Observations économiques et sociales...

Ce que les nazis n’ont pu réaliser en Europe durant les joyeuses années 30/40, le FMI, les agences de notations et la nébuleuse financière sont en passe de le réussir : soumettre les peuples à un seul diktat. On remplace la race par le profit. Depuis la chute du Mur, nous sommes passés à un ultra-capitalisme qui ne fait pas de prisonniers. La dette ou la peur de celle-ci comme arme de soumission absolue au Capital. Arme de destruction massive. Privatisation massive. On disloque les sociétés. On défait les protections sociales. Parfois de façon hypocrite, en passant par la bande (changement aux règles administratives, bureaucratiques et judiciaires), parfois à visage découvert (changements et abolition des lois).

La politique dite traditionnelle, qui à toujours été à la solde du Big Business mais qui se gardait une petite gêne, se dévoile pour ce qu’elle est vraiment: à la fois impuissante, corrompue et complice du saccage de la société civile. Résultat : taux de chômage qui explosent, peurs de toutes sortes dont celle d’être exclus d’une vie décente, détresse, déchirement du tissu social, perte de repaires, répression, fichage, arrestations et bonjour la police, une belle cellule vous attend à droite en tournant ! ( Toronto, juin 2010, ça vous rappelle quelque chose ?)

Non vraiment, Adolf était dans la choucroute en 33. C’est en fondant une banque et en faisant des affaires qu’il aurait dominé le monde. Ce sont ses enfants putatifs qui ont pris la relève. Ils ont pour noms FMI, OCDE, OMC, Standard and Poor’s, toutes les Chambres de commerce et conseils du patronat de l’univers, le Big Business et, last but not least, la mafia. Tout le reste n’est que cheap littérature.

Martin Richard
Mouvement Action-Chômage (MAC)
de Montréal
5 octobre 2011