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Une manif parmi tant d'autrevieuxcmaq, Tuesday, October 9, 2001 - 11:00
Straightedge Anarchist (blackredflag@hotmail.com)
petit résumé de la manif anti-guerre du 9 septembre a québec Québec, 9 octobre, 19 h, une manif d'urgence a été appelée pour s'opposer à la guerre et aux bombardements AmériKKKain en sol afghan, pour dire clairement non au règne taliban et amériKKKain. 19h35 : Comme toute bonne manif, on est parti en retard. Direction : le consulat des U$A. Comme nous l’avions constaté depuis notre arrivée, il y a une panoplie de flic qui a été mobilisée pour nous aimer et nous chérir ainsi que filmer notre joli minois. Une soixantaine de personnes se sont rassemblées pour cette manif appelée moins de 48 h à l’avance (peut-être plus mais pas beaucoup). Nous avons donc marcher vers le consulat AmériKKKain, en chantant et criant, où nous y attendait déjà une meute d’anti-émeute placée en rang de légumes (je trouve cette expression plus appropriée que « rang d’oignon »). Certains militants locaux prirent le mégaphone et nous firent de jolis petits discours pour exprimer notre raison d’être là. Peu après le début des petits discours, une seconde rangée de légumes est venue se planter devant l’autre rangée. Nous nous rendîmes bien compte que l’accès au consulat serait risqué. Après avoir scruté les alentours, il semblait que toutes les issues pour le départ avait été soigneusement bouclées, ce qui nous laissait envisager la probabilité d’un encerclement dans le but d’une arrestation massive de gens dangereusement armés de tracts et de bonnes intentions. Ce ne fut heureusement pas le cas. Noter que les flicailles en civil n’apprécient pas de se faire dire « bonjour, Monsieur l’agent », c’est tout de même pas de notre faute s'ils ne sont pas subtil. Évidemment, les mass-média était omniprésent, espérant une répression des policiers. Ils sont restés sur leur faim ! Par la suite, nous nous sommes dirigés vers le manège militaire, précédés d’une fourgonnette de police n’appréciant pas de se faire coller par les manifestants. Nous fûmes suivis par une longue lignée de voiture de flics de toutes sortes assez longue pour que nous n’en voyions pas la fin (du moins, pas du devant de la marche). Arrivés au manège militaire, il y eut comme un doute et un moment d’hésitation, « que fait-on? ». Nous avons alors décidé de rester dans la rue en libérant tout de même une voie pour permettre à 3 voitures de passer. C’est alors qu’un gentil chien de garde du pouvoir (lire flic) est venu nous demander gentiment (hé oui, semblerait qu’ils savent être gentils) de nous tasser sur le trottoir afin d’éviter de nous faire frapper (par qui???), demande à laquelle nous obtempérons, ne sachant pas exactement quoi faire puisque personne ne semblait prendre d’initiative. Petit à petit, les flics sont partis, les manifestants aussi. Les mass-média s’amusaient à nous aveugler avec les lumières de leurs caméras, histoire d’épuiser le film de leur caméra qui n’aura pas de scoop cette fois-ci. |
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