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CitoyenNEs OpposéEs a la Brutalité Policièrevieuxcmaq, Monday, November 6, 2000 - 12:00
Morris Bubuv (mbubuv@yahoo.com)
Pleins Pouvoirs Pour la Police Fasciste Encore une fois, le Service de Police de la Communauté Urbaine de Montréal s'est livrée à des brutalités et à des abus systématiques contre des manifestantEs, lors de la récente rencontre du G-20, à l'hôtel Sheraton. C'est une véritable armée de flics qui s'est déployée pour protéger la rencontre de la haute finance mondialisante du G-20 lors des trois journées de manifestations, les 23, 24 et 25 octobre derniers. La première soirée, les flics chargent, a coups de matraque et de cavalerie les quelques 700 manifestantEs ayant répondu à l'appel de la Conergence des Luttes Anti-Capitaliste. 39 personnes sont arrêtées. Le deuxième soir, la police repousse une manifestation de 200 personnes hors de porte de l'hôtel Sheraton, malgré le permis de manifester qu'avait demande et reçut la branche locale de la CSN. 7 personnes sont arrêtées. La troisième journée, 150 personnes mobilisées par l'asso du cégep du Vieux-Montreal sont confrontés a un mur de flics. Une personne est arrêtée en rapport aux événements de la première soirée. Les seules circonstances, lors de la manif du 23 octobre, ou des éléments de la manif utilisèrent la force furent pour repousser des assauts des bataillons anti-émeute et de la cavalerie, tandis que les brutes déchaînées du SPCUM continuèrent à frapper, à poivrer et à pourchasser les manifestantEs qui ne cherchaient plus qu'à se disperser. L'histoire cachée de cette répression, ce sont les cas de barbaries policiers qui se comptent par dizaines: Les Protect-Tueurs de la Démocratie Sont Intouchables C'est un scandale que trois manifestants demeurent toujours emprisonnés à l'heure actuelle. Kévin Spillane, David Carrière et Stéphane Blais sont détenus dans les prisons de Bordeaux et de Rivieres-des-Prairies suite à leur arrestation remontant à la soirée du 23 octobre. Les 3 sont accusés d'avoir lance des projectiles contre des policiers, ce qui leur a valut d'être accuse " d'agression arme ". Lors de leur comparution, le juge Locas déclara que de libérer des gens qui auraient attaqué ceux qu'il appellent les " protecteurs de la démocratie " nuirait à l'image du système judiciaire. Justement, un de ces " protecteurs de la démocratie " qui s'est plaint contre un des manifestants arrêté s'appelle Dominic Chartier, le même agent qui a abattu Yvon Lafrance, en 1991. Un flic-tueur qui n'a jamais passer un dixième de seconde derrière les barreaux. Tout ca parce que l'agent de la SQ responsable de l'enquête sur cet homicide, Gaetan Rivest, trafiqua son enquête pour que cette bavure policière paraisse pour un acte de " légitime défense ", selon ses propres aveux. Le COBP joint sa voix pour appuyer les revendications justes et légitimes du Comite d'accueil du G-20 exigeant la libération de tous les manifestants toujours emprisonnés et l'annulation immédiate de toutes les accusations et poursuites judiciaires. Assez d'impunité policière! COBP, Montréal, 31 octobre 2000 |
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