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U$A-MEXIQUE : le cimetière d'immigrants le plus grand du monde. L'horreur, la honte !

vieuxcmaq, Tuesday, August 21, 2001 - 11:00

NY Transfer News Radio Havane Cuba, (r.romain@brutele.be)

La frontière entre les États-Unis et le Mexique est à l'heure actuelle le cimetière le plus long du monde: 3228 kilomètres, les limbes qui séparent deux mondes différents.Ce n'est pas un cimetière traditionnel. Les morts y restent sans sépulture, on ne retrouve pas les corps, il n'y a ni tombeaux ni croix.

La frontière entre les États-Unis et le Mexique est à l'heure actuelle le cimetière le plus long du monde: 3228 kilomètres, les limbes qui séparent deux mondes différents.

Ce n'est pas un cimetière traditionnel. Les morts y restent sans sépulture, on ne retrouve pas les corps, il n'y a ni tombeaux ni croix. Les immigrants illégaux n'ont aucun droit.

La plupart de ceux qui ont péri dans ce cimetière très particulier sont morts déshydratés en essayant d'entrer clandestinement aux États-Unis fuyant la pauvreté qui implique elle aussi la mort mais plus lente.

Ces quatre dernières années, 1113 immigrants illégaux ont perdu la vie en essayant de traverser la frontière dans des endroits inhospitaliers, comme le désert d'Arizona, pour éviter d'être repérés par les gardes frontières.

En réalité, ce qui était présenté jadis comme un paradis ouvert au monde est actuellement un bunker anti-immigrant protégé par des murs en acier et en béton ainsi que par des lois très sévères et des contrôles migratoires qui obligent ceux qui entendent traverser la frontière à s'aventurer dans les zones les plus difficiles et les plus
dangereuses.

Les structures anti-immigrants disposent d'équipements sophistiqués qui vont des pistolets réglementaires jusqu'aux satellites en passant par des blindés, des hélicoptères. L'armée peut leur prêter main forte et les liens sont étroits
avec la police locale.

Face à l'augmentation du nombre de morts dans le désert d'Arizona, des organisations humanitaires ont décidé de créer des points de ravitaillement en eau, facilement identifiables grâce à un drapeau bleu.

Selon le Washington Post, l'emplacement de chaque point d'eau a été choisi en fonction des endroits où l'on a trouvé les corps de personnes mortes de déshydratation.

"Il est inconcevable de continuer à laisser ces gens mourir," a signalé John Hunter, leader de Water Station, organisation qui, aux côtés de Human Borders, a commencé cette croisade dans le désert d'Arizona.

Il s'agit en réalité d'un palliatif pour un phénomène qui devient de plus en plus alarmant.

Chaque année, un nombre croissant de Latino-américains risquent leur vie pour entrer en territoire américain. On estime qu'un million de Mexicains sont arrêtés et expulsés par la Police des frontières.

On ne connaît pas le chiffre exact de ceux qui meurent déshydratés, noyés, gelés ou sous les balles soit de la police soit de cette nouvelle forme de bandes paramilitaires que sont les fermiers armés.

La main d'oeuvre bon marché est nécessaire au Nord de la frontière et, au Sud, la pauvreté pousse les gens à émigrer.

C'est un cercle vicieux que seules des politiques ayant pour but de combattre cette dernière peuvent briser.

(c) 2001 Radio Havane Cuba, NY Transfer News. Tous droits reserves.



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