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Le Québec des résistances, d’hier à aujourd’hui (Université populaire du CAP/NCS)CMAQ via Mic, Wednesday, August 17, 2011 - 22:39 2011-08-25 19:00 2011-08-27 14:00 À l’UQÀM, les 25 – 26 – 27 août 2011 Lieux :
Depuis 2008, la crise des crises fait sauter bien des illusions. Les dominants, dans leur acharnement à défendre le néolibéralisme sont divisés. Les dominés s’interrogent également : peut-on « retourner » la crise en « opportunité » et relancer la résistance pour avancer dans la lutte pour l’émancipation ? PrésentationLes phases de la crise Nous voici arrivés à un tournant dangereux. Nonobstant les fractures qui les séparent les uns des autres, les dominants «offrent» aux dominés d’accepter une très longue dégradation de leurs conditions de vie et de travail. Cette «solution» est en ligne avec à ce qu’ils défendent depuis 30 ans : démantèlement de l’État-providence, libéralisation des marchés et des flux financiers, tarification et privatisation des services publics. La «récompense», nous dit-on, est que la «catastrophe» sera évitée. Autrement dit, «il faut accepter de perdre beaucoup pour garder un peu»… Déplacement des plaques tectoniques Devant cet assaut, les acteurs politiques et sociaux sont désemparés. La droite «traditionnelle» ou «nouvelle» est à la recherche de nouveaux moyens pour faire accepter l’inacceptable. Un de ces moyens est de créer un climat terrorisant où tout le monde se voit contre tout le monde, dans le contexte de la «guerre sans fin» contre le «terrorisme», des «dangers» venant de l’immigration, etc. Entre-temps, les formations centristes ou de tradition social-démocrate tentent de gérer ce néolibéralisme, quitte à l’humaniser (un peu). En principe, cette situation instable devrait ouvrir la porte aux mouvements populaires et à la gauche. Une grande partie de la population est prête à remettre en question le «modèle» capitaliste à la source des catastrophes à répétition. Mais la gauche est-elle au rendez-vous ? La réponse n’est pas claire. Pour certains, il faut accepter des compromis pour sauver l’«essentiel», et ce pour ralentir le «bulldozer» ? Pour d’autres, la meilleure défensive est l’offensive et il faut confronter le pouvoir, comme cela se fait en Amérique latine. Repenser la résistance Au total, des mouvements populaires s’entêtent : résister, mettre de (gros) grains de sable dans l’engrenage des dominants, et pourquoi pas ?, penser à vaincre. Pour cela, on voit apparaître une nouvelle pensée «stratégique». Une pensée qui «calcule», qui analyse les rapports de forces en présence. Une pensée qui puise dans le riche héritage des luttes passées. Une pensée qui élabore aussi de nouvelles perspectives, qui avance dans le laborieux travail d’enquête, de recherche, d’exploration, qui décortique le réel derrière les apparences. Une « boîte à outils » Voici en gros ce qui nous amène à deuxième édition de l’Université populaire des NCS. Modestement, nous voulons participer à l’élaboration des stratégies contre-hégémoniques. Ce travail implique de manipuler des analyses, des concepts, des méthodes, de les discuter et de les décortiquer, et d’en faire de véritables outils justement, pour comprendre et surtout agir.
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