First paragraph (Teaser):

NOUS AVONS BESOIN DE VOTRE SOUTIEN. Merci de lire l'ensemble de
ce message et d'appeler le recteur de Concordia au numéro indiqué ci-dessous.
AGISSEZ MAINTENANT pour combattre le racisme et la chasse aux
sorcières menée contre les Arabes, les musulmans et le syndicat
étudiant de gauche Concordia Student Union CSU).

Rest of the text:

Contexte et point de vue de Karim Al Majnun suivi du communiqué de l'asso étudiante traduit en français

CONTEXTE ET POINT DE VUE : (Ce texte n'engage que son auteur et pas le CSU)

MONTREAL, QUEBEC. L'Université Concordia, l'une des 2 universités anglophones de Montréal, est un lieu de résistance et d'expérimentation dans un contexte de globalisation capitaliste totalitaire, d'intégrismes, de pillage et quadrillage de la planète par les criminels en cols blancs, de marchandisation de l'éducation et d'impérialisme occidental relayés et idéologiquement motivés par des intellectuels de droite et des journaflics aux ordres des maîtres.

L'élection par la population étudiante d'un exécutif syndical à saveur anarchiste, féministe radicale, anti-autoritaire et anti-impérialiste ne pouvait qu'inquiéter les défenseur de l'ordre établi. D'autant plus dans ce contexte d'une gauche anti-autoritaire minoritaire mais offensive.
Le Concordia Student Union (CSU,) représentant 22000 étudiantEs, a diffusé l'agenda étudiant 2001 - 2002. Il avait une thématique politiquement incorrecte : la révolte et la désobéissance sous toutes ses formes. L'agenda est en libre accès sur internet (http://csu.tao.ca) et vous êtes fortement invités à le consulter pour vous faire une idée, le critiquer ou vous en inspirer...

Le contenu du terrible agenda terroriste ?
Des articles de fond, des dessins, caricatures, poésie, listes de ressources locales, des tribunes de libre expression sur différents thèmes qui ne pouvaient que choquer tout les fanatiques et amis des rois : critique du capitalisme, de l'état et de la pseudo-démocratie bourgeoise, de l'industrie agro-alimentaire, alternatives culturelles et sociales à montréal, dénonciation du racisme occidental et de la bigoterie religieuse, écologie radicale, végétarisme politique, droit au logement, proposition d'anti-Kanada day, soutien aux luttes des autochtones, déconstruction des idéologies réformistes et de conciliation non violente avec les oppresseurs, mouvements queer, gays et lesbiens, déconstruction de l'hétérosexisme et du partriarcat, avec dessin de bite en prime, analyse de la récupération du mouvement gay, analyse du projet de ZLEA, abolition des prisons et lutte contre l'état policier, retours sur l'impérialisme états-unien et l'apartheid israélien, retour sur le Chiapas, l'Irak, la privatisation de l'eau en Bolivie, l'implication d'entreprises canadiennes de télécommunications auprès des narco-dictateurs colombiens made in USA, histoire des mouvements sociaux etc.

Bref,lecteur attentif, tu reconnais les thèmes chers au milliardaire-superstar-saoudien-création état-unienne-Ben Laden et aux très joyeux Talibans ex-amis dans la lutte contre les vilains rouges du Moyen-Orient. Comme chacun sait (surtout chez les journaflics des plusses-belles-civilisations- occidentales) le végétarisme politisé, l'autogestion, le féminisme radical, l'internationalisme prolétaire et la déconstruction de l'hétérosexisme sont les 5 piliers de l'islamisme sauce Al Quaïda. Et les bouquins de Chomsky, Angela Davis, Proudhon ou Foucault sont ceux qu'on retrouve dans les camps de formation terroristes de la dictature saoudienne pro-américaine…

Comme le montre le communiqué du CSU que j'ai traduit, la répression prend une tournure alarmante : lynchage médiatique, délire " antiterroriste ", accusations d'antisémitisme d'autant plus abjectes et vicieuses qu'elles sont portées contre des personnes ou groupes extrêmement sensibles à ce genre d'accusations, étant eux-mêmes soit impliqués activement dans l'antiracisme, soit simplement marqués par la Shoah et dégoûtés par les thèses négationnistes ou par la parano antijuive. Mais ces attaques de groupes d'extrême-droite sioniste pro-apartheid tendent à :
1-placer les groupes ou personnes en situation défensive et à casser la dynamique;
2-établir un " cordon sanitaire " entre les dissidents politiques et le reste de la population;
3-fuir toute critique non contrôlée, non normée.

Pour les grands bureaucrates universitaires, chargés de produire une population étudiante ISO 9002 " zéro défaut, qualité totale ", ces accès de critique non encadrée de l'ordre social, de déconstruction des couches sédimentaire de présupposés conservateurs, racistes ou avant-gardistes néolibéraux sont impensables.
Ce qui semble avoir alarmé par-dessus tout la nomenklatura capitaliste locale, c'est l'amorce de liens entre les différentes luttes (Juifs et Arabes anti-sionistes ou post-sionistes, critique queer, antibigoterie et anti-impérialisme, féministes et critique de l'état et du capitalisme…)
Ces liens entre les résistances et les alternatives, entre les différentes luttes au-delà des pièges identitaires, réactifs, binaires et intégristes, entre le monde étudiant et les enjeux locaux ou planétaires; le dépassement de l'opposition apparente entre négativité de la critique et positivité de la contre-proposition; l'éducation vue comme un développement de l'esprit critique face aux appels à la soumission, un questionnement permanent des pratiques, des idées et des finalités, de poursuite de la liberté…
Autant de menaces à l'ordre barbare, aux pouvoirs, autant de risques de " révolution ", d'"anarchie", de " désobéissance civile ", bref de perte de contrôle face à des pratiques de libération, d'émancipation, de questionnement, de démocratie directe, de vigilance face aux oppressions.
Pour vérifier l'information et se tenir au courant des derniers développements:
Site du CSU : http://csu.tao.ca
c...@csu.tao.ca
Site du B'nai Brith Canada : http://www.bnaibrith.ca

Remarque: la séparation de populations sémites réparties artificiellement entre États palestinien et israélien et repliées sur des identités binaires n'est pas pour moi une alternative viable à long terme et elle entre en conflit avec mes valeurs libertaires et mondialistes. Bref, ni sionisme religieux, ni sionisme raciste laïc tenant de la suprématie culturelle, ni panarabisme , ni islamisme ni nationalisme palestinien. HUMAIN.

Face aux opérations cointelpro des capitalismes privés et étatiques, il est important que toutes et tous, au kanada, qwebec ou ailleurs, soutiennent les étudiantEs de Concordia. Ces accusations sans précédent depuis le 11 septembre sont un danger mortel pour les dissidences du Nord, du Sud, de l'Est et de l'Ouest.

Karim Al Mahjnun

TRADUCTION DU COMMUNIQUÉ DU CSU (disponible en anglais à http://csu.tao.ca) :

Situation politique à Concordia

DES ÉTUDIANTS DE CONCORDIA ACCUSÉS DE LIENS AVEC DES 'TERRORISTES' ET BEN LADEN.

***
L'administration de Concordia et le B'nai Brith s'attaquent à l'activisme de gauche pro-palestinien du campus de Concordia et cette fois, c'est plus grave que jamais, avec des allégations selon lesquelles le CSU est lié au terrorisme et à Ousama Ben Laden, le célèbre terroriste que le gouvernement des États-Unis accuse d'avoir organisé les attentats du 11 septembre.

Récemment, l'administration de l'université a travaillé activement à briser la gauche étudiante pro-palestinienne du campus en interférant dans la politique étudiante et en soutenant ouvertement les éléments réactionnaires du corps étudiant (dans les départements de génie et de commerce) et en soutenant une pétition qui demande le retrait de l'exécutif de gauche du CSU.

B'nai Brith a renchéri en diffusant un communiqué de presse aujourd'hui déclarant que "des individus pouvant avoir des liens avec des groupes extrémistes ont infiltré Concordia et son syndicat étudiant, et fomentent l'hostilité et le désordre civil." Pour couronner le tout dans une conférence de presse aujourd'hui, un représentant du B'nai Brith a posé une question rhétorique liant le CSU à Ben Laden en demandant: " Le Concordia Student Union pourrait il être un " camp d'entraînement " pour les supporters d'Ousama Ben Laden " ?

Ça peut sembler drôle ou ridicule et absurde, mais c'est terriblement sérieux, et dans le contexte de la réaction raciste suscitée par la guerre état-unienne contre le "terrorisme", cela pourrait avoir de graves conséquences pour les militantEs étudiantEs de Concordia. Étant donné la situation nord-américaine où des gens ont été récemment assassinés et des centaines d'autres, agressés et menacés du fait de leur "crime" d'avoir l'air de "terroristes" (c'est-à-dire d'être ou d'avoir l'air musulman ou Arabe). La rhétorique irresponsable du B'nai Brith expose les militants de Concordia et les musulmans et Arabes (militants ou non) au risque de la réaction violente.

Nous avons besoin de votre aide pour faire savoir à l'administration de l'université que vous ne soutenez pas et ne tolérez pas la chasse aux sorcières mccarthyiste du B'nai Brith contre la dissidence politique du campus.

Les intérêts politiques et économiques des entreprises multinationales, de l'administration universitaire et des groupes sionistes de type B'nai Brith sont menacés par l'existence d'un syndicat étudiant puissant, actif, anti-impérialiste, pro-palestinien à Concordia et parce que les étudiantEs élisent des représentants de gauche radicale, les groupes comme le B'nai Brith en viennent à utiliser des tactiques alarmistes en essayant de tourner le public et l'opinion étudiante contre le CSU.

S'il vous plaît, lisez le communiqué de presse du B'nai Brith ci-dessous et appelez le recteur de l'université Frederick Lowy au 514-848-4849 (s'il n'est pas là ou ne répond pas, appelez le vice- recteur Michael Digrappa sur son cellulaire au 514-928-4815) et dites-leur que vous soutenez la liberté académique à Concordia et que vous condamnez les actes dangereux et irresponsables du B'nai Brith. Vous pouvez aussi envoyer un courriel au recteur à Fred...@concordia.ca (s'il vous plaît, envoyez une copie au syndicat à c...@csu.tao.ca)

(le communiqué de presse ci-dessous prétend aussi qu'un article de l'agenda du CSU " côtoie dangereusement la violation du code provincial sur l'incitation à la haine avec une diatribe diffamatoire contre le B'nai Brith, référence au recteur de Concordia Fred Lowy comme "recteur juif" et l'affirmation que "les sionistes monopolisent les médias nord-américains". Encore une fois, il s'agit d'une autre allégation ridicule, ce qui devient clair en lisant l'article en question que nous avons inclus à la fin de ce message pour votre information. D'autre part, les dessins et autres parties du manuel mentionnés dans le communiqué de B'nai Brith seront affichés sur le site du CSU à www.csu.tao.ca à 2h pm le 2 octobre pour votre information)

Sincèrement,

Tom Keefer
(étudiant récemment expulsé de l'Université Concordia et représentant du CSU. Pour plus d'information sur l'expulsion, visitez www.csu.tao.ca/sdc)

" LE SYNDICAT ÉTUDIANT DE CONCORDIA PROMEUT LA VIOLENCE ET L'ANARCHIE
B'nai Brith Canada dénonce l'agenda étudiant comme propagande menaçant la démocratie
1er octobre 2001
Pour diffusion immédiate

Montréal, 1er octobre 2001 -- Les officiels de B'nai Brith Canada appellent aujourd'hui à une enquête sur les tentatives du Concordia Student Union d'inculquer une culture de la violence, d'inciter à la haine et à la désobéissance civile sur le campus. Alors que l'investigation se poursuit concernant de possibles liens entre des groupes terroristes étrangers opérant dans la province et les événements tragiques du 11 septembre, des appels à brûler le drapeau canadien le 1er juillet (" Anti-Canada day ") ainsi que des conseils sur comment défier la police et un exposé sur le vol comme forme d'émancipation ('empowerment') ont été distribués par le CSU à tous les étudiants. Par une coïncidence étrange et inquiétante, l'agenda, imprimé avant le 11 septembre, contient aussi des dessins d'avions s'écrasant sur une salle de réunion pleine d'hommes d'affaire.

À part des morceaux de virulente propagande anti-Israël, avec le jour d'indépendance d'Israël uniquement référencé dans le calendrier comme Al-Nabka (la Catastrophe palestinienne de 1948), l'agenda dangereusement titré " Uprising " préconise la violence, la révolution et l'anarchie. Il côtoie dangereusement la violation du code provincial sur l'incitation à la haine avec une diatribe diffamatoire contre le B'nai Brith, une référence au recteur de Concordia Fred Lowy comme "recteur juif" et l'affirmation que "les sionistes monopolisent les médias nord-américains."

Rochelle Wilner, présidente nationale de B'nai Brith Canada, rappelle que de telles incitations n'ont aucune place sur nos campus, dans nos rues ou nulle part dans notre société. Nous continuons à encourager toutes les sections de la société, et les organisation de toutes religions à travailler ensemble pour s'assurer que l'harmonie de la société civile ne soit pas aussi dangereusement sapée. Nous demandons à tous de condamner les actions du CSU.

Frank Dimant, vice-président exécutif, avertit que cet agenda risque d'être un modèle pour les campus, pas seulement au Canada mais à travers l'Amérique du Nord. Alors que toutes les démocraties font face à la menace terroriste, cette tentative d'endoctriner notre jeunesse dans le sens de la violence et de la confrontation est une tentative dangereuse pour déstabiliser la société. La coopération avec les responsables chargés de faire respecter la loi et avec les officiers de sécurité devrait être prioritaire et toute tentative de plaider dans un sens différent justifie une enquête.

Patrick Essiminy, Directeur régional du Institut for International Affairs [note de traduction : IIA est une fraction du B'nai brith] s'inquiète non seulement du fait que l'agenda du CSU contrevient aux protections légales contre la haine et l'incitation à la violence, mais aussi que des individus pouvant avoir des liens avec des groupes extrémistes ont infiltré Concordia et son syndicat étudiant et qu'ils incitent à l'hostilité et au désordre civil.

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Pour plus de commentaires contactez :
Rochelle Wilner (416) 254 1010
Frank Dimant (416) 802 1057
Robert Libman (514) 865 1940
Steve Slimovitch (514) 871 8971

B'nai Brith est actif au Canada depuis 1875 en tant qu'organisation de droits humains. Durant ses 125 ans de services, elle a travaillé à répondre de façon pratique à de nombreuses situations de crises autour du monde. "

[fin du communiqué]

Intitulé 'Arabophobia' voici l'article que B'nai Brith accuse de " côtoyer dangereusement la violation du code provincial sur l'incitation à la haine "
Lisez par vous-même et jugez…

Arabophobia

Par Laith Marouf

" L'année dernière, les éléments progressistes de Concordia ont uni leurs forces pour les élections du CSU. J'ai été élu pour figurer sur la liste ACCESS. Lorsque la campagne a commencé, les listes de candidatures néolibérales ont principalement critiqué la liste ACCESS pour son soutien supposé au groupe Solidarité pour les droits Humains Palestiniens (SDHP). Nos concurrents prétendaient qu' "il y a un plan de prise de contrôle arabe " et avertissaient les étudiants: " ne laissez pas les Arabes vous diriger. " C'était choquant, car j'étais la seule personne d'origine arabe sur une liste de six membres et le pourcentage d'étudiants d'origine arabe candidats pour le conseil était représentatif de leur population à Concordia.

Ça ne s'est pas arrêté là. Après avoir gagné les élections avec environ 50% des voix (plus que les trois suivants combinés), le lobby israélien de Montréal a commencé sa campagne de haine vigoureuse. Le 5 avril la "Jewish Tribune" (journal officiel du B'nai Brith) a publié un article intitulé "B'nai Brith, Hillel inquiet alors que le lobby arabe remporte l'élection à Concordia. "
Dans cet article, Raphael Lallouz, directeur du contentieux pour B'nai Brith-Québec, déclare que
"… maintenant le leadership étudiant arabe a infiltré le CSU. " Peu importe aux sionistes comme Lallouz que cette élection soit démocratique ou que le langage qu'il utilise ressemble à celui de la propagande nazie. Je me demande ce qu'il serait arrivé si quelqu'un avait publié un article déclarant que " le leadership juif a infiltré l'administration de Concordia " en se fondant sur le fait que le recteur Lowy et le principal Lightstone se trouvent être de religion juive !

L'hypocrisie ne s'est pas arrêtée là. L'article a attribué tout les problèmes rencontrés par le lobby pro-apartheid israélienne à Concordia au grand nombre d'étudiants d'origine arabe à l'université. Ironiquement, peu de temps avant cela, B'nai Brith a lancé une campagne contre Yves Michaud, candidat du PQ [Parti Québécois] dans la circonscription de Mercier, en raison de ses commentaires sur les résultats de votes dans Côte-Saint-Luc lors du référendum de 1995. La circonscription de Côte-Saint-Luc compte une grande proportion de Juivo-canadiens et Michaud était contrarié que " personne " dans cette circonscription n'ait voté pour la souveraineté du Québec. Il était accusé de mettre l'échec du référendum sur le dos du vote juif. Ça rappelle quelque chose ?

L'article cite alors le Professeur Scheinberg, directeur du département d'Histoire de Concordia et "porte-parole" de B'nai Brith Canada : " Scheinberg souligne que les hauts échelons de l'administration de Concordia restent en situation difficile concernant ce débat. Autant le recteur Lowy que le directeur Jack Lightstone sont juifs. Il est très difficile pour une administration sous leadership juif de réprimer la liberté d'expression. " L'auteur de l'article et Scheinberg semblent dire que le recteur et le directeur devraient, ou veulent, réprimer la liberté d'expression et ce dans une université !
Encore une fois, l'administration de l'université a probablement essayé de faire tout son possible pour empêcher le SDHP, ou quiconque, de parler du conflit israélo-palestinien. C'est fortement probable si on considère que Lighstone est un représentant officiel du Canadian Jewish Congress, qui a formé un comité spécial de crise, avec B'nai Brith Canada, le Comité Israël-Canada et la fédération CJA afin d'aider Hillel a contrer le SDHP.

Un autre article publié peu après par le Canadian Jewish News (12 avril 2001) est intitulé "résolution anti-Israël adoptée par les étudiants de Concordia. " Comment la question du référendum peut-elle être traitée d'anti-Israël quant tout ce qu'elle demandait était pour les droits humains des Palestiniens ? On peut qualifier cette résolution d'anti-apartheid-et-terrorisme-d'état- israélien, mais pas d'anti-Israël, car cela signifierait que la résolution demande la fin de l'État d'Israël.

Ensuite, l'article se poursuit par " les mains de Lowy sont liées. Concordia a un grand nombre de mécènes juifs, mais elle a l'obligation de soutenir la liberté de parole, et Concordia se voit comme une université libérale. " Autant dire que le " recteur juif " sait combien d'argent l'université doit aux sionistes, mais il y a une limite à ce que l'argent peut acheter avant de violer la loi.

Cela étant dit, il est important de noter que l'arabophobie ne se limite pas à Concordia. La majorité des médias canadiens appartiennent à deux sionistes, Conrad Blac,k directeur général du groupe Southam-Hollinger et Israel Asper, directeur général de CanWest Global. En 199, Black écrivait qu'il considérait les Palestiniens (pas leur gouvernement) comme " vils et primitifs ".
Sa femme alla plus loin et compara les Palestiniens à des animaux. Dans un discours en juin, Asper a dit que " Israël est un avant-poste solitaire de la civilisation occidentale et de ses valeurs dans une mer de terrorisme, corruption, dictature et esclavage humain ". Ajouté au fait qu'ils codétiennent le Jerusalem Post, nous pouvons comprendre pourquoi il y a plus de points de vue divergents dans les médias israéliens que dans les canadiens.

Finalement un mensonge ne peut durer éternellement, même si les sionistes monopolisent les médias nord-américains. Maintenant, ils luttent pour empêcher des groupes comme le SDHP d'éduquer le public canadien et accusent tout personne critiquant le fascisme israélien d'antisémitisme. "

[ Fin de traduction du communiqué du Concordia Student Union. Version anglaise à http://csu.tao.ca ]