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9 juin; journée de solidarité avec la Birmanievieuxcmaq, Thursday, May 31, 2001 - 11:00
Jean-Michel A. Cyr (birmanie@cam.org)
le 9 juin au café Chaos à partir de 13 :30 Le Comité de solidarité Birmanie invite la population à venir assister à une journée d`activités portant sur différents thèmes concernant ce pays d`Asie sous l`emprise d`une terrible junte militaire. De plus, Christina Fink, auteure de « Living In Silence, Burma Under Military », viendra nous entretenir sur les moyens de résistance des dissidents, menés par Aung San Suu Kyi, leader du mouvement démocratique et prix Nobel de la paix en 1991. Il y a aura également projection de films documentaires, diapositives, forums et discussions sur la façon dont les gens peuvent agir pour soutenir le mouvement démocratique birman. Rappelons qu`en 1988, les aspirations démocratiques du peuple birman ont été écrasées dans un bain de sang. Depuis, le régime s`est occupé à raffermir son pouvoir en fermant les universités, en interdisant toute association, et en quintuplant la taille de l`armée, financée avec l`argent des compagnies étrangères présente en Birmanie (dont plusieurs sont canadiennes) et avec l`héroïne, dont la Birmanie est le second producteur mondial après l`Afghanistan. LE 9 JUIN AU CAFE CHAOS -TRAVAUX FORCÉS À GRANDE ÉCHELLE DANS DES CONDITIONS D`ESCLAVAGE Serait-ce un manuscrit récemment découvert de Georges Orwell? Un film de série B sur un État totalitaire? Le fantasme fou d`un petit dictateur de campagne? Pour s`informer et agir, le Comité de solidarité Birmanie vous invite à une journée d`activités consacrées à ce pays d`Asie subissant le joug d`une terrible dictature militaire depuis plusieurs années. Au menu, projections de documentaires, exposés et diapositives sur la situation en Birmanie, forums et discussions avec les invités, idées d`actions pour supporter leur travail et aider le mouvement démocratique birman, etc. Date : Samedi le 9 juin 2001, à partir de 13 :30 L`ÉVÉNEMENT SERA SUIVIE D`UNE PERFORMANCE ARTISTIQUE ET D`UNE ACTIVITÉ DE SENSIBILISATION PUBLIQUE EN SOIRÉE (à confirmer) Pour plus de renseignement, contacter; *Les discussions se dérouleront en anglais et en français; une traduction simultanée sera offerte. L`entrée est gratuite, et l`invitation est lancée à toutes les personnes soucieuses du respect des droits de la personne et qui ont à cœur l`établissement de sociétés plus justes et solidaires, peu importe leur niveau de connaissance sur la Birmanie. Quelques faits sur la Birmanie : -Aung San Suu Kyi, leader du mouvement démocratique birman et prix Nobel de la paix en 1991, à passer la majorité de son temps depuis 1989 en résidence surveillée. La plupart des députés élus lors des élections de 1990 qui n`ont pas réussi à fuir le pays sont emprisonnés ou « disparus ». Des milliers de militants pour la démocratie ont subis le même sort. Les estimations les plus conservatrices chiffrent à 1500 le nombre de prisonniers d`opinions. La torture et les mauvais traitements sont routiniers à l`intérieur des prisons. -Les minorités ethniques, dont plusieurs sont en conflit armé avec la junte militaire, représentent 35% de la population. Ainsi, la population civile des régions peuplées d`ethnies minoritaires est régulièrement victime de représailles de la part de l`armée. -Pour faire taire les étudiants, qui ont presque fait tomber le régime en 1988, la junte militaire ouvre et ferme continuellement les universités pour déstabiliser tout mouvement de contestation en gestation. C`est ainsi que depuis 12 ans, les universités ont été ouvertes 30 mois. Plusieurs générations sont ainsi privées de leur droit fondamental à recevoir une éducation. -La Birmanie est le deuxième plus gros producteur d`héroïne au monde (merci aux Talibans afghan qui les devancent maintenant…), et cette production a triplé depuis que la junte à pris le pouvoir en 1988. On estime même que c`est la principale source de revenue du régime. -La crise politique en Birmanie a entraîné un grave problème de réfugiés et de personnes déplacées. Près de 1 million de birmans ont fuient le pays et vivent dans des conditions précaires dans les pays limitrophes depuis 1988. -Et enfin, les travaux forcés pour construire les infrastructures du pays ont pris une telle ampleur que pour la première fois en 80 ans d`histoire, l`Organisation internationale du Travail (OIT) demande à ses membres de revoir leurs relations avec un membre, en l`occurrence la junte militaire birmane, et de prendre les mesures nécessaires afin de s`assurer que cessent cette forme moderne d`esclavagisme imposé à très grande échelle
Site très complet sur la situation en Birmanie (en anglais)
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