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Un rapport incrimine la GRC et le cabinet de Jean Chrétienvieuxcmaq, Wednesday, August 8, 2001 - 11:00
Christian Dubois (duboischristian@hotmail.com)
src="http://www.cmaq.net/data/principal/mediaupload/2054_arrest.jpg" alt="La GRC en action" align="left" border="0" hspace="4"> 8 août 2001 -C'est une patate chaude que le juge à la retraite Ted Hugues a remis à la Commission de plaintes du public contre la GRC en déposant, finalement, son rapport intérimaire sur le comportement du corps policier pendant le sommet de l'APEC, à Vancouver, en 1997. Le commissaire Hughes conclut que la police a manqué de professionnalisme lors du sommet et qu'elle a violé les droits des manifestantEs. Il note également que le cabinet de Jean Chrétien s'est ingéré dans les affaires de la GRC. «J'ai la conviction que, dans ce cas, le gouvernement fédéral, par l'intermédiaire du cabinet du premier ministre, s'est ingéré de manière inappropriée dans une opération de sécurité de la GRC», écrit M. Hughes dans son rapport. Le Sommet de l'APEC s'est déroulé à Vancouver à l'University of British Columbia du 23 au 27 novembre 1997. La GRC avait la responsabilité d'assurer la sécurité à cette occasion. La GRC a pris des mesures qui ont été unaniment dénoncées par les milieux progressistes. De nombreuses personnes ont repproché à la GRC les assauts au poivre de cayenne, qualifié d'injustifiables, et les nombreuse arrestation arbitraires. Les policiers avaient également arrêté des militantEs avant même le début du Sommet, dont Jaggi Sigh, qui avait connu un sort similaire lors du Sommet des Amériques. Ces événements ont donné naissance au scandale du Peppergate qui a secouée l'admnistration de Jean Chrétien, suite à des accusations d'ingérence politique. Des documents liant son cabinet à la décision de réprimer plus sévèrement les constestataires avaient été diffusés sur Internet. Par la suite, une commission d'enquête avait lamentablement échouée à sa tâche de faire la lumière sur les événements. Tous ses membres ont démmisionnés avant d'être en mesure de remettre un rapport. Le solliciteur général du Canada de l'époque, Herb Gray, avait lui aussi démissionné, emporté par l'affaire. La Gendarmerie royale du Canada n'a toujours pas fait connaître sa réaction officielle au rapport du commissaire Ted Hughes. pas plus que le bureau du premier ministre Jean Chrétien. Le 31 juillet 2001, le juge Ted Hughes a remis son rapport intérimaire à la CPP qui le transmettra maintenant au Commissaire de la GRC, au Solliciteur général, aux plaignants et aux gens de la GRC nommés dans le rapport. La prochaine étape de la procédure prévue dans la Loi sur la GRC exige que le Commissaire de la GRC réponde au rapport intérimaire. Une fois que le rapport de M. Hughes aura été examiné attentivement, la GRC fera connaître au public la réponse du Commissaire. |
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