatique et IPS (InterPress Service) sur la démocratisation des médias. Anticiper l’épidémie du libéralisme L’enjeu est de taille. Déjà l’année dernière, lors de sa première édition, le Forum social mondial avait peine à passer de la revendication aux alternatives. Cette année, le message est clair. Nous serons 60000 pour les bâtir ! Encore beaucoup de tâtonnements en perspective. Comment promouvoir l’économie sociale et solidaire comme une alternative macro-économique ? Comment convaincre les paysans, les syndicalistes, les mouvements de femmes que cette économie est diverse, en bonne santé et surtout qu’elle apporte des solutions sans faille par rapport à la dette, aux plans d’ajustement structurels, bref qu’elle est porteuse de développement. Comment nous prémunir de la menace qui nous guète si nous ne prenons pas au sérieux l’arrivée sur le marché financier des Etats post-communistes, en Europe comme en Asie ? Comment convaincre les populations de ces pays, que le libéralisme n’est pas une aubaine, un antidote de l’économie d’Etat ? Ah ! quand communication rimera avec économie sociale et solidaire et féminisme, nous n’aurons plus qu’à nous retirer sur la pointe des pieds.
féminisme, média-activisme et anti-mondialisation
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