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La face cachée de la mondialisationvieuxcmaq, Thursday, March 22, 2001 - 12:00
Gwendal Hameury et Bertrand Vagnon (gwendal82@hotmail.com)
En clôture de la semaine sur la mondialisation organisée du 19 au 22 mars à l'Université de Montréal par l'association des étudiants en Sociologie de cette université, et en collaboration avec la CLAC et le GOMM, Michel Chossudovsky, professeur en Sciences économiques à l'Université d'Ottawa, s'est prononcé en faveur d'une sensibilisation face à la menace d'une nouvelle hégémonie politique. La face cachée de la mondialisation En clôture de la semaine sur la mondialisation organisée du 19 au 22 mars à l'Université de Montréal par l'association des étudiants en Sociologie de cette université, et en collaboration avec la CLAC et le GOMM, Michel Chossudovsky, professeur en Sciences économiques à l'Université d'Ottawa, s'est prononcé en faveur d'une sensibilisation face à la menace d'une nouvelle hégémonie politique. " Tout est privatisable " lance-t-il à l'assemblée. " Le sous-financement des services sociaux est la première étape vers une privatisation des services essentiels : électricité, eau ou santé… ; et cette déréglementation se fera au détriment des citoyens", annonce-t-il. La deuxième étape, c'est la " US-dollarisation " des trois Amériques. Or, l'émission monétaire demeure un des éléments les plus importants de la souveraineté d'un pays et un outil de sa politique sociale. " À chaque fois qu'on voudra construire une école ou une autoroute au Canada, il faudra faire appel au financement des institutions américaines", affirme-t-il. Ce projet va bouleverser la conception de pays et de souveraineté dans les années à venir. Enfin, ce processus aboutira à la destruction des économies locales. " La ZLÉA est fondée sur l'expansion des frontières de l'économie à bas salaire ". Cependant il ne faut pas se méprendre. Ce projet n'est pas strictement de nature économique. Sous-jacent à ces discussions, il y a une tentative américaine d'hégémonie politique et stratégique. Selon M. Chossudovsky, il y a plusieurs alternatives à ces perspectives guère encourageantes. L'essentiel pour lui, c'est de bâtir un mouvement beaucoup plus large : " il faut rencontrer les municipalités, les intervenants sociaux ; la lutte doit se faire au niveau idéologique et de façon citoyenne. " explique-t-il. Les actions ponctuelles et isolées n'auront que peu d'influence sur le cours des événements. " Un contre-sommet de 2 jours ne suffit pas, c'est un début. Il faut créer un véritable contre-mouvement associant une large frange de la population ", conclut-il. Gwendal Hameury et Bertrand Vagnon |
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