|
ZLÉA : beaucoup reste à faire et le temps pressevieuxcmaq, Sunday, February 3, 2002 - 12:00 (Analyses | Democratie)
Colette Lelièvre (tartosuc@iquebec.com)
À Porto Alegre, le 1er février se tenait une rencontre de groupes de la 2 février 2002 À Porto Alegre, le 1er février se tenait une rencontre de groupes de la société civile du Mexique, des États-Unis et du Canada afin de réfléchir sur les stratégies à développer quant aux négociations sur le traité pour une Zone de libre-échange des Amériques (ZLÉA). Évidemment, les organismes autour de la table s'opposent au processus de négociation et au contenu des brouillons des chapitres. Depuis le début des négociations, les groupes communautaires et populaires, les syndicats et les organismes de défense des droits s'estiment exclus du processus mis en place pour discuter des implications de la ZLÉA. Paraît-il que certains groupes seraient consultés mais ils ne semblent pas Tout en sachant que le travail ne faisait que débuter, toutes les personnes qui désiraient obtenir une copie du contenu des négociations se sont réjouies d'y avoir accès quand les documents ont été rendus publics au cours de l'été 2001. Certes il a fallu lutter pour y avoir accès, mais il reste encore à les analyser pour en comprendre les implications pour la société. À la lecture des documents mis à la disposition du public, les craintes et les interrogations demeurent nombreuses. C'est pourquoi des groupes mexicains, américains et canadiens ont décidé de mettre ensemble leurs énergies pour comprendre les enjeux liés aux négociations et au contenu des Plusieurs stratégies ont été évoquées pour faire connaître les implications d'un tel traité. Ainsi, des actions d'éducation populaire pour sensibiliser et mobiliser le public sont privilégiées par de nombreux groupes de la base. D'autres ont également ajouté qu'il est impératif de rencontrer les élu-es pour les renseigner sur les implications que ce traité aura sur la vie des citoyen-nes dans des domaines aussi variés que la santé, l'éducation ou encore l'environnement. À de nombreuses reprises, les délégué-es ont émis la proposition de mieux faire connaître le travail de l'Alliance Sociale Continentale qui rassemble des organismes des trois pays du Nord et dont le mandat consiste à analyser les traités, diffuser l'information les concernant et faire des pressions pour les modifier. Bref, les idées ne manquent pas. Malheureusement, les moyens pour les réaliser sont souvent déficients. Beaucoup reste à faire et le temps presse. Les discussions sur les stratégies à développer et sur les actions à organiser vont continuer. Il faut espérer qu'un plus grand nombre d'organismes s'impliquent, en particulier des groupes de femmes, afin de réfléchir ensemble sur des ententes qui auront un impact considérables sur la société pour les prochaines décennies.
Pour en savoir davantage sur l'Alliance Sociale Continentale, visitez son site.
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|