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Communiqué de presse du Parti Vert du Québec : Jean Charest et la naïveté écologiquevieuxcmaq, Tuesday, August 21, 2001 - 11:00
. Parti Vert (vboreale@sympatico.ca)
01/08/2001 - Il est malheureux de constater que M. Charest entretient les partisans du Parti Libéral du Québec (PLQ) dans l'erreur. J'ai peine à croire qu'un homme qui fut ministre de l'environnement ait si peu de vision en cette matière. Où serait-ce par simple opportunisme qu'il avance des politiques dites « vertes ». 01/08/2001 - Il est malheureux de constater que M. Charest entretient les partisans du Parti Libéral du Québec (PLQ) dans l'erreur. J'ai peine à croire qu'un homme qui fut ministre de l'environnement ait si peu de vision en cette matière. Où Affirmer que son « plan vert ne sera pas un frein à l'économie », c'est utiliser les mêmes arguments démagogiques que le président Bush. Celui-ci, au nom de la sacro-sainte croissance économique, refuse de diminuer l'utilisation des énergies fossiles pour atteindre les objectifs de Kyoto et va même jusqu'à mettre en doute les fondements scientifiques du réchauffement planétaire. Comme le dira certainement M. Ralph Klein, face aux objectifs de Kyoto et de Bonn, on ne doit pas freiner l'économie au nom de l'environnement. Tristes modèles pour M. Charest. La base de toute politique écologiques'appuie sur l'économie. Lorsque M. Charest affirme que son plan vert intégrera les notions d'économie et Je n'ose croire qu'un homme de cette trempe ignore cela. Peut-être cela est-il représentatif d'une mentalité du XXèeme siècle, quand les ressources naturelles, pensait-on, étaient illimitées. Il continue dans la même veine en disant que nous, Québecois, dépendons « plus que quiconque de notre environnement pour gagner notre pain et notre beurre ». J'aimerais faire remarquer à M. Charest que nous tous sur cette planète dépendons de l'environnement et pas uniquement pour travailler, mais aussi pour respirer, boire, manger, vivre. Oui, M. Charest, notre économie est en grande partie tributaire des ressources naturelles. Mais à voir les résultats par exemple d'une exploitation productiviste de nos forêt sur des régions tels que la Gaspésie, le Bas-St-Laurent, l'Abitibi et le Moyen Nord, je doute que vous ayez la recette magique d'un véritable développement durable ou même soutenable. La redéfinition de nos besoins et de nos productions est à la base d'une véritable politique verte. L’embauche d'un commissaire à l'environnement ou l’ajout d'une quelconque politique de développement durable dans les ministères (qui d'ailleurs existe déjà dans certains cas) ne résoudra aucun problèmes présent ou à venir. Ce ne sera qu'un cataplasme sur une jambe de bois. Ce n'est pas en divisant, en compartimentant, les différents secteurs de l'économie mais bien en ayant une vision d'interdépendance des différentes activités humaines que nous pourrons faire une véritable nouvelle économie. L'écologisme n'est pas une clause dans un accord, un protocole ou même la pratique d’un ministère, mais plutôt une façon de gérer l'économie humaine dans son ensemble et ses interactions. Messieurs dames, partisans du PLQ, n’hésitez pas à le rappeler le à votre chef… Richard Savignac |
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