Les trois militants détenus depuis la manifestation contre le G-20 ont été relâchés mardi le 7 novembre après 16 jours derrière les barreaux. Stéphane Blais, Daniel Carrière et Kevin Spillane retrouvent donc leur liberté après une deuxième demande de libération sous caution.

Ils avaient essuyé une première rebuffade le 25 octobre. En contrepartie, les militants doivent entre autres s'abstenir de participer à des manifestations et respecter un couvre-feu, a fait savoir Sarita Ahooja de l’équipe du support légal du comité d’accueil du G-20 lors d'un entevue téléphonique.

Les militants font face à des accusations d’agression armée, d’attroupement illégal et de méfait. Les accusés étaient parmi les 400 manifestants qui ont pris part à la manif du 23 octobre contre le G-20 devant le Centre Sheraton de Montréal.

La remise en liberté des militants a été accordée dans une salle d’audience du Palais de Justice de Montréal remplie de militants venus apporter un support moral aux accusés.
« La salle d’audience était pleine de monde. Il y a eu un bon appui.» note Sarita Ahooja.
Un autre geste de solidarité envers les trois militants est prévu lors de leur prochaine comparution qui aura lieu le 17 novembre au Palais de Justice de Montréal pour l’enquête préliminaire assignée avec témoin. Le reste des 39 manifestants arrêtés lors de la manifestation du 23 octobre comparaîteront le 8 janvier devant la cour municipale de Montréal.