Ou va-t-on avec le squat?.

Montréal, le 14 août 2001

Un pas dans la bonne direction, mais laquelle?

Bonjour, j'ai participé depuis le début au squat sur Overdale. Au début c'était pour moi une révolution pour dénoncer le manque de logement social, la spéculation à outrance que les propriétaires pratiquent et pour réclamer l'obtention d'un droit, c'est à dire de celui de se loger normalement.

Par contre depuis les 10 dernières journées, je m'aperçois que cela devient difficile à maintenir et à gérer, car le squat est vite devenu un refuge pour des itinérants qui sont dans le besoin immédiat et, d'ailleurs, il est à remarquer que de nombreuses nouvelles têtes se sont greffées au nouveau squat de la rue Rachel, en espérant que Bourque leur donnera l'édifice.

Voilà l'erreur, ce dossier est passé de politique à une nécessité absolue pour les gens qui sont dans la rue. Résultat, je suis démotivée par la tournure des évènements (Manque de discipline personnelle au sein du groupe, ce qui occasionne des problèmes d'ordre pratique, de salubrité et de respect).

En conclusion, l'individualisme a pris le dessus et le collectif s'éteint. Une partie veut cela et l'autre veut revenir au combat politique d'action directe comme il avait été décidé au début.

Moi mon choix est clair. C'est le combat, car ce n'est pas encore règlé le fascisme et surtout, je ne vois pas ce que j'ai réellement gagné sur Rachel, sinon que de ramasser la merde des autres.

Oies Sauvage
O...@MonCourrier.Com