|
Communiqué de presse (GREENPEACE ): Embargo sur les exportations de combustibles fossilesvieuxcmaq, Wednesday, May 16, 2001 - 11:00
GREENPEACE Canada (clode.deguise@dialb.greenpeace.org)
"Nous pourrions inverser le processus et devenir des héros des changements climatiques en imposant une diète énergétique aux États-Unis, en rejetant énergiquement le plan Cheney." Steven Guilbeault Ottawa, 15 mai 2001 – Greenpeace exige du Canada un embargo sur les combustibles fossiles exportés vers les États-Unis. « Cet embargo est réclamé parce les États-Unis ne reconnaissent pas l’urgence des changements climatiques », explique Steven Guilbeault, responsable de la campagne Climat et énergie pour Greenpeace. Ottawa, 15 mai 2001 – Greenpeace exige du Canada un embargo sur les combustibles fossiles exportés vers les États-Unis. « Cet embargo est réclamé parce les États-Unis ne reconnaissent pas l’urgence des changements climatiques », explique Steven Guilbeault, responsable de la campagne Climat et énergie pour Greenpeace. Jeudi prochain, le 17 mai, le vice-président américain, Dick Cheney, va demander encore plus de combustibles fossiles et donc l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre (GES). Les Américains agissent en criminel du climat et le Canada doit les rappeler à l’ordre par un embargo. « Si les États-Unis refusent de ratifier le Protocole de Kyoto, le Canada devrait le faire à leur place en coupant les exportations, selon les normes du protocole », précise Steven Guilbeault. Le Protocole de Kyoto a été signé par 84 pays et ratifié par 33. Les États- Unis ont déclaré qu’ils ne le ratifieraient pas et vont dévoiler jeudi prochain un programme énergétique qui repose en majorité sur le pétrole, le gaz naturel et le charbon. Seuls l’Australie et le Canada se font complices des États-Unis dans cette démarche pernicieuse. « Le Canada obtient la note zéro dans le dossier des changements climatiques. Nos émissions de gaz à effet de serre sont croissantes, notre engagement envers Kyoto est à la baisse et nous sommes, de toute évidence, à la solde des États-Unis. Or, nous pourrions inverser le processus et devenir des héros des changements climatiques en imposant une diète énergétique aux États-Unis, en rejetant énergiquement le plan Cheney », insiste Steven Guilbeault. « En fermant le robinet d’approvisionnement canadien, Dick Cheney continuera-t-il de jouer au cowboy du climat ? » En 1990, Le Canada exportait 895 500 barils de pétrole par jour vers les États-Unis. En 2000, nous en exportions 1 772 400 par jour. Selon le Protocole de Kyoto, les États-Unis doivent réduire leurs émissions de GES de 7 % en-dessous du niveau de 1990. Cela veut dire une réduction des exportations actuelles vers les États-Unis de 832 815 barils par jour. « Notre ministre de l’Environnement, David Anderson, affirme qu’il ratifiera le protocole de Kyoto que si les Américains le font. Cela donne à penser que si monsieur Anderson imposait la « diète Kyoto » en réduisant l’approvisonnement quotidien de 900 000 barils, les Américains réviseraient leur position de criminel du climat », suggère Steven Guilbeault. Ce dernier note que les émissions canadiennes de GES ont augmenté de 13 % depuis 1990 et rien n’indique un revirement de situation. Le gouvernement canadien n’a pas affiché ses couleurs par rapport à Kyoto alors que nous sommes à 16 mois du troisième Sommet de la Terre qui aura lieu à Johannesbourg (Afrique du Sud), en septembre 2002. « Qu’attendons-nous ? Qu’Oncle Sam nous dicte notre conduite comme il vient de le faire dans le dossier du bouclier de défense antimissile Star Wars », conclut Steven Guilbeault. |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|